S’il y avait bien une chose que regrettait Andreas, c’était d’avoir passée la soirée à regarder des films d’horreur. Elle n’était pas particulièrement impressionnable, mais elle avait enchainée au moins cinq, tous plus gore et réalistes les uns que les autres. Enfermée dans sa chambre, un pot de pop corn dans les mains, elle avait regardé tous ces films seule. Mélinda avait bien tentée de la faire sortir, mais les amis avec qui la blondinette allait sortir ne plaisait pas beaucoup à Andy. Il y avait ces deux garçons qui ne cessaient de draguer sa cousine, et cela ne lui plaisait pas, elle avait donc refusé l’invitation avant de se décider à regarder des DVD dans sa chambre. Amber avait aussi tenté de faire sortir sa petite sœur du manoir, mais elle avait refusé avec encore plus de vigueur son invitation, Andreas criant à travers la porte qu’elle n’était pas le bouche trou de sa grande sœur.
Les heures étaient alors passées sans même que la brunette ne s’en rende compte, et lorsqu’elle leva enfin ses yeux de sa télévision, il était déjà minuit passé. Levant la tête, elle écouta un moment le silence de la maison, elle ne savait qui se trouvait dans le manoir, ni d’ailleurs s’il y avait du monde, cela n’était pas rare qu’elle se retrouve seule au manoir, tous les enfants des sœurs étant sortis, et ces dernières étant partis à la rescousse d’un de leur protégé.
Elle haussa les épaules avant de se glisser dans la salle de bain, il était temps pour elle d’aller se coucher, ses yeux se fermaient tous seuls, signe que le sommeil n’allait pas tarder à la faucher. Elle se déshabilla pour enfiler son pyjama : un débardeur noir sur un mini short de la même couleur. En quelques minutes, elle fut au lit, prête à dormir.

Mais voilà, le manoir étant une très vielle bâtisse, Andreas commença à entendre les craquements habituels, mais avec tous les films qu’elle avait pu voir, tout cela se transformait en bruit étrange et perturbant qui lui donnait l’impression que quelqu’un se trouvait dans la maison. A plusieurs reprises, la jeune Halliwell se leva pour aller jeter un coup d’œil dans le couloir sans jamais rien y trouver, il était désert et silencieux à chaque fois. Retournant pour la troisième fois dans son lit, Andy releva la couette jusqu’à ses yeux, mais pourquoi avait-elle regardé ce genre de film ? Elle n’arrêtait pas de psychoter maintenant, imaginant n’importe quoi, surtout le pire d’ailleurs. C’était si simple de penser qu’elle pourrait se faire attaquer rien qu’en portant le nom Halliwell.

La situation ne s’arrangea pas lorsqu’elle entendit une pluie diluvienne s’abattre sur le manoir, cela rendait l’atmosphère encore plus pesante et angoissante. Elle aurait aimé que Phoebe soit là, quand elle était plus petite et qu’elle avait peur de dormir seule dans sa chambre, Andreas se ruait dans la chambre de sa mère, imaginant toujours qu’elle l’attendrait là bas avec son père pour qu’ils puissent lui faire un énorme câlin. Elle était toujours malheureuse de ne trouver que sa mère, mais cette dernière déployait tous les efforts possibles pour réconforter sa fille.
Puis, plus Andy grandit, moins elle allait voir sa mère mais elle se rendait dans la chambre de sa cousine : Mélinda. Ces deux là, c’étai quelque chose, quasiment jamais l’une sans l’autre, elles étaient le centre d’attention de l’autre. Andreas avait toujours trouvé en Mélinda la sœur qu’elle voulait. Elle l’aimait telle qu’elle était, ne voulant pas la changer, auprès de Mélinda, Andy trouvait un peu de paix et elle se sentait beaucoup mieux.

Soudainement, un éclair déchira le ciel, faisant sursauter Andy qui, perdue dans ses pensées, n’avait pas vu le temps se dégrader. Paniquée, la brunette quitta son lit à une vitesse incroyable pour courir aussi rapidement devant la chambre de Mélinda.
Elle ouvrit la porte et passé sa tête, elle aperçut un corps couché sous les draps, Méli était rentrée.

« -Mélinda ? » demanda Andreas dans un souffle.

Sans attendre de réponse, elle entra dans la chambre prenant soin de refermer la porte derrière elle. Elle s’approcha du lit, se glissa sous la couette, passa les bras autour de la taille de sa cousine avant de se coller contre son dos.

