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Humour noir. [Poulet jaune]

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Humour noir. [Poulet jaune] Vide
MessageSujet: Humour noir. [Poulet jaune] Humour noir. [Poulet jaune] Icon_minitimeVen 14 Oct - 23:01

« Qu’est-ce que c’est que ce bins ? PAPER ! »

Jour funeste pour la famille la plus déjantée de la ville, sans vouloir les vanter. L’aîné et les jumeaux se virent très sévèrement disputés par la grande sœur qui revenait de l’extérieur avec la petite dernière. Il arrive, rarement cependant, qu’Enora ne leur fasse pas à manger, car c’était elle la cuisinière de la maison. Ils devaient donc paniquer, s’affoler et fabriquer eux même leur substance nutritive. Et Joray, en tant que chef de la famille, décida de prendre les choses en main ! Pendant que Laura et Enora étaient sorties, il fit la cuisine. Et il jugea bon de puiser dans la collection de champignons et d’herbes de sa sœur. S’ils n’étaient pas dans la cuisine, c’est que tous n’étaient pas comestibles. Mais ça avait l’air bon ! Et tous, à table, trouvèrent ça bon aussi. Ce n’est pas tant parce qu’ils avaient fait un trou dans sa collection, qu’Enora s’était mise en colère une fois rentrée. Non non. C’était surtout parce que Jethro s’était précipité sur elle en hurlant « Y’a un renard qui est passé dans le jardin ! Avec un caddie ! Il nous a volé un radiateur ! » et en s’avançant, elle put découvrir Joray posté à la fenêtre avec un fusil de chasse trouvé on ne sait où dans les mains, et Ella à côté qui zieutait le jardin avec des jumelles. Ils soutenaient la thèse du renard qui tenait un caddie. Les champignons qu’ils avaient mangés n’étaient pas du tout comestibles.

Voilà pourquoi une fois les effets hallucinogènes dissipés, l’aîné et les jumeaux se retrouvèrent à la porte le temps que les deux restantes réparaient les dégâts dans la maison Paper. Ils se séparèrent pour aller s’occuper. Ella allait sûrement jeter des paillettes sur les gens et Jethro la boudait parce qu’à midi, elle lui avait piqué des pates dans son assiette. Il décida de passer le temps en faisant ce qu’il savait faire de mieux : emmerder son monde. Une mauvaise blague lui revint alors en tête. Mauvaise, parce qu’il en avait été la victime qui s’était vengée d’une autre farce. Jethro aimait bien s’engager dans ces cercles vicieux qui ne voulaient absolument plus rien dire au bout de quelques revers de balles échangées. Il réussit à retourner chez lui pour chiper de la peinture. En passant, il regarda longuement sa propre superbe collection… Lui, ce n’était pas les herbes et les champignons qu’il gardait. Une idée en tête, il embarqua une grosse quantité de ses trésors dans un sac. Cela ne ressemblait plus à grand-chose car sa collection dépérissait, s’asséchait et perdait de ses couleurs. C’est pourquoi il était obligé de voler sans arrêt sur son lieu de travail pour remplacer ce qui se désintégrait chez lui. Sans glace, difficile de conserver un organe. Chargé de cœurs, de poumons, de reins et d’autres fameuses trouvailles, il s’esquiva à la recherche du lieu de crime idéal. Et c’est sous un pont qu’il prépara le tout. Il n’y avait que peu de mondes qui passaient, et il sera obligé d’attendre au soir pour entamer sa blague parce qu’il ne voulait pas piéger trop de gens en même temps, sinon ça devenait ingérable.

