I would like to see you dead •• pv Tala & Duncan

A San Francisco, comme dans toutes les autres grandes villes du monde, les rues et ruelles étaient nombreuses, et pas toujours bien famées. Après tout, il faut bien que chacun s'y retrouve et y ait plus ou moins sa place, c'est ça aussi, vivre en communauté et faire partie d'une seule et même Société. Pour des personnes comme Eden, l'existence de ces petits coins dans lesquels il ne vaut mieux pas se retrouver était une aubaine à saisir lorsque l'on voulait régler quelques comptes sans avoir à forcément descendre en Enfer, surtout quand les individus à châtier n'avaient pas mis un seul pied dans votre royaume souterrain. De plus, cela leur prouvait que vous étiez partout, et que votre courroux n'avait donc aucune limite, que même "chez eux", vous pouviez sévir. Eden était connue pour être une monarque des Enfers cruelle et sans pitié, abattant implacablement ses sanctions lorsqu'elle avait quelqu'un dans le viseur ou qu'on l'avait forcé, par un acte, une parole ou une attitude, à intervenir. Mais parfois, il lui suffisait d'être de méchante humeur pour décider de se faire un peu la main, comme elle aimait à le dire. Elle demeurait juste dans ses actes, sauf lorsqu'elle avait passé une mauvaise journée, ou que quelqu'un lui tapait sur les nerfs depuis bien trop longtemps. Dans ces cas de figure là, elle rangeait au placard toute retenue et toute lueur de réflexion pour laisser paraître son petit côté capricieux et despotique. Aujourd'hui, c'était Tala qui avait décroché le premier prix à la loterie. La jeune femme faisait quelque concurrence à Eden depuis un bout de temps, toutes deux tenant des boutiques dans lesquelles on pouvait s'approvisionner en nombreux ingrédients et objets servant à pratiquer l'art de la magie, et entre autre l'art des potions et autres petits agréments magiques. Jusque là, elle n'avait pas réellement décidé du sort de la jeune imprudente, mais la veille, par le plus grand des hasards, toutes deux s'étaient croisées en ville, du moins, Tala lui était rentrée dedans et s'était à peine excusée, très pressée qu'elle semblait être. Eden avait ravalé son courroux, du moins, pour la journée, préférant réfléchir à une petite vengeance pour le lendemain, c'est à dire pour aujourd'hui. Cueillir les gens à chaud, cela ne procurait quasiment jamais un plaisir sadique aussi imposant que lorsqu'on s'en prenait à eux lorsqu'ils ne s'y attendaient pas et que l'incident déclencheur leur était sorti de la tête, si tant est qu'ils aient réellement remarqué ce dernier.

Elle avait fait surveillé Tala, pour se trouver sur son chemin lorsque cette dernière se déplacerait dans la ville, et le hasard, tout comme la destinée, faisaient qu'elle passa à l'exécution de son plan en début de soirée, à l'heure où s'achevait la sortie des bureaux et où les magasins et boutiques tiraient le rideau pour la journée. Calmement adossée contre le mur en briques d'une vieille bâtisse servant de logements à des étudiants, du côté ruelle, elle attendit que Tala passe devant elle pour se saisir violemment de son cou et la plaquer contre le mur. « Bonsoir Princesse ... » Une lueur mesquine et mauvaise illuminait son regard, tandis qu'un sourire narquois barrait son visage, ce qui n'enlevait en rien à sa beauté naturelle. Pas d'artifices, pas de maquillage outrancier, et c'était d'ailleurs là un élément encore plus impressionnant : la beauté d'Eden demeurait quasiment à l'état brut, qui pouvait donc savoir de quoi elle était capable ? N'appuyant pas encore vraiment trop fort du plat de la main sur la trachée de la jeune femme, la souveraine des Enfers la détaillait du regard, sans trop se presser. « J'ai bien failli me dire que tu avais décidé de dormir dans ta boutique. J'aurais été obligée de m'y rendre et de t'en déloger, avec tous les dégâts matériels que cela aurait engendré. Tu as donc bien fait de me rejoindre, je m'en serais voulu de détruire ta boutique, ça aurait été dramatique, ou pas ... »