« -Méli, je crois que je viens d’avoir la trouille de ma vie ! »

« Tu m'accompagnes ? »

Bah non elle ne veut pas. Je ne sais pas trop pourquoi mais ca m'ennuie de la savoir toute seule. Je serais bien restée avec elle mais j'avais promis d'y aller. J'avais alors enfiler une de mes plus belles tenues. Une robe bustier bleuté très courte, des bas résilles et une paire de bottes en cuire. Ça me faisait de la peine de la laisser là toute seule mais bon. Je la laisse donc dans sa chambre après lui avoir offert un bisou sur son front et un beau sourire. Elle savait ou me joindre en cas de problème, et savais que je pourrais venir la voir rapidement, avec mes pouvoirs d'être de lumière, je pouvais même revenir ici la chercher. Finalement pendant toute la soirée je n'ai pas eu d'appels, ni de textos. Ça me rassure, ca veut dire qu'elle va bien. La soirée se déroulée au niveau de la plage. Il y avait un feu de camp, du coca, de la vodka, des clopes et quelques joints qui tournaient. Autant dire qu'il ne manquait que ma cousine, mon amie, non encore mieux, ma jumelle, pour que cette soirée soit parfaite. Mais vous savez, j'ai beau boire et me drogué, je refuse qu'Andy y touche. Je ne veux pas qu'elle devienne comme moi, ca me ferait trop de mal de la voir se détruire comme je le fais avec moi même. Finalement, je ne suis pas restée bien longtemps à cette fête. Il y avait ces deux mecs qui n'arrêtent pas de me draguer, ou que j'aille. Juste pour me mettre dans le leur en réalité. Mais la seule personne avec qui je partage le mien de temps en temps c'est ma Andy. Elle sait qu'elle peut toujours compter sur moi. A cette soirée, je n'ai pas trop bu, ni même fumer. Pour une fois je vais pouvoir rentrer sans être défoncée avant. Je vais pouvoir savoir ou j'attéris. Après avoir fait comprendre à ces deux mecs qu'ils ne m'auront jamais, je suis partie de la soirée, toute seule et je me suis eclipsée une fois à l'abri des regard.

Voilà que j'attéris dans le salon du manoir. C'était pas trop là ou je voulais aller mais c'est pas mal. Je passe par la cuisine pour prendre une bouteille d'eau avant de monter les escaliers et rejoindre ma chambre. Je tente de faire le moins de bruit possible, mais le sol grince et mes talons ne sont pas démontables. Une fois dans celle ci, je me déshabille entièrement pour me retourner nue dans ma chambre. Si un de mes frères, ou mon père arrive, ils auraient une drôle de surprise. Par la suite je file dans ma salle de bain pour me refaire une toilette, passer un peu d'eau sur le corps pour me rafraichir. J'enfile mon pyjama, un grand t-shirt blanc avec écrit " M&A", c'était un t-shirt que j'avais fait il y a deux avec Andy lors de la fête du lycée. Il est toujours aussi grand, m'arrivant au dessus des genoux. J'enfile juste un boxer noire et me voilà prête a filer sous les draps. Ce que je fis comme une masse.

La fatigue se faisait sentir, et mes yeux se fermaient déjà quand j'entendis quelqu'un pousser la porte de ma chambre. Je ne bouge pas, je laisse faire et si c'est un de mes frères, j'aurais regarder ce qu'il fichait dans MA piaule. Mais ce n'est que ma Andy. Elle a eu la trouille et elle vient se réfugier dans mon lit, comme toujours. Si sa mère n'était pas la, c'est moi qu'elle venait voir. Je faisais pareil, et aujourd'hui, c'est toujours elle que je file voir quand j'ai peur le soir. Je sentis ses bras passer autour de moi et je me mis a frissonner. J'adorais ce contact. Ça peut vous paraitre dingue mais mon cœur s'emballe à chaque fois qu'elle est près de moi. Je pose mes mains sur les siennes et les caresse de mon pouce. Puis finalement je me retourne pour lui faire face, lui souriant doucement.

« Raconte moi ce qu'il se passe. »

Comme si je pouvais deviner qu'elle a psychoté en m'entends rentrer après tout, je suis pas télépathe moi. Je pose mes lèvres sur son front pour un petit baiser réconfortant et je la garde dans mes bras.