Parlons du pont ! Pas très haut, il surmontait une petite rivière qui laissait assez d’espace de verdure entre l’eau et les parois internes du pont pour qu’un humain puisse passer. Et Jethro s’y installa en dessous. Il commença par coller les organes sur les murs. Les plus frais dégoulinaient encore de partout, laissant des sillons de sang bien visibles dans l’herbe. Il s’amusa même à enfoncer deux yeux sur le dessus d’un cœur pour faire un « Monsieur Cœur ». Par ailleurs, il prit dix minutes de pause dans son trafic pour jouer à faire parler son nouvel ami. Après avoir décoré le lieu pour laisser croire à un massacre digne d’un film d’horreur, il se retourna lorsqu’il entendit quelqu’un crier. Un jeune homme, qui découvrait le lieu avec stupeur.

« Tu tombes à pic, loustik ! File moi tes fringues le dingue où j’te déglingue ! » s’exclama-t-il en tendant naïvement la main bien ensanglanté vers l’inconnu. Ce dernier partit évidemment en courant, et le feu-follet se lança à sa poursuite. Il le rattrapa bien vite et pour se venger des cris de l’autre, lui hurla à son tour dans les oreilles des mots sans aucun sens tels que « pomme de terre » ou encore « coupe de cheveux ». Il passa sa main devant les yeux de son nouveau partenaire de farces puis l’aveugla d’un jet de lumière. Il profita de cet état de faiblesse ensuite pour commencer à lui arracher les fringues en chantant it’s raining men. Il le défroqua sans aucune gêne. Il aurait pu s’arrêter au caleçon mais ça l’amusait d’entendre l’autre se plaindre, alors il retira tout. Jethro n’avait absolument aucun principe, aucune gêne. Un corps humain nu ne l’émoustillait pas instinctivement. En revanche, montrez lui une petite lueur et il s’excitera pour un rien. Il laissa le pauvre effrayé s’enfuir et revint sous le pont avec son butin. Il planta un bâton sur le sol à quelques mètres de l’entrée et y accrocha le caleçon en guise de bienvenue. Il passa ensuite deux bonnes heures à amasser de l’herbe et des morceaux de bois afin de remplir les vêtements et que, grossièrement et de loin, on puisse voir une silhouette allongée sur le ventre près de la rive. Après la décoration d’organe sur la paroi du mur. Comme ce n’est pas très clair, j’ai fait un joli dessin à la fin. (Regarde le en dernier, y’a du spoil !)

Il attendit que la soirée tombe pour passer à la dernière étape de la préparation. Les pots de peinture en main, il y plongea quelques yeux en parfaite santé et les laissa à l’intérieur. Il posa le tout sur le pont. En se penchant, il pouvait voir en dessous la tête retournée de ce faux corps qu’il avait préparé. Il voyait déjà sa cible s’arrêter au-dessus, et Paper verser la peinture. Il prit une heure supplémentaire pour trouver du poivre qu’il versa dans la peinture. Il balancera les seaux aussi, pour que ça fasse boum. Il voulait aussi mettre des crapauds mais n’en trouva pas. Jey dut également chasser plusieurs visites importunes. Une fois que sa farce fut mise en place, il s’imaginait déjà provoquer un arrêt cardiaque chez une mamie. Il monta sur le pont avec la peinture tous les organes qu’il lui restait dans l’idée de les balancer aussi. Puis il se balada à la recherche d’une cible. L’étape où il fallait attirer sa proie dans son piège était la plus facile. Il n’avait jamais raté tout simplement parce que c’était la plus grande spécialité de son peuple. La légende sur les feux follets racontait que ces derniers se servaient de leur lumière pour attirer les visiteurs dans les marais, afin que les sables mouvants et autres dangers naturels prennent la vie des égarés. Et c’est dans sa forme d’origine, celle d’une petite boule lumineuse flottante, qu’il erra autour du pont à la recherche d’un pauvre paumé. Il repéra bien vite ce blondinet lorsqu’il passa devant. Le feu-follet s’immobilisa, le fixant de son regard invisible. On ne pouvait savoir à quoi il ressemblait car tout ce qu’on voyait en le regardant, c’était une sorte de boule de lumière pas plus grosse qu’une tête. Lorsque l’être des lumières s’avança vers lui, la lueur flottante recula. Jethro savait manier l’hésitation et la course avec précision. Tantôt il s’avançait un peu vers cet inconnu, tantôt il reculait. Qui n’ira pas suivre la jolie lumière ? Lui-même était le premier à foncer tête baissée dans ce genre de traquenard sans se douter de rien. En procédant ainsi, il put attirer sa cible jusqu’à cette bordure verte qui menait sous le pont. Et lorsqu’il passa à côté du drapeau slip qu’il avait planté, la boule de lumière accéléra l’allure, fila sous le pont à toute vitesse puis remonta pour échapper au champ de vision du blondinet, le laissant seul avec les découvertes macabres du lieu. Pendant ce temps, au-dessus, le petit malin avait déjà préparé sa peinture et tous les objets qu’il comptait jeter avec. Il se pencha sur le pont en fixant le faux corps allongé, prêt à balancer la sauce lorsqu’il verra l’être des lumières apparaître à côté du faux cadavre. Il attendit. Tellement concentré et tellement sûr qu’on pouvait venir derrière lui sans qu’il ne se rende compte de quoique ce soit.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Humour noir. [Poulet jaune] Humour noir. [Poulet jaune] Icon_minitimeLun 17 Oct - 16:27

