Charmed, the ultimate Battle.
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» babies are coming • jared

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» babies are coming • jared Vide
MessageSujet: » babies are coming • jared » babies are coming • jared Icon_minitimeVen 10 Déc - 21:47

» babies are coming • jared 110128033139966322


Un grognement. Ce fut le seul bruit audible dans la petite chambre universitaire. Tout le reste était calme, certaine personne aurait sans doute trouver ça trop calme, mais un dimanche matin ce n’était pas bien étonnant au fond, surtout dans un campus. La plupart des étudiants avaient passé leur soirée dans le centre ville de San Francisco, la plupart étaient rentrés complètement ivres mais d’autres étaient restés dans leur chambre et réviser jusqu’à pas d’heure à cause des examens qui s’annonçaient en même temps que les vacances de noël. Pandore ? Elle ne faisait pas partie de ces deux catégories, du moins pas totalement. Il était vrai qu’elle avait tenté de réviser le plus possible mais la fatigue avait rapidement gagné tout son corps si bien qu’elle s’était tout d’abord endormie sur son bureau, totalement épuisée, avant de se réveiller et de rejoindre son petit lit. L’approche de ses examens ne l’angoissait pas réellement voir même pas du tout, la jeune femme avait tellement de choses à penser que ses examens étaient bien loin derrière elle. Pourtant elle ne les oubliait pas, elle continuait de travailler aussi sérieusement que possible mais c’était devenu assez difficile ces derniers temps. Alors Pandore avait dormi tout simplement, contrairement à la plupart des étudiants sa soirée n’avait pas été bien remplie, c’était même tout le contraire et la demoiselle s’attendait à bien pire une fois que ses enfants seraient nés. L’idée d’arrêter ses études ne cessait de lui revenir en tête, Pandore se connaissait très bien, elle savait qu’avec son futur rôle de mère, son travail comme serveuse au P3 et ses études elle finirait par devenir folle et serait tout simplement bonne à enfermer dans un hôpital psychiatrique. Cependant, ses études lui avaient toujours beaucoup tenu à cœur et arrêter était si difficile, mais elle ne pouvait pas se permettre d’arrêter de travailler, elle n’était peut-être qu’une simple serveuse mais sa paye lui suffisait largement pour vivre, voir même pour avoir son propre appartement si réellement elle arrêtait ses études. C’était cette interrogation qui avait suscité le grognement que la blondinette avait laissé échappé du fond de sa gorge. Il devait déjà être dans les midis et la demoiselle était toujours enfouie sous sa couette à réfléchir à tout ceci. Après le grognement ce fut autour d’un soupire de s’échapper des narines de Pandore, tout ceci lui prenait vraiment bien trop la tête et pourtant elle devait y réfléchir sérieusement car bientôt elle n’en aurait plus le temps.

Bien décidée à ne plus y penser de la journée, la demoiselle sortie sa tête de sous sa couette et balaya la chambre du regard. Il y avait des tas de livres et d’affaires jonchés sur le sol, si les livres lui appartenaient en grande majorité, les vêtements étaient ceux de sa colocataire et Pandore ne préférait même pas savoir pour quelles raisons ils étaient éparpillés partout et mélangés à des vêtements d’hommes. Enfin, elle repoussa définitivement sa couette au pied de son lit, des frissons parcoururent tout son corps lorsque le froid de la pièce vint ronger sa peau. Tremblant légèrement, Pandore se leva de son lit tout en frottant ses petits bras blancs pour se réchauffer et quitta sa chambre sans même jeter un regard sur le lit de sa colocataire, surtout si s’était pour la voir nue avec un des étudiants qu’elle croisait sans cesse. La porte fermée, Pandore s’arrêta net et fit demi-tour pour pénétrer rapidement dans sa chambre, attraper les vêtements qu’elle avait préparés la veille ainsi que ses affaires de toilette pour repartir aussitôt en direction des douches communes. Vivant dans une cité universitaire, Pandore n’avait pas la chance de profiter des douches dans sa chambre, une chose qui ne la dérangeait pas tant que ça ayant l’habitude de partager la douche depuis toujours entre sa mère et sa sœur. Évidemment, l’endroit était désert chose qui plu immédiatement à Pandore car depuis qu’elle était enceinte elle était devenue l’une des femmes les plus pudiques de ce pays. L’eau chaude coulante sur sa peau, la blondinette posa son front sur le carrelage froid de la douche et fermant doucement les yeux, elle profita un long moment de la chaleur de l’eau. Le fait de ne pas avoir des dizaines de filles à attendre derrière la porte permis à Pandore de prendre une douche plus longue que d’habitude mais malgré tout raisonnable et ferma le robinet, se sécha avant de s’habiller. C’était la fin du week-end, une journée qui signait la fin du repos avant le début des semaines d’examens, avant le début du stress que Pandore n’avait pas encore senti lui nouer l’estomac jusque là. La demoiselle comptait donc bien profiter de cette dernière journée de tranquillité pour passer du bon temps dans le centre ville de San Francisco.