A peine Andreas avait passé ses mains autour de la taille de sa cousine qu’elle sentait les mains de cette dernière venir se poser sur les siennes. Elle avait la peau douce, et la caresse de son pouce sur sa main mettait la brunette dans un état étrange. Puis, Mélinda finit par se retourner pour se retrouver face à Andreas qui affichait un petit sourire, maintenant qu’elle se trouvait dans le lit de sa cousine, elle n’avait plus vraiment peur, se sentant même ridicule d’avoir réagit de la sorte, mais se retrouver seule dans une si grande maison, ce n’était jamais rassurant.

« Raconte moi ce qu'il se passe. »

Andreas ferma les yeux lorsqu’elle sentit la blondinette venir poser ses lèvres sur son front, c’était doux, agréable et surtout, cela électrisait Andy. C’était étrange, mais par moment, Mélinda donnait envie à la jeune Halliwell, elle la trouvait magnifiquement belle, c’était surement la personne qui la connaissait le mieux, qui déchiffrait en un regard son état d’esprit. Par moment, les deux jeunes femmes n’avaient pas besoin de mots pour se comprendre, en un regard complice, en un sourire ou bien en une petite moue, elle savait parfaitement bien ce que l’autre pensait.
En ce moment, Andreas gardait cependant beaucoup d’émotions pour elle, le retour de son père au manoir l’avait quelque peu perturbée, elle ne savait plus quoi penser. Ce père qui l’avait abandonné à sa naissance, revenait dans sa vie dix huit ans plus tard. Il lui était impossible de faire comme si de rien n’était, Andy était forcement bouleversée par ce retour et elle n’avait pas vraiment envie d’en parler. C’était comme quelque chose qu’elle devait démêler toute seule, une choix à faire par elle-même.

« -J’ai encore regardé des films d’horreurs toute seule !! »

Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait cela, et ce n’était pas la première fois qu’elle filait se réfugier dans le lit de sa cousine lorsqu’elle sentait qu’une présence à ses côtés était nécessaire sinon, elle n’arriverait pas à fermer les yeux de la nuit.

« -Je regrette presque de ne pas être venue avec toi. Tiens, au fait, comment été ta soirée ? »

Andreas venait de remarquer que sa cousine paraissait sobre et clean, avait-elle été à cette soirée ? D’habitude, lorsqu’elle revenait, Andy devait souvent aller la coucher car la blondinette n’arrivait plus à mettre un pied devant l’autre sans un minimum d’aide.
Elle se rappel d’une fois où Mélinda n’avait pas arrêté de répéter pendant au moins dix minutes à quel point elle l’aimait, c’était surement ce jour là que Méli avait le plus bu. Lorsqu’Andy l’avait ramené dans sa chambre, Méli les avait fait basculer toutes les deux sur le lit et elles s’étaient retrouvées l’une sur l’autre en rigolant à gorge déployée.

« -As-tu beaucoup dragué ? » demandé Andreas en ayant un petit rire qui cachait en réalité une grande curiosité.

Bien protégée dans les bras de Méli, Andreas eut un soupire d’aise, elle se sentait si bien contre elle. Ce n’était pas la première fois que les deux cousines se trouvaient dans cette position, pourtant, plus le temps avançait et plus Andy ressentait des émotions différentes à son contact. Il lui prenait par moment l’envie de faire glisser ses doigts sur la peau pâle de sa cousine, de venir redessiner les moindres formes de son corps. Elle tentait de faire abstraction des images qui lui venaient en tête en se disant qu’elles étaient cousines, que c’était normal d’avoir besoin d’elle à ses côtés mais que par moment elle allait un peu loin dans ses pensées…
Une des mains d’Andy vint se nicher dans le cou de la jeune femme, elle aimait sentir les battements du cœur de Méli à cet endroit, allait savoir pourquoi.

« -Tu m’as manqué ce soir ma belle ! »

« -J’ai encore regardé des films d’horreurs toute seule !! »

Je lache un petit rire à sa confession. Pourquoi n'attend t-elle jamais que je sois la pour regarder des films d'horreur ? Au moins je peux la rassurer et la câliner dans ses moments là. Quoi que j'aime quand elle arrive dans mon lit toute paniquée. Je lui souris, assez amusé tout de même et je secoue le minois. Je ne dis rien pour cela, je n'avais pas besoin de parler. Le fait de l'avoir dans mes bras parlait pour moi. J'écoute sa voix, douce et tendre. Je ressers mon étreinte autour d'elle et je pose mon front contre son épaule. Voilà qu'elle enchaine sur ma soirée. Soirée merdique vu qu'elle n'était pas là pour m'accompagner. Pour preuve, je sais toujours ce que je raconte alors qu'en générale je suis totalement à l'ouest. Comme la fois ou je lui disais à tue-tête que je l'aimais. Si seulement elle avait compris ce que je voulais lui avouer. Enfin, c'est ma cousine et je ne peux pas forcement l'aimait d'une façon passionnel et tendre. Mais je suis sur que ca me permettrait de me reprendre, de savoir qu'il y a quelqu'un qui m'aime. Hô je sais qu'elle m'aime pour ce que je suis, qu'elle accepte mes qualités et mes pires défauts, qu'elle accepte que je tombe et que je ne me relève que pour elle.