Patrick avait une particularité: Il ne dormait presque pas ou alors quand il dormait c'était rarement d'un sommeil profond. Même après dix années, le traumatisme restait bien là. Et il savait que s'il fermait l'oeil, il reverrait encore et encore ce qui s'était passé cette nuit là. Le souvenir de sa défunte femme, Angela, continuait de le hanter.

Quoi qu'il en soit, notre être de lumière venait rapidement à se promener lors de ces nuits longues et interminables. Ses pas le menaient, sans qu'il ne sache vraiment où il allait. Juste une envie simple de se promener. De prendre l'air. Il aurait pu prendre une destination toute autre. S'éclipser. Partir à l'autre bout du monde, là où le soleil est encore haut dans le ciel. Mais ce n'était décidément pas l'humeur de Patrick. D'ailleurs, l'humeur Hawaïenne n'était jamais son humeur quand il était seul comme cela. Marcher le faisait un peu penser à autre chose, il n'aimait décidément pas ces longues heures de méditation que les Fondateurs leur recommandaient. Non. Ce n'était pas du tout son truc. Il n'arrivait jamais à vider son esprit. Il avait toujours des pensées parasites qu'il ne contrôlait absolument pas.

Il avançait donc dans l'obscurité de la périphérie, loin de l'agitation du centre ville, quand il fit une rencontre étonnante. Une sorte de lumière vint à venir planer en face de lui. Patrick leva les yeux et la fixa. D'où venait-elle et que faisait-elle ici ? La lumière semblait alors vouloir que Patrick la suive. Notre être de lumière hésita mais fini par prendre le chemin qu'elle indiquait. Il réfléchissait. Que pouvait-elle être ? Il fouilla dans sa tête tout en avançant. Se disant que quelqu'un était peut être en danger, vu la vivacité dont faisait preuve cette lumière.

Il arriva sur une étendu de pelouse. Ses yeux parcourant les environs. Il vit en premier lieu le sang sur le mur et... ces organes collés... Il se stoppa. Patrick n'était pas un téméraire. Loin de là. Il était de ceux qui préféraient tâter le terrain avant d'y aller. Ne comptez pas sur lui pour foncer tête baissée dans un traquenard... Bon, ca lui arrivait, quand ses protégés étaient en danger. Il ne pouvait les laisser sans aides.