Spoiler:

On peut dire que cette journée avait bien commencé, mais bon, il y a un moment donné ou vous vous sentez un peu suivie. Il y a du bon parfois de se dire que tout compte fait vous dérangez quelqu’un. Ma grand-mère était partie dans les montagnes des ancêtres pour aller rechercher des herbes. Donc je me trouvais seule pour la boutique. J’étais à la recherche d’une vendeuse. J’avais mis une petite annonce mais personne pour le moment n’avait voulu essayé. Je devais sans doute faire peur aux gens…Enfin bon, la journée avait été bonne bien que les gens soient parfois un peu trop curieux. J’avais sentie des gens magiques dans le coin. Ils venaient un peu plus souvent que d’habitude. Je me demandais bien s’il y aurait une explication à cela. Ils regardaient mais ne rentraient pas du tout. Ils devaient bien y avoir une erreur quelque part. Néanmoins, je me posais la question de savoir si je resterais dans la situation actuelle. Vu que je ne voulais pas rester comme ça. Je prenais le temps de trouver un peu ce qu’il clochait. Puis comme je ne voyais personne comme loup dans la ville. Je me rendais compte que j’avais dû en chagriner un peu plus à avoir ouvert la boutique. C’était une boutique de guérisseur, je ne voyais pas trop en quoi cela ne plaisait pas aux gens. Puis comme je passais ma journée à me poser la question, je recevais des gens malades. Ils ne sont pas forcément des peuples tels que les mexicains ou autres indiens, je voyais de tout, des gens pauvres ne pouvant pas se soigner comme il faut essayer d’abord au magasin avant d’aller voir le docteur. Tout compte fait, je ne doutais pas que les médecins râlaient un peu. Mais vu la puanteur magique digne des sorciers ou autres, je savais qu’il y avait anguille sous roche. Les loups résistes bien à la magie, qu’elle soit vampirique ou sorcier, mais bon, il ne faut pas abuser quand même. Puis alors que je passais mon temps à ranger dans la boutique.

Une bonne nouvelle me rappelait que j’avais rendez-vous avec Duncan. Il devait passer me prendre, et tout comme je savourais cet instant à l’avance. Je m’étais donc préparée pour rester la plus fraiche possible. Il était donc inconcevable pour moi de ne pas être présentable. Donc allant alors dans le sens que je réglerais ses suivit perpétuels pour la boutique quand grand-mère sera là. Je l’appelais alors pour lui dire un peu tous ces trucs bizarres. M’annonçant que je devais sans doute me tromper, je ne pensais pas donc que j’aurais une rencontre assez désagréable en fin de journée. Tout d’abord, je passais mon temps à sourire alors que la situation allait vite dégénérer. Je n’avais pas d’autres paires de fringues à part celle à la boutique. Puis de toutes manières, je m’apercevais que si Duncan passait par là, il aurait la malheureuse aventure de me voir en boule de poils ! Bon d’accord, je ne suis pas si méchante que ça, mais bon, il ne faut pas me pousser alors que je n’ai rien demandé. Bon en tous les cas, je n’étais pas loin de la boutique et de toute façon, je ne voyais pas trop si je laisserais mon aspect « loup » prendre le dessus. D’habitude, je me contrôle lorsque je suis en danger ce qui change par rapport aux autres moments où je fonce dans le tas. La fin de la journée allait alors me montrer que même si la Lune allait être là, je resterais toujours plus ou moins bien avec elle. Même s’il n’y a pas la pleine Lune, je suis et resterais assez en accord avec elle. Rangeant tout, et fermant la boutique, je m’apercevais que Duncan n’allait pas tarder à venir me voir.