« -As-tu beaucoup dragué ? »

Voilà un nouveau rire qui s'échappe de mes lèvres alors que j'ouvre les yeux doucement pour la regarder. Le sourire reste sur mes lèvres et celles ci viennent poser un baiser sur son front.

« Tu sais.. Sans toi cette fête était pas très cool. J'ai bu quelques bières,fumer quelques clopes et rien d'autres. Je me demandais toujours ce que tu faisais, si tu ne t'ennuyé pas de trop. »

Ho ca oui, mes pensées étaient toujours pour elle. Je garde le sourire mais voilà que je frissonne quand elle glisse sa main sur ma nuque. Il y a des choses qu'elle ne sait pas. Comme les caresses qu'elle m'offre qui ne font qu'accélérer les battements de mon cœur et les pensées souvent... Tordues, que j'ai envers elle. Je dois me mettre, dans un coin de ma tête, qu'elle est ma cousine et que jamais sa ne dépassera ce stade. Et pourtant, je ne compte plus les fois ou, quand on dormait ensemble, j'aurais aimer l'embrasser, la toucher, passer mes mains le long de sa peau délicate et de ses cheveux soyeux. Et je me refuse de lui avouer. Elle risquerait de ne plus vouloir me voir. Je préfère me dire que jamais je ne pourrais réaliser le rêve que je fais quand elle est à mes cotés. Je pousse un soupir à cela, embrassant sa joue avant de reposer sa tête contre l'oreiller, proche d'elle.

« -Tu m’as manqué ce soir ma belle ! »

Si seulement elle savait que c'était réciproque. Quoi que je vais le lui dire après tout ca, c'est pas bizarre.

« Toi aussi tu m'as manqué ma Andy.. »

Au rire amusé de Mélinda quand elle lui confessa qu'elle avait regarder des films d'horreur et que c'était la raison pour laquelle elle se trouvait dans un tel état, Andy fit semblant de se renfrogner, elle n'était pas du tout vexée par la réaction de sa cousine, elle savait bien que ce n'était pas méchant, mais, elle prit tout de même son air boudeur, juste pour embêter la blondinette.
Andreas aimait lui faire croire qu'elle boudait, juste pour voir les tentatives de Mélinda pour se faire pardonner, dans ces moments là, la jeune Halliwell en profitait énormément. Ce n'était pas réellement gênant dans le sens où l'une comme l'autre aimait se taquiner chacune à sa manière cependant.

Andy ferma les yeux au contact des lèvres de Méli sur son front, c'était si agréable qu'elle voulait que cela dure un peu plus longtemps. Quoi de mieux que de se trouver auprès d'une personne chère à notre coeur? Andy n'était pas très heureuse en amour, mais qu'importe puisqu'elle avait SA Mélinda auprès d'elle qui comblait tous les manques d'affection qu'elle pouvait ressentir. Se retrouver ainsi dans ses bras, à se faire câliner n'était pas chose rare entre les deux jeunes femmes qui étaient très tactiles entre elles. Surement parce qu'elles avaient besoin de sentir qu'il y avait quelqu'un auprès d'elle.

« Tu sais.. Sans toi cette fête était pas très cool. J'ai bu quelques bières,fumer quelques clopes et rien d'autres. Je me demandais toujours ce que tu faisais, si tu ne t'ennuyais pas de trop. »

La soirée n'avait pas été folichonne non plus pour la brunette, elle ne s'était pas ennuyée, mais elle n'avait pas non plus passer la soirée de sa vie. Mais Andy sourit, entendre sa cousine lui dire que sans elle, les soirées n'étaient pas intéressantes, cela faisait toujours plaisir. Un petit sourire vint animé ses lèvres, puis elle fit un clin d'oeil à la blondinette.

