Autrefois, alors qu'elle n'était encore qu'une simple mortelle, Eden avait été mariée et avait donné des enfants à son époux, enfants qu'elle avait plus ou moins pu élever malgré le fait qu'à l'époque déjà, les femmes de très bonnes familles laissaient ce genre de basses tâches à des femmes issues de milieux bien plus modestes et spécialement employées pour ça. Il arrivait alors à la jeune femme qu'elle était alors de donner des punitions et de redresser des tords, comme toute mère juste et honnête doit être en mesure de le faire. Mais elle détestait par dessus tout devoir les sanctionner physiquement, même si elle savait que si elle s'en abstenait, de retour chez eux, ce serait son époux qui s'en chargerait et ce dernier était bien moins clément et doux qu'elle, c'était le moins que l'on pouvait dire. Alors elle se résignait et s'en chargeait, persuadée que ses enfants ne lui en voudraient pas et qu'ils finiraient par comprendre que certaines choses ne se font pas, que certaines autres choses ne se disent pas. Elle leur donnait des fessées, ou les privait de leur met préféré, leur laissant manger ce qu'ils aimaient moins et uniquement ça, et ce pendant un repas seulement, car il ne fallait tout de même pas abuser. Mais depuis qu'elle était monarque des Enfers, et depuis quelques temps, jamais elle n'avait eu à faire face à autant de rébellion parmi ses subalternes, et cela était quelque peu lassant pour elle. C'était comme passer son temps à donner des coups de pieds au cul et à tirer des oreilles pour remettre des déviants dans le droit chemin. A croire qu'ils ne parlaient pas entre eux ou qu'ils avaient perdu tout sens commun de la raison et des principes de base. La révolte grondait autour d'elle,e t elle avait tout simplement horreur de cela, tout comme elle avait horreur tout court qu'on lui résiste et que l'on cherche à se la jouer indépendant alors que les titres qu'elle avait lui permettait de revendiquer la fidélité et la soumission de tout démon et de toute créature maléfique. Mais voilà, entre les faits et la réalité, il y avait une sacrée marge de différence. Et qu'elle en vienne à être exaspérée et un peu las ou pas, il fallait qu'elle agisse et qu'elle répare les tords.

Faire parler certains rebelles n'était pas bien compliqué, surtout avec un don tel que l'un des siens. Les plus faibles vous lâchaient toutes les informations dont vous aviez besoin sans que vous n'ayez trop à vous donner la peine de lui poser les questions : il lâchait tout par peur de vous voir le faire souffrir. C'était d'un pathétique. Mais en remontant les échelons, si l'on pouvait dire ça comme ça, la tâche se révélait de plus en plus complexe, et alors, dans ces cas là, ça commençait quelque peu à coincer. Mais elle avait tout même réussi à dénicher une information sur l'un des points de rencontre, en Enfer, de tous ceux qui s'opposaient à elle ou refusaient tout simplement de s'agenouiller devant elle. Et aujourd'hui, quelqu'un allait en faire les frais. Se déplaçant de la salle du trône à ce lieu infernal un peu plus reculé grâce à un des portails dont elle avait le secret, elle croisa les bras sur sa poitrine en observant le grand perdant du jour, encore retourné et donc ne l'ayant peu être pas encore vue. Mais sûrement l'avait-il entendu, elle n'avait pas cherché à être très discrète. « Aurais-tu perdu tout sens commun du protocole ? Tu devrais déjà t'être agenouillé devant moi, Démon. »

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J'ai toujours obéis à mes parents étant enfant, et puis quand ils sont morts je devais être bien sage avec ma chère tante adorée Angela, j'étais le garçon le plus adorable comme elle le disait si souvent, et j'étais très sage aussi avec mes enseignants mais quand elle est parti à son tour je n'ai plus vu à qui je devais une totale obéissance, personne ne m'a aidé à devenir ce que je suis aujourd'hui alors pourquoi je devrais faire des courbettes à une personne qui ne m'a rien fait. On est plus à l'époque des rois où effectivement il fallait faire des courbettes pour être bien vu auprès de la société, mais on est plus au moyen-âge il faut savoir vivre avec son temps et il n'y a plus personne à qui on doit un grand respect parce qu'il ou elle s'appelle "De Machinchose", c'est fini tout ça nous sommes dans une démocratie. Le seul devant qui je me mettrais à genoux c'est devant Alexandre Le Grand et nul autre, lui c'était un homme qui savait gouverner le monde alors qu'il n'avait que 33 ans, il a fait temps de chose alors qu'il ne connaissait rien du monde à peine sorti de l'enfance il est monté sur son fidèle cheval Bucéphale et à décider de conquérir le monde.

Je n'étais pas le seul de cet avis, plusieurs démons pensaient comme moi qu'il n'y avait pas vraiment de maître, on est bien plus fort que n'importe qui, je pourrais tordre le cou à celui que je veux, bon d'accord Cole est parfois plus fort que moi mais en même temps je n'ai pas l'envie ni le désir d'aller plus haut que je ne le suis dans la hiérarchie des démons. J'avais décidé d'aller dire un petit bonjour très amicale à quelques connaissances démoniaques, comme toujours il fallait que un se plaignent que la Reine l'avait puni pour avoir dit un mot de travers ou ne s'être pas agenouillé devant elle, c'est vraiment n'importe quoi ce genre de comportement. Je l'avais entendu arriver, elle faisait tellement de bruit avec ces talons que ça aurait été bizarre pour quelqu'un de ne pas l'entendre ou alors il faut vraiment être sourd. Elle me fit rire d'un elle appelait personne par son prénom alors que tout le monde savait ici qui était qui, pour elle tout le monde était démon ou sorcier, nous ne sommes qu'une masse vulgaire elle ne veut pas non plus qu'on porte des numéros pour être bien humilié et traité comme des animaux. Je me retournais avec un sourire sur le visage.

Ce sont les femmes qui s'agenouillent devant moi pas l'inverse, tu sais très bien pour quoi

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