Il fit un nouveau pas en avant et détailla tout. Du sang... Un peu trop de sang à son goût... Et l'odeur faisait bien penser que ces organes n'étaient pas très frais. L'image d'un coeur avec des yeux... Bon, le caleçon avait été un peu de trop. Patrick secoua la tête avec un sourire. Ok. Il avait compris: Une lumière, une mise en scène très brillante avec quelques touches d'humour... bien ou mal placé... Ca dépend de la victime en cause. Il jeta un regard un peu partout, tout en se demandant: qu'est-ce que je ferai si j'étais un Feu Follet prêt à faire une farce ? Il se rappela que la lumière avait traversé le pont. On ne pense jamais à regarder vers le haut.

Sans attendre, notre homme s’éclipsa. C'est dans un Halo de lumière que Patrick vint à apparaître sur le pont. Sans s'étonner, il tomba juste derrière un gars avec des pots de peintures prêt à tomber sur la tête du premier qui viendrait se faufiler en dessous: soit lui en l’occurrence. Il était tellement concentré qu'il n'a même pas entendu le tintement si spécifique que pouvait faire les êtres de lumière en apparaissant. Patrick enfonça ses deux mains dans sa poche et d'un pas léger presque sautillant, avança derrière le Feu Follet et lui souffla:

PATRICK - Le caleçon était de trop à vrai dire. Ca aurait pu marcher sur le premier bouffon qui passe mais... je ne suis pas le premier bouffon qui passe.

Il ne savait pas à qui il avait vraiment à faire, donc, même sous son air nonchalant, il était prêt à déguerpir très vite dans un scintillement si son nouvel interlocuteur venait à se montrer agressif à son égard. On est jamais sûr de rien avec des Feux Follets.
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MessageSujet: Re: Humour noir. [Poulet jaune] Humour noir. [Poulet jaune] Icon_minitimeMer 19 Oct - 19:42

[BEuh j'aime pas ma réponse, désolé là c'est nul :/ ]

Rien que penser à sa farce, ça le faisait rire intérieurement. Mais attention, il était un blagueur professionnel. De ceux qui savent faire preuve de discrétion pour ne pas attirer l’attention de leur victime sur eux avant d’avoir accompli leur sombre dessein. Il gardait la tête penchée dans le vide, d’un naturel impatient et trouvant le temps long. Il cherchait du regard cette andouille de blondinet qu’il avait eu l’intention de piéger à coup de peinture. Il ne réfléchissait jamais à une suite. Il avait failli plusieurs fois y laisser la vie à cause de proies bien plus débrouillardes qu’il n’y paraît. Le plus souvent, c’était quand même les victimes qui y laissaient la peau sans que ce ne soit réellement l’intention du feu-follet. « Si je pousse cette femme enceinte du pont, ce serait rigolo ! » ou bien « Si je pousse ce piano du septième étage, va-t-il toucher quelqu’un en dessous ? » Manque de chance, il n’avait pas pris la bonne victime. Pour une fois que sa farce n’était pas si méchante ! Quoiqu’il avait bien l’intention de s’arranger pour que le sujet tombe à l’eau. S’il coulait, c’était son problème et non celui de ce petit amoral de Jey ! Lorsqu’il entendit une voix derrière lui, il ne bougea pas. Seul son bras libre se leva derrière lui pour faire signe à cet inconnu de se taire.