« Promis, la prochaine fois, je viendrais! On se fera la meilleure soirée de notre vie!! On s'en souviendra toute notre vie, ou justement, on ne pourra pas s'en souvenir tellement on aura bu. »

Andreas n'était pas une grande buveuse, mais elle aimait de temps en temps s'amuser, boire quelques verres, ce qui la mettait souvent très rapidement dans un état second. Elle tenait mal l'alcool contrairement à Mélinda, qui avait plus l'habitude qu'elle. D'ailleurs, cette dernière empêchait qu'Andy boive de trop, mais la brunette avait la technique pour faire plier sa cousine. D'abord la faisait boire elle, et quand cette dernière était soule, elle pouvait tranquillement siroter tous les verres qu'elle souhaitait.

« Toi aussi tu m'as manqué ma Andy.. »

Son sourire s'élargit, Andreas aimait à entendre ce genre de phrase de la bouche de sa cousine, c'était réconfortant et cela lui donnait un petite décharge dans le corps. Rapidement, elle fit une grimace à la jeune femme avant de dire.

« Oui, mais moi encore plus ! D'ailleurs, c'est bien connu, c'est moi qui t'aime le plus ! »

Andy se doutait que cette phrase allait faire réagir Méli, cela ne pouvait être autrement, ou alors, cela voulait dire que sa cousine avait aussi envie de la taquiner. Mais en disant cela, Andreas était réellement sincère, même si elle faisait passer cela pour de la rigolade, elle était persuadée qu'elle éprouvait plus de sentiments pour sa cousine que l'inverse, ce qui la désolait par moment. Être autant accrochée à une personne, ce n'était pas forcement très bon...

Hann elle boude ! Voilà que je ricane un peu et pose mes lèvres sur sa joue a plusieurs reprises pour me faire pardonner. je sais qu'elle fait ça pour me taquiner, je le lui fais souvent aussi mais ca me donne toujours une excuse pour lui faire de papouille.

« Promis, la prochaine fois, je viendrais! On se fera la meilleure soirée de notre vie!! On s'en souviendra toute notre vie, ou justement, on ne pourra pas s'en souvenir tellement on aura bu. »

C'était la meilleure façon de me faire sourire. J'aimais savoir qu'Andy était avec moi alors de ces soirées. Pourtant, je n'aime pas la voir boire, je ne veux pas qu'elle se mette dans les mêmes états que moi. Du coup, quand elle parle de boire je grimace un peu, resserrant mon étreinte. mes bras autour d'elle la serrant un peu plus sans l'étouffer pour autant et ma tête se cale au creux de son cou. Je ferme les yeux un instant. Et je me repose simplement en respirant doucement son parfum. Elle sentait super beau au naturel, sans parfum ni autre truc parfumé. C'était agréable de l'avoir près de moi. Andy était celle qui comptait le plus pour moi, plus encore que mes parents ou mes frères et Dieu sait que je les adore mais avec Andy, il y a un sentiment plus fort. C'est peut être le fait d'avoir grandit ensemble, d'avoir toujours été avec elle, de savoir qu'elle me comprend quelque soit ce que je pense. Andy c'est mon rayon de soleil après tout.

« Oui, mais moi encore plus ! D'ailleurs, c'est bien connu, c'est moi qui t'aime le plus ! »

Ho la vilaine. Je lui fait de gros yeux et finalement je viens glisser mes mains sur ses hanches pour les chatouiller un peu. Je ricane un peu en lui tirant la langue, la poussant un peu pour finalement venir au dessus d'elle. Je lui attrape finalement les poignets pour les relever au dessus de sa tête en les tenant d'une main. L'autre main glisse le long de ses bras, descendant et effleurant sa poitrine sans vraiment le faire exprès puis le long de sa hanche avant de la chatouiller. J'avais légèrement rougit quand ma main a effleurer sa poitrine. Ca m'avait donner une décharge dans le corps, des frissons agréables. Mais bref, je la chatouille doucement en lui tirant la langue puis finalement je lui dis.

« Tu as raison, je sais que tu m'aime plus que moi je t'aime. Mais tu compte pour moi plus que je ne compte pour toi... On est quitte beauté ! »

un petit sourire et finalement je lâche ses mains mais je reste au dessus d'elle, mes mains poser a coté de la tête de la demoiselle en face de moi. Je lui souris doucement alors que des pensées malsaine pour moi, sa cousine, ne viennent me frapper l'esprit. J'aimerais là, me baisser un peu et poser mes lèvres sur les siennes mais... Je ne peux pas, et puis, elle risquerait de fuir.. De me fuir, et je ne le supporterais pas.