S’y rendre fut plus difficile qu’en semaine. Les bus étaient bien moins nombreux en ce dimanche, passant presque que toutes les demi-heure au niveau de la cité universitaire où vivait Pandore et qui était bien plus loin que l’université en elle-même. Malgré tout la sorcière parvint à avoir le sien à temps et arriva sans trop de peine dans le centre ville pour se diriger immédiatement vers un Starbuck. La caféine lui était peut-être totalement déconseillée mais manger leur muffin ne l’était pas et en grande gourmande qu’elle était – surtout depuis les débuts de sa grossesse – elle n’allait sûrement pas se priver de ce petit plaisir. Contrairement à l’endroit qu’elle venait de quitter, le Starbuck était bien plus plein forçant Pandore, emmitouflée dans son manteau, d’attendre à la fin de la longue file d’attente qui la séparait du comptoir. Lorsqu’une personne s’adressa à elle, Pandore donna presque l’impression de débarquer d’un autre monde, ne comprenant pas immédiatement qu’on lui proposait de passer devant, comme quoi même à huit mois de grossesse elle parvenait à oublier qu’elle était enceinte. Souriant et remerciant la personne, la blondinette arriva bien plus rapidement qu’elle ne l’aurait pensé au comptoir et commanda son muffin qu’elle paya avant de quitter l’endroit et de marcher paisiblement dans les rues de San Francisco. Marcher en mangeant n’était pas l’une des choses que les médecins conseillaient le plus et ce pour toute personne vivante, mais Pandore marchait à une telle lenteur que s’étouffer avec un morceau de gâteau serait vraiment de la malchance ! Voyant la rue noire de monde qui se trouvait en face, la demoiselle prit avec tristesse l’une des petites ruelles perpendiculaire, préférant nettement couper par là plutôt que de se cogner à toutes les personnes qui semblaient si pressés qu’on aurait dit que la mort leur courrait après. Mauvaise idée… très mauvaise idée même, mais Pandore n’en eu conscience que lorsqu’elle entendit un bruit étrange provenir de derrière elle et une ombre s’approcher d’elle. Combien de fois ses parents lui avaient répété d’éviter les ruelles, surtout la nuit mais en journée aussi ? Et encore une fois elle n’avait pas écouté leur conseil.

La demoiselle se tourna de manière à voir les deux démons s’approcher d’elle, sourire aux lèvres tant ils étaient fiers de l’avoir prise au piège bien qu’elle doutait qu’ils sachent à qui ils avaient réellement à faire. Cependant, Pandore se surestimait ces derniers temps, oubliant le fait que sa grossesse ralentissait également son énergie au niveau de ses pouvoirs. Elle avait perdu en rapidité à force de ne plus être assez entraînée, à force de ne plus courir après les démons comme elle en avait eu tant l’habitude par le passé. Le sorcier à sa droite fut le plus rapidement, envoyant la petite blonde voler contre le mur auquel elle tournait le dos. Le choc fut difficile, son dos craqua entièrement et Pandore eu comme l’impression que les os de ses jambes s’étaient tous brisés lorsqu’elle retomba au sol. Ce n’était d’ailleurs peut-être pas qu’une impression mais l’un de ses pouvoirs l’avait guérit assez vite mais pas assez pour qu’elle parvienne à se relever avant que le second sorcier ne la soulève en la tenant par la gorge. Ce qu’elle aurait aimé pouvoir s’éclipse à cet instant précis mais à la place son sang se mit à taper sur fort dans ses tempes et dans ses oreilles qu’elle ne parvenait quasiment plus à entendre le bruit des voitures aux alentours. L’air commençait à lui manquer causant une douleur assez vive aux niveaux de ses poumons tandis que sa vision se troublait un peu plus à chaque minute. Malgré tout, Pandore parvint à se concentrer quelque seconde et força la main du sorcier à s’ouvrir, la laissant retomber au sol avant que lui-même se retrouve violement propulser contre le mur d’en face. Une de ses mains portées à son cou et son souffle revenant doucement, elle oublia immédiatement le second sorcier lorsqu’elle sentit que son jeans commençait à se mouiller. Jusqu’à preuve du contraire elle n’était pas tombée dans une flaque d’eau ce qui signifiait qu’une seule chose… Son regard noisette exprimait à présent la panique, non pas qu’elle avait peur du démon qui s’approchait dangereusement d’elle mais plutôt de ce qui risquait de se produire dans les minutes à suivre. Elle venait de perdre les eaux, elle avait tellement paniqué lorsque le sorcier avait commencé à l’étrangler qu’elle avait déclenché l’accouchement, certes prématuré d’un mois mais elle l’avait fait quand même. Voyant l’ombre du dernier démon s’approcher d’elle dangereusement, Pandore ferma rapidement les yeux, se concentra et prononça quelques phrases à voix basse pour ensuite disparaître dans un halo de lumière blanche. Sa réapparition fut tout aussi mouvementée que l’attaque qu’elle venait de subir. De toute manière elle n’avait jamais été douée en formule, malgré tout elle était arrivée à destination et la blessure due à l’attaque du démon lorsqu’il avait remarqué qu’elle lui glissait entre les doigts commença à se cicatriser d’elle-même tandis que ses mains se portèrent immédiatement sur son ventre. Son regard balaya l’endroit où elle était apparue, mise à part elle rien ne semblait avoir reçu le moindre dégât. Pandore se redressa avec douceur même si elle ne souhaitait qu’une chose s’asseoir immédiatement tant son ventre commençait à être douleur. Malgré tout elle serra la mâchoire pour prendre sur elle.