« Mais chhhhht j’suis occupé, là ! » chuchota-t-il en trémoussant son corps sous l’agacement. Ne voyant toujours pas sa proie en bas, il commença à se douter de quelque chose. Et il jeta un petit regard derrière lui pour confirmer ses soupçons. « Ahh ! »
Jethro se leva d’un bond, renversant l’un des deux seaux dans le vide au passage. Il fit la moue en regardant cet imprudent qui avait OSÉ échapper à son piège ! Toute une série d’insultes défilèrent dans sa tête sans qu’il ne cherche à les exposer clairement. Il détestait que les gens contournent ses farces comme ça. Et il se promit de se venger de cet homme, pour sa peine ! L’autre lui avoua que le coup du caleçon avait été de trop. Jey aimait collectionner les choses dégueulasses, mais il se voyait mal ramener un sous-vêtement utilisé chez lui. Et puisqu’il avait pris la peine de le retirer à ce garçon quelques heures plus tôt, il voulait l’afficher comme un trophée ! Il ne voyait pas en quoi ce caleçon avait pu le trahir. D’un autre côté, il fallait avouer qu’il était légèrement limité. Il détailla en surface l’individu qu’il avait en face de lui. En tout cas il n’était pas très modeste mais Jethro ne l’étant pas non plus, il ne s’arrêtait pas sur ce genre de détails. Il l’observa de haut en bas, se disant qu’il pourrait toujours se consoler en lui volant son slip et en se mettant à la collection de sous-vêtements usés. Mais quelle excellente idée ! Il ira aussi voler les culottes des filles et… L’image soudaine d’une paire de lune d’une tante carabosse de quatre-vingt ans le dissuada de cette si bonne idée. Il passa rapidement à autre chose, comme il savait si bien le faire. Il leva son index devant lui pour montrer cet inconnu du doigt. Ouuuh c’est vilain de faire ça, mais il était loin d’être gentil.

« T’es qu’un… Un sale rabat-joie ! » s’exclama-t-il sur un ton frustré avant de croiser les bras. Mais il ne fallait pas compter sur lui pour rester deux minutes sans rien faire. Cet homme était un hyperactif dans la fleur de l’âge, et il était bien incapable de ne pas bouger durant plus de quelques secondes. Infatigable comme increvable, même en dormant il faisait très souvent des crises de somnambulisme qui le faisaient voyager d’un endroit à un autre. Tellement occupé par sa frustration, il ne se demanda pas comment l’autre avait pu arriver jusqu’ici aussi vite. Il ne déduisit donc pas avoir affaire à quelqu’un de magique. Il y avait toujours cette hypothèse dans sa tête, mais se fichait de savoir si le type en face de lui était magique ou simplement humain. Ce qui était clair, c’est que si quelques pouvoirs dangereux naissaient chez cet adversaire, Jethro allait vite prendre ses jambes à son cou. En attendant, il réclamait un certain réconfort que seule une humiliation sur ce blondinet pouvait lui apporter, selon lui. C’est pourquoi il se baissa et s’empara d’un organe noyé dans la peinture. Le rein dégoulinant de sang mélangé à la peinture fraiche en main, il s’arma d’un grand sourire enfantin et s’approcha d’un air beaucoup plus joyeux.

« Je sais comment tu vas te rattraper boucles d'or. En mettant ça dans ton froc ! » et il s’arrêta à un mètre devant lui pour lui tendre l’objet, rempli d’espoir que l’autre le fera. Pourquoi il ne le ferait pas de toute manière ? Cela paraissait si drôle à notre feu-follet qui avait, certes, un très étrange sens de l’humour. Il n’y avait ni violence, ni brutalité. Il s’attendait tout simplement à ce que l’autre se mettre lui-même le rein dans le calbut. Il émit cependant dans sa tête une certaine possibilité malheureuse comme quoi le blond allait refuser cette proposition. Jethro se gratta le menton en réfléchissant pour laisser d’autres idées venant de lui à voix haute, comme s’il souhaitait laisser son interlocuteur choisir lui-même sa sentence pour avoir osé faire rater la blague du crétin de feu-follet.
« Ou alors tu te jettes à l’eau. Ah nan, sinan tu mets le caleçon en bas sur ta tête, et on va faire un tour en ville ! Si tu veux pas, j’te fais manger tout cru ce poumon ! … Ah nan, c’est un cœur. Non, un rein ! Bah merde, c’est quoi que j’ai greffé au gosse ce matin ? »