Immédiatement, Méli réagit à la petite phrase taquine d'Andy, ce qui plut à cette dernière, elle aimait bien voir ce genre de réaction chez sa cousine, cela prouvait à quel point elles tenaient l'une à l'autre. La chose à laquelle ne s'attendait pas la brunette, s'était de se faire attaquer par la suite à coup de chatouillis.
Elle était plus que chatouilleuse, il suffisait d'un effleurement pour qu'elle se mette à rire, et Mélinda le savait parfaitement. C'était une vraie torture de se faire chatouiller sans pouvoir se défendre, et Andy gigoter dans tous les sens pour essayer d'échapper aux mains de la blondinette, mais il n'y avait rien à faire. Ce fut encore pire lorsque Méli décida de lui bloquer les deux poignets au dessus de sa tête, Andy ne pouvant plus faire la moindre geste.
Elle ne lâcha pas sa cousine du regard tout le long de cette caresse qui n'en était pas vraiment une et qui se termina par de nouvelles chatouilles. Elle trouva cela agréable cette main qui glissait sur son corps, mais rapidement, Andreas rigolait de nouveau sous les chatouilles de sa cousine, elle se tordait dans tous les sens, riant à gorge déployée, n'arrivant même pas à supplier sa cousine d'arrêter.

« Tu as raison, je sais que tu m'aime plus que moi je t'aime. Mais tu compte pour moi plus que je ne compte pour toi... On est quitte beauté ! »

Mélinda à cheval sur elle, Andreas avait un grand sourire sur les lèvres, surement encore l'effet des chatouilles sur son corps, d'ailleurs, elle respirait avec de grande inspiration, essayant de calmer les battements de son coeur.

Les yeux toujours plongés dans ceux de Mélinda, la brunette trouvait la situation presque naturelle, pour elle, il n'y avait rien de choquant ou de dégoutant à être aussi proche physiquement de sa cousine, elle avait même à présent envie de toucher son corps, parcourir ses formes, faire glisser ses doigts sur ce corps si menu qui se trouvait sur elle.

« Tu es magnifique Mélinda ! Je ne comprends pas que tu sois encore célibataire ! » lâcha Andreas qui tentait bien que mal de cacher ce désir naissant.

Délicatement, elle défit une main de l'emprise de sa cousine pour venir la poser sur les hanches de la belle blondinette, elle avait presque envie de l'attirer contre elle, l'enlacer étroitement dans ses bras, mais un bruit attira son attention. Un bruit qui venait de l'étage au dessus, qui n'était autre que la chambre d'Andreas, et la jeune femme savait parfaitement qui cela pouvait être.

« Gabriel !!» râla t-elle. «Ne me lâchera t-il donc jamais !! »

Elle n'avait jamais avoué à Méli le baiser qu'ils avaient échangé un soir, car elle savait que sa cousine n'entretenait pas forcement de bonne relation avec l'être de lumière, ce qu'elle trouvait dommage, car elle les aimait beaucoup tous les deux.

J'étais... Plongée dans un rêve. Entre la fiction et la réalité et je ne savais plus dans quel monde j'étais vraiment. J'étais là, au dessus d'elle, sentant son corps contre le mien et plus encore. Mon cœur s'affolait rien qu'en la regardant, rien qu'en l'écoutant me parler. Sa voix était mélodieuse, son corps était chaud et si doux. Je ne sais pas par quel miracle j'ai réussi a me retenir de lui sauter dessus depuis toutes ces années. Je lui adresse un sourire alors que je stop les chatouilles car je sais qu'elle ne survivra pas longtemps si je continue. Je la fixe, et mes pensées s'envolent pour laisser place à des pensées malsaines que je pourrais avoir envers ma cousine. A la voir ainsi, mes mains lui tenant ses poignets, les caresses innocentes que je peux faire par la suite, j'avais qu'une envie, l'embrasser. Prendre ses lèvres avec les miennes et déjà, sans vraiment faire attention, mes lèvres s'approchent des siennes. Elle se mise à parler et c'est cela qui me fait reprendre mes esprits et reculait mes lèvres sans avoir eu le temps de gouter aux siennes.