PANDORE Jared ?! Bouge tes fesses j’ai besoin d’aide ! Immédiatement !!

Sa voix était mélangée entre de l’autorité et de la panique, de toute manière comment aurait-elle pu réagir autrement ? Comme quoi finalement elle aurait mieux fait de rester sous sa couette à se demander si oui ou non elle devait arrêter ses études, au moins elle n’aurait pas perdu les eaux au beau milieu d’une ruelle, attaquée par deux stupides sorciers maléfiques qu’elle aurait bien réduit en cendres si elle en avait eu le temps. Mais immédiatement elle cessa de s’énerver mentalement contre elle-même, tout d’un coup préoccupée par une vive douleur dans le bas de son ventre qui même si elle n’avait durée que quelques secondes, fut tout de même assez douloureuse. Bon dieu, ce qu’elle aurait aimé rester dans son lit finalement ou alors rendre visite à sa mère mais vivre tout sauf ce qu’elle commençait à vivre actuellement !


Dernière édition par Pandore Weston H. le Ven 28 Jan - 2:28, édité 1 fois
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» babies are coming • jared Vide
MessageSujet: Re: » babies are coming • jared » babies are coming • jared Icon_minitimeSam 15 Jan - 15:38

[Mille pardons pour le retard !]

    « Quatorze. Quinze. Seize. »
    Ils voulaient jouer au plus con ? Nous allons donc jouer au plus con. Et tandis que l’homme comptait soigneusement le nombre de pompes qu’il infligeait à l’un de ses élèves, son regard se porta sur le chronomètre qu’il avait en main, veillant bien à ce que les autres qui couraient ne trichent pas en coupant par la pelouse. Auquel cas ils se retrouveront à faire trente pompes comme le pauvre essoufflé qui poussait de gros soupirs à chaque fois que ses coudes se pliaient. L’endurance faisait partie du sport, et ils feront tous leurs sept tours de terrain avant de commencer l’entraînement. Et pour ceux qui n’y parviendraient pas avant le temps imparti, se retrouveront à en faire deux de plus. Il s’agissait là de méthodes sadiques (dignes de Jared), mais aussi extrêmement convaincantes pour les jeunes adolescents qu’il entraînait. En même temps, ça leur faisait du bien de courir un peu, ils allaient finir par se rouiller sinon. Une fois les épreuves de départ terminés, Jared leur fit faire quelques exercices d’assouplissement afin qu’ils n’aient pas la mauvaise surprise d’être courbaturés le lendemain. Une fois ses élèves prêt à l’emploi, ils entamèrent les petits numéros plus sérieux et plus en rapport avec la spécialité de leur sport. Aujourd’hui, Jared ne leur apprenait pas de nouvelle prise mais il comptait leur faire perfectionner celle de la semaine dernière. Il remontra l’exemple sur l’adolescent cobaye qu’il prenait souvent pour ses démonstrations. Un bras à gauche de la gorge du garçon, il poussa sa tête vers la droite et en profita pour lui prendre le poignet gauche avec l’autre main, de se placer du côté où l’adolescent ne pouvait plus le voir, de lui donner un coup dans les genoux et de terminer par une clé de bras en faisant tomber son cobaye par terre. Il releva ensuite ce dernier et le relâcha en demandant aux jeunes de se mettre par groupe de deux.