Puis comme je sentais une présence plus ou moins néfaste et qui puait à des kilomètres à la ronde, je ne fis rien qui puisse lui faire comprendre que je l’avais vu venir. L’instinct animal me donnait donc un petit quelque chose qui me disait s’il y avait danger ou pas. Et là je peux vous le dire « y en a un gros comme une montagne ! » qui de plus ait débarque avec ses gros sabots…..Hihihi, elle va voir que même un petit chiot comme moi peut aussi lui faire du mal dans son amour propre. Ayant une idée de la façon dont je bougerais, j’envoyer un message à Duncan pour savoir où est-ce qu’il était. N’ayant pas de réponses, je fis comme d’habitude. Arrivant sur le pas de ma boutique, j’entendis une voix qui n’allait pas me faire plaisir. Me retrouvant contre le mur, je sentis mes ongles sortir de mes mains. Me ressaisissant un peu, je me dégageais tout en me reprenant un peu. Je passais donc en mode « loup ». Mes yeux luisants alors légèrement un court instant, je me concentrais sur la suite à venir tout en lui disant avec une politesse à faire perdre le calme à quelqu’un qui est énervé.

- « Oh et bien casses tout si cela t’amuses, mais il me semble que l’on dit « Bonsoir » avant de venir casser les pieds à quelqu’un qui travaille dur. Pas comme une femme qui se prend pour la reine du monde. Remarque lorsqu’on voit ta tête, on se dit que tu dois bien cacher tes verrues…. De plus je cherche une vendeuse…..Tu ne veux pas rentrer dans le monde de la guérison… ? A moins que tu ne veuilles pas soigner ton côté charmant mal placé… ? »

Le mépris me disait bien qu’avec la politesse, il y aurait un affront, mais ce n’était pas une humaine ou je ne sais quoi qui allait me mettre encore plus en rogne. Alors qu’elle allait dire quelque chose, je vis Duncan arriver de loin.

Eden & Tala & Duncan

« Au mauvais endroit, au mauvais moment »

CRÉDIT - CSS

♫ Psychological recovery in Sherlock Holmes by Hans zimmer

Il y a des jours où on ferait mieux de rester chez soit, de garder ses idées pour soi, de ne pas vouloir voir absolument l'être qu'on aime enfin pour l'instant les sentiments sont encore un peu trop flou pour dire que je suis amoureux mais voila ce genre de truc complètement fou qu'on fait et on aurait pas du faire ben on le fait quand on est amoureux. Quand on est amoureux il faut absolument qu'on s'assure assez souvent que celle ou celui qu'on aime est en parfaite santé, n'est pas en train de coucher avec le facteur pendant que vous avez le dos tourné. C'est donc tout simplement que j'ai envoyé un texto à Tala pour savoir si on pouvait déjeuner ensemble aujourd'hui c'est ma journée de repos, on se voit pas beaucoup la semaine vu que moi je bosse le soir et elle la journée, on est vraiment décalé, on se voit le soir mais bon c'est pas terrible on se voit juste pour faire des calins. C'est pas avec des calins qu'on batit une relation sérieuse avec une personne, pour construire quelque chose il faut se voir, se parler de tout et de rien pour pouvoir avancé ensemble. C'est pour ça que les jours où je travaillent pas j'en profite pour la voir le maximum de temps que j'ai devant moi, après c'est vrai qu'il faut qu'elle trouve le temps pour moi.

J'avais reservé une table dans un petit restaurant sympa qui n'était pas très loin de la boutique où elle travaille, c'est pour ça que je l'avais choisi pour la proximité, on pourrait passer plus de temps ensemble sans qu'elle se préoccupe de l'heure qu'il est, qu'il faut qu'elle mange vite pour ne pas se faire rouspéter par sa grand-mère parce qu'elle est en retard. J'avais pris l'habitude de me déplacer en bicyclette c'est tellement plus pratique que de sortir sa voiture du garage, parce qu'on sait jamais si on va trouver une place de parking, si ce sera gratuit enfin bref c'est un vrai casse tête donc maintenant plus de souci à se faire, en plus je peux la monter dans mon appartement ce qui m'évite de devoir payer le garage en plus du loyer. Je rangeais ma bicyclette donc devant sa boutique et qu'elle ne fut pas ma surprise en la voyant avec une femme sublime il faut dire ce qui est, elles semblaient se battre vu que Tala était plaqué contre le mur, j'aurais mieux fait de mieux choisir mon heure d'arrivée. Je restais dans l'entrée, si jamais l'autre m'attaque je pourrais rapidement d'étaler mais là je ne savais franchement pas ce que je pouvais faire pour aider Tala.

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