« Tu es magnifique Mélinda ! Je ne comprends pas que tu sois encore célibataire ! »

Je ne pouvais m'empêcher de rougir en l'écoutant, posant finalement ma tête contre sa poitrine et écoutant son cœur en fermant les yeux. J'adorais ses compliments, ca me faisait toujours quelques choses, une sensation de bien être qui envahit mon cœur et se propage dans tout mon corps pâle. Elle me trouve magnifique, et c'est tout ce qui compte, les autres je m'en moque bien après tout. Hm, et si je suis célibataire c'est simplement parce que les personnes qui m'attires ne font pas attention à moi, pas de la même manière que je l'espère. C'est comme avec elle, si elle savait à quel point j'aimerais plus qu'un câlin. Mais ca me convient totalement, moi allongée sur elle à écouter son cœur battre. Finalement, je marmonne pour lui répondre.

« Je te retourne le compliment ma Andy ! Disons que je n'ai pas encore trouvé chaussure à mon pied.. Et toi ? Pourquoi une demoiselle si belle et si gentille que toi est encore célibataire ? »

De toute façon, je ne la laissera pas aller avec un autre que moi, fille ou garçon, peu importe. Andy est à moi, c'est MA Andy et personne ne me l'enlèvera. je suis un peu égoïste sur le moment, je sais mais je ne supporterais pas de vivre avec Andréas loin de moi. J'ai grandis avec elle, fait les plus belles conneries avec elles, dormis pendant des années avec elle... Ma vie est simplement faite pour être avec elle.. Mais ca, peut de personne ne le comprend ou essai de le comprendre un peu. Mais encore une fois, mes esprits reviennent.

« Gabriel !! Ne me lâchera t-il donc jamais !! »

Je hausse la tête pour la regarder en quittant sa poitrine qui confortable qui me faisait un oreiller. Je hausse un sourcil, et encore plus en entendant le nom de Gabriel. Il veut quoi celui là ? Enlever ma Andy ? Dans ses rêves ! Je l'a garde. Pour être sur que celle ci ne quitte pas mon lit et ma chambre, je pris une petite moue et posa même un baiser ou je pouvais.. Sur sa poitrine, trop la flemme de remonter à sa joue. Et puis moi, ca ne me dérange pas d'embrasser sa poitrine, elle est si adorable.

« Tu reste là hein ? T'y vas pas.. Tu dors avec moi ! »

« Je te retourne le compliment ma Andy ! Disons que je n'ai pas encore trouvé chaussure à mon pied.. Et toi ? Pourquoi une demoiselle si belle et si gentille que toi est encore célibataire ? »

A vrai dire, Andreas s’était déjà posé la question : mais pourquoi diable ne trouvait-elle personne ? Et la réponse lui avait sauté rapidement au visage, parce qu’elle n’était tout simplement pas prête, parce qu’elle ne s’imaginait pas dans une relation suivie, tout simplement parce qu’elle repoussait toutes les personnes qui commençaient à percer sa carapace.
Mélinda était la seule à ne pas avoir eut la surprise de voir Andreas disparaitre de sa vie, en même temps, cela serait bien compliqué, mais la brunette avait déjà fait le coup à plusieurs garçons. Dès que cela devenait trop sérieux, elle disparaissait, ne donnant plus la moindre nouvelle. C’était surement la vision du couple de ses parents qui ne lui donnait pas envie de se mettre en couple. Elle avait vu trop de fois sa mère pleurer pour un homme qui était partit alors que sa dernière fille venait de voir le jour… Jamais Andreas ne voudrait vivre ce genre de chose, surement parce qu’elle savait qu’elle ne le supporterait pas. Elle avait beau faire la tête brulée devant les autres, faire comme si rien ne la touchait, ce n’était pas vrai. La réapparition de son père en était la preuve, elle ne pouvait pas parler de lui sans que toute cette haine qu’elle ressent pour lui apparaisse immédiatement sur les traits de son visage. Elle le détestait, plus que tout, elle ne voulait pas le faire entrer dans sa vie.
Andreas savait que si un jour Méli venait à la blesser, lui faire du mal, elle ne s’en remettrait jamais. Elle ne pensait pas que sa cousine soit capable de lui en faire, mais l’avenir réserve tellement de surprise qu’elle se préparait à tout, même au pire…

Haussant les épaules, Andy n’avait donc pas de réponse à donner à sa blonde favorite, surement parce qu’elle ne voulait pas dire à voix haute ce qu’elle venait de penser. Elle préférait se mentir plutôt que de s’avouer la vérité…

Lorsqu’Andy fit remarquer que Gabriel était la personne qui venait de faire ce bruit, Méli n’eut pas l’air d’être très contente de le savoir, la moue qu’elle afficha sur son visage en disait long. Mélinda déposa un léger baiser sur la poitrine de la brunette qui sentit une décharge se propager dans son corps, elle avait l’impression d’avoir de plus en plus chaud.