    La séance se passa plutôt bien, à part quelques adolescents turbulents (toujours les mêmes), qui se retrouvaient avec des sanctions épuisantes pour se calmer. Une fois les deux heures passées, il les relâcha après être resté tardivement avec certains d’entre eux avec qui il riait et s’entendait bien. Car malgré toute l’autorité dont il faisait preuve, le maléfique était un entraîneur plutôt cool et apprécié par ses élèves. Il donnait toujours des mauvais conseils, mais des conseils qui plaisaient énormément. Et sa manière d’entraîner respectait toujours les normes du sport. Une fois la salle refermée à clé, il s’étira et se dirigea vers les vestiaires pour se téléporter. Jared jeta ses affaires dans le panier de linge sale, se disant qu’un jour il s’en occupera. Il retira tous ses vêtements, ayant atterri dans sa salle de bain, puis rentra dans sa douche pour se désaltérer. Alors qu’il commençait à chanter du Muse sous l’eau quasi brûlante qui lui coulait sur la peau pour rincer son gel douche, un gros boucan dans la pièce lui fit éteindre l’eau. Son colocataire Bradley imitait un éléphant, peut-être ? Apercevant une silhouette à l’extérieur, Jared défonça la porte de sa douche d’un coup de pied et sortit pour reconnaître la douce dulcinée sur qui il veillait depuis plusieurs mois.

    « Jared ?! Bouge tes fesses j’ai besoin d’aide ! Immédiatement !! »

    Chef, oui chef ! L’homme n’eut qu’à la reluquer de haut en bas et admirer la belle tâche mouillée entre les cuisses de la jeune femme, pour comprendre que quelque chose n’allait pas. Il songea d’abord qu’elle s’était urinée dessus, mais elle n’aurait pas débarqué ici comme une dingue si c’était le cas. Il la fixa et la sonda afin que son esprit le renseigne un peu mieux, parce que les hommes avaient toujours un peu de mal à comprendre ce genre de chose. ELLE A PERDU LES EAUX !
    « Bouge pas ! » s’exclama le Tarzan nu en prenant le bras de Pandore et en se téléportant directement dans sa chambre pour la faire assoir sur le lit. Il avait l’air fin, trempé de la tête aux pieds et mouillant tout sur son passage. L’homme était en train de paniquer. Tandis qu’il disparut de nouveau pour se sécher et aller s’habiller, son clone débarqua près de son amie proche pour lui apporter un verre d’eau et s’occuper d’elle. Une fois prêt et habillé il réapparut près de la douce maman (il était tellement affolé qu’il n’arrêtait pas d’apparaître et de disparaître. Lui qui pourtant était réputé pour garder son sang-froid…)

    « J’t’emmène à l’hôpital ! » s’exclama-t-il une fois habillé en enlaçant maladroitement la jeune femme et en faisant disparaître le clone qui exécutait tous les désirs de Pandore. L’homme les téléporta tous les deux dans l’enceinte de l’hôpital, au milieu du hall et sans se soucier de l’effet de surprise qu’il prodiguait aussi. Serrant Pandore contre lui, parce que là il était totalement persuadé que bébé un et bébé deux arrivaient, que c’était la fin du monde, qu’on allait tous mourir et qu’il devait absolument la soutenir parce qu’elle tiendrait pas debout toute seule – pourquoi les hommes paniquent-ils toujours plus que les femmes dans ce genre de situation ?

    « MA FEMME ACCOUCHE ! » cria Jared avant de voir des infirmières accourir vers eux avec une civière pour s’occuper de Pandore. Il voulait les suivre, mais on lui demanda s’il était bien le mari et le père. Pour toute réponse, il colla son poing dans la tête du médecin et courut rejoindre Pandore pour lui prendre la main, là où on l’emmenait pour qu’elle accouche…

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MessageSujet: Re: » babies are coming • jared » babies are coming • jared Icon_minitimeDim 23 Jan - 23:10