Parole de chirurgien, Jethro était pourtant certain qu’à l’hôpital, ce matin, il n’y avait qu’un poumon et un rein dans la caisse dans laquelle il devait piocher pour la greffe de rein de l’enfant dans la salle opératoire. Cela voulait dire que le petit allait désormais vivre avec un rein et trois poumons. Et le crétin de feu-follet se félicita intérieurement d’avoir créé une nouvelle race de mutant. (Quoique le mutant en question devait être mort, maintenant…)
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MessageSujet: Re: Humour noir. [Poulet jaune] Humour noir. [Poulet jaune] Icon_minitimeJeu 20 Oct - 16:11

[HJ: T'inquiètes ca va parfaitement. ^^]

Le Feu Follet était vraiment à fond dans ce qu'il faisait, tellement absorbé par sa farce qu'il mit un petit temps avant de se rendre compte que Patrick se trouvait derrière lui et non plus en bas. Patrick le regarda paniquer sur le coup, à en faire tomber le seau du pont. Notre ange eut un sourire amusé tout en disant d'un air sarcastique, en jetant un rapide coup d'oeil par dessus bord:

PATRICK - Heureusement que je n'étais pas en dessous, ca aurait pu faire mal...

Patrick sentait que le Feu Follet n'allait pas facilement se laisser faire, mais contrairement à lui, il savait de quoi était en partie capable son adversaire ou du moins la base de ses capacités. Il laissa l'homme le détailler, toujours les mains dans les poches, se balançant légèrement sur ses pieds d'avant en arrière. Dans son regard, Patrick vit défiler beaucoup de choses, qu'il ne pouvait pas savoir réellement mais qu'il pouvait deviner, avant que le zouave vienne à le dénigrer de rabat joie. Après tout il venait de terrasser son plan. En même temps, il n'allait pas se laisser faire si facilement non plus. Léger sourcillement amusé de la part de Patrick. La soirée pourrait rapidement devenir intéressante et amusante.

Le Feu Follet commença à tergiverser sans perdre espoir que Patrick reste sa victime. Patrick l'observa, toujours amusé, plonger sa main dans un pot de peinture, et sortir une chose dont il ne voulait même pas savoir ce que c'était et d'où ca venait. Il fixa son regard sur la chose un instant. Patrick eut une moue enfantine à la suite de ce qu'il dit, ne cherchant pas à répondre sur le coup. Ce qui dérangea Patrick, c'est que la créature ne semblait pas vraiment être du côté des gentils... Surtout quand elle parla qu'elle s'était attaqué à un mioche. Quand Patrick put enfin en placer une, il répondit:

PATRICK - J'ai pas trop envie non... Ho et si tu veux m'attraper Feu Follet, tu peux te lever tôt.

Il avait toujours les mains dans les poches, et un grand sourire se dessina lorsqu'il prononça ces mots. Patrick prit alors une mine pensive. Il était décidé à tester son interlocuteur. Avoir un Feu Follet dans ses rangs peut aider à bien des choses. Il entrouvrit la bouche tout en venant passer un doigt sur ses lèvres. Et c'est dans une mine perplexe qu'il ajouta:

PATRICK - Après moi, ce que j'en dis, c'est que d'après ce que j'ai vu... C'est un peu du boulot d'amateur, non ? Pour un oeil humain et... simplet, ca peut paraître pro. Et puis, s'attaquer aux mioches, c'est pas sensas', il n'y a que les faibles qui font ca... Pas de quoi rameuter le quartier. Enfin pour résumer... En tout cas, moi... Je ne rate jamais ma cible.

Il n'avait pas dit ce qu'il était, mais il laissait sous entendre qu'il connaissait bien le monde magique et surtout ce que LUI était. Il vint à s'appuyer sur le petit muret d'un air tranquille et toujours en feintant de réfléchir. Il ajouta d'un coup, tout en faisant des grands gestes:

PATRICK - Moi j'avais plutôt pensé à un truc tellement fendard... Un truc vraiment mais vraiment génialissime... Le truc qui pourrait faire marrer n'