« Tu reste là hein ? T'y vas pas.. Tu dors avec moi ! »

Andreas eut un petite sourire, elle était amusée de voir la réaction de Mélinda, et doucement, elle obligea la jeune femme à venir se blottir de nouveau contre elle, en profitant alors pour nicher son visage dans le cou de Mélinda. Elle déposa plusieurs baiser sur sa peau douce, d’abord anodin puis légèrement plus sensuel. Fermant les yeux, Andy profitait de ce parfum agréable qui se dégageait du corps de sa cousine.

« -Promis, je reste là, pour rien au monde je veux le retrouver. »

Elle mentait un peu, malgré tout, elle aimait passer du temps avec Gabriel, mais encore plus avec sa cousine chérie.

« -Et puis, tu es beaucoup plus intéressante ! » ajouta t-elle en déposant un dernier baiser dans son cou.

«Promis, je reste là, pour rien au monde je veux le retrouver. »

Je n'imaginais pas une seule seconde qu'elle puisse me mentir. Andréas est la seule personne aujourd'hui en qui j'ai une confiance aveugle, je sais que jamais elle ne me traira, que jamais je ne pourrais la faire souffrir parce que je l'aime plus que tout au monde. Pour Andy, je donnerais mes pouvoirs, ma force, ma vie. Je sais que c'est parfois idiot de penser ainsi mais Andy n'est pas ma cousine, c'est mon âme sœur, je le sais depuis que nous avons l'âge de comprendre ce genre de chose. Et je suis bien contente qu'elle n'ait aucun petit ami, ainsi, je continue de l'avoir pour moi toute seule. Mais rapidement elle reprends la parole pour échapper un « -Et puis, tu es beaucoup plus intéressante ! » Ça c'est bien vrai. Je suis bien plus intéressant que ce Gabriel à la noix qui veut me voler ma Andy, qu'il approche et je le réduirais en poussière. Enfin.. J'ai pas trop ce pouvoir mais bon, une formule est rapidement faisable. Je souris doucement, restant dans ses bras et contre son corps qui m'attire tant sans y comprendre le sens. Ma tête au creux de son cou et la sienne au creux du mien, je sentais ses lèvres parcourir ma peau ce qui me donnant une série de frisson plus fou les uns que les autres. Comment une fille, non, comment ma cousine pouvait-elle me faire un effet pareil ? J'avais l'impression d'avoir de la fièvre, j'avais très chaud et je savais parfaitement que je n'étais pas malade. C'était elle qui me rendait aussi bouillante, c'était elle qui me donnait des envies soudaines. Mais ces envies ne sont pas autoriser, c'est ma cousine après tout. Et pourtant, je ne pu m'empêcher de laissé un soupir d'aise quitter mes lèvres, surtout quand elle se fit plus sensuelle, plus désireuse que jamais. Je sentais mon corps m'abandonner sous ses délices mais je le sentais en réclamer bien plus. Je glisse une main dans le dos d'Andy, sous son t-shirt, pour le lui caresser délicatement du bout des doigts, passant le long de sa colonne vertébrale alors que je lui offrais mon cou. Une main changea au final de direction, caressant sa hanche si douce.

Puis, prise d'une pulsion, je plaque Andy sur le lit, revenant au dessus d'elle comme un peu plus tôt dans la nuit. Je la regardais, l'admirais avec envie, des étincelles dans les yeux. J'étais rouge, rouge de honte pour les désirs que j'avais envers elle, rouge de désir pour elle, j'avais si chaud. J'hésitai un moment, venant enfouir ma tête dans son cou pour y déposer quelques baisers alors qu'une main avait attraper la sienne pour la serrer délicatement, et que l'autre caresser sa hanche. je ne savais plus ce que je faisais, je ne savais plus qu'elle était ma cousine, pour moi, a ce moment là, elle était simplement celle qui me donnait le sourire, que j'avais envie de rendre heureuse et de combler de plaisir.. Je sais, ce n'est pas mon rôle mais après tout, personne n'y arrive, autant que je le fasse. Mes baisers se font un peu plus insistant, mordillant même parfois sa peau avec délicatesse et descendant sur sa poitrine pour la taquiner de mes lèvres, couverte de son vêtement. J'y dépose quelques baisers, reste attentive à sa réaction puis, je remonte jusqu'à ses lèvres ou je finis par y déposer les miennes doucement, fermant les yeux.

(désolée pour le temps, et la réponse pourrie :s )