Les douleurs étaient de plus en plus vives et de plus en plus rapprochées. La jeune femme savait parfaitement ce que ça signifiait, elle savait de quoi il s’agissait : les contractions, signe qu’elle allait accoucher dans les minutes qui allaient suivre… comme si elle ne s’en était pas déjà doutée lorsqu’elle avait perdu les eaux. Ses jambes commençaient à trembler comme des feuilles, Pandore avait du mal à tenir debout toute seule, se forçant à se rattraper au premier meuble qu’elle rencontrait afin de pouvoir rester un minimum droite aussi difficile que ça pouvait l’être. Le reste de son corps ne mit pas de temps à suivre, surtout ses mains, la blondinette ressemblait à une feuille d’arbre en automne, tremblante et secouée par le vent frai sauf que là… là il s’agissait de ces fichues douleurs au bas de son ventre. Bon dieu qu’elle espérait que Jared se dépêche, elle avait besoin de son aide bien plus qu’auparavant. Évidement qu’il était le premier à qui elle avait pensé lorsqu’elle avait comprit ce qui lui arrivait, il était le père des enfants qu’elle allait mettre au monde, il avait le droit d’être là mais surtout, oui surtout ! Il se le devait puisque de toute manière Pandore ne lui laissait guère le choix. Rapidement, son souhait fut comme réalisé. La jeune sorcière aperçue vaguement la silhouette du jeune homme se diriger droit vers elle, dieu soit loué ! Malheureusement elle avait du mal à distinguer nettement les traits du jeune homme, les douleurs lui faisaient bien trop mal pour qu’elle puisse se concentrer sur autre chose que sa respiration. Il fallait qu’elle reste calme, qu’elle respire doucement pour tenter de faire disparaître un minimum ces douleurs. Cependant, sa vision était devenue floue, elle n’était pas une petite nature mais elle détestait avoir mal et le plus souvent son corps avait une réaction bien radicale : il la forçait à perdre connaissance et Pandore sentait que tout les signes allaient dans cette direction. Tenant toujours fermement le bord du meuble qui lui permettait de rester debout, Pandore releva malgré tout la tête, forçant légèrement sur ses yeux pour pouvoir voir les traits du visage de Jared. Pendant quelques instants, le jeune sorcier sembla tout aussi perdu qu’elle lorsqu’elle avait comprit ce qui lui arrivait. « Bouge pas ! ». La bonne blague ! Il voulait qu’elle aille où ? Est-ce qu’elle avait l’air de pouvoir bouger de toute manière ? Son corps tout entier était en train de trembler, un geste vers l’avant ou vers l’arrière et la jeune femme se serait écroulée sur le sol.

Pandore resta donc immobile, laissant Jared la rejoindre bien rapidement avant d’avoir la nette impression de se faire téléporter. Ce n’était pas vraiment le moment d’utiliser ce pouvoir sur elle, il avait surtout comme effet de lui donner la nausée actuellement. Mais au moins, il fallait avouer que c’était bien plus rapide et bien moins dangereux que de marcher jusqu’à la chambre du jeune homme, on ne sait jamais… peut-être aurait-elle pu accoucher sur le chemin. Vacillant légèrement, Pandore se rattrapa au bras de Jared afin de rester debout sur ses deux jambes mais surtout en équilibre pour finalement se concentrer de nouveau sur sa respiration tandis que sa main se portait une nouvelle fois sur le bas de son ventre. À côté de ça les attaques de démons étaient réellement une partie de plaisir ! Le fait de voir le jeune homme paniquer et courir dans tous les sens n’arrangea rien. Pandore avait presque la tête qui tournait et due s’asseoir sur le lit de Jared afin d’éviter de faire un face à face avec le sol de la pièce. Le charmant jeune homme eu malgré tout la bonté de faire apparaître un de ses clones pour prendre soin d’elle, Pandore avala même d’un trait le verre d’eau qu’il lui tendit, restant assise sur le lit le temps que Jared termine de se préparer. Lorsque enfin ce dernier fut près il prit place à côté d’elle la forçant à se lever. « J’t’emmène à l’hôpital ! ». Enfin quelque chose d’utile ! Pandore était déjà impatiente d’y être, de mettre ses enfants au monde et de retrouver un semblant de vie normale… oui enfin façon de parler bien évidemment ! Pandore allait être mère, la mère de jumeaux qui allaient lui prendre tout son temps et toute son énergie sans aucun doute. Son regard vert noisette se posa sur le visage inquiet et paniqué de Jared avant qu’elle ne croise son regard bleu électrique qui avait toujours eu comme effet de lui couper le souffle. Sans réfléchir plus longtemps, la sorcière s’agrippa au jeune homme lorsqu’elle le sentie l’attraper avant de disparaître et d’apparaître en plein milieu de l’hôpital. Certaines personnes allaient sérieusement penser devenir folles, mais Pandore avait autre chose à penser que de se préoccuper de ce que pouvaient bien voir et penser les personnes présentent dans l’hôpital.

« MA FEMME ACCOUCHE ! ». Ce fut comme instinctif ! Pandore tourna brusquement la tête vers Jared, fronçant légèrement son nez pour le regarder avec étonnement, pouvait-on réellement la blâmer ? Il venait de la présenter comme sa femme, décidément cette histoire d’accouchement lui avait fait perdre la tête ! Mais la jeune femme cessa bien rapidement de penser à tout ceci lorsque plusieurs infirmières vinrent l’entourer, la prenant en charge avec une grande rapidité. Placer sur un brancard, Pandore tenta de ne plus prêter attention à toute l’agitation qu’il y avait autour d’elle ce qui ne fut pas bien difficile tant elle paniquait. Aucun doute, la jeune femme aurait échangé sa place avec n‘importe qui d’autre à ce moment précis, elle aurait largement préféré être tranquillement dans son lit, bien au chaud sous sa couette sans avoir à penser aux douleurs qui allaient suivre. Oh ! Bien sûr elle préférait largement accoucher à l’hôpital que dans sa petite chambre étudiante ou au manoir comme Piper, mais ça ne faisait pas disparaître sa peur de l’accouchement pour autant, d’autant plus qu’elle savait que ça allait être douloureux. Rapidement, la blondinette balaya les alentours du regard à la recherche de Jared qui avait tout d’un coup disparu de son champ de vision avant qu’elle ne l’aperçoive un peu plus en arrière en train de discuter de vives voix avec un infirmier avant de lui mettre un poing. Elle suivit le retour du jeune homme près d’elle du regard, lui adressant un léger sourire tout en remettant une mèche blonde derrière son oreille avant de laisser sa main glisser dans celle de Jared, la serrant quelque peu lorsqu’une nouvelle douleur vint lui arracher une grimace.

PANDORE Jolie droite !

Son sourire fut plus imposant cette fois-ci, faisant disparaître toutes traces de douleurs ou de craintes de son visage. Pandore se sentait déjà plus rassurée maintenant qu’elle savait que Jared n’allait pas la lâcher d’une semelle. Son regard resta posé quelques minutes de plus sur le visage du sorcier avant que ses yeux n’aillent se concentrer sur les dalles du plafond qui défilaient à grande vitesse. Changée avant d’aller au bloc pour accoucher – avouons qu’accoucher en jeans n’était pas des plus pratiques – Pandore commençait à sentir l’angoisse monter, lui nouant l’estomac tandis que de nombreuses personnes en blouse bleu et au masque blanc se penchaient sur elle. On ne leur avait jamais dis qu’ils ressemblaient à des psychopathes ou des tueurs en série ? Pandore ne pu s’empêcher de critiquer mentalement tout ce qui l’entouraient afin de cesser de stresser comme elle le faisait actuellement. Enfin, une infirmière, jeune à en croire le timbre de sa voix, vint près d’elle ne cessant d’essayer de la rassurer avant que le travail ne commence. Ses mains agrippèrent le bord du lit avec une telle force que la jointure de ses os ressortie laissant sa peau devenir d’un blanc très pâle tout comme son visage. En parfaite jeune femme, Pandore exécuta le moindre des ordres qu’on lui donnait bien trop impatiente de pouvoir se sentir comme libre, d’entendre les pleures de ses enfants qui signeraient la fin de sa grossesse. « Poussez mademoiselle ! Allez ! ». Pandore releva la tête vers le médecin qui ne cessait de lui répéter encore et toujours les mêmes ordres. Les traits de son visage se durcirent tandis qu’elle fronçait les sourcils, fusillant par la même occasion le médecin du regard.

PANDORE Qu’est-ce que vous croyez que je fais ? Une partie de scrabble peut-être ?

Pandore ou l’art et la manière d’être agréable en toute situation ! Le médecin la regarda quelques minutes sans parvenir à répliquer quoi que ce soit, la jeune femme lui avait tout simplement coupé l’herbe sous les pieds ! Donnant ensuite l’impression d’enfin redescendre sur terre, il se concentra de nouveau sur l’accouchement de Pandore… Pandore qui avait de plus en plus l’impression de mourir de minute en minute. Ce calvaire n’allait donc jamais cesser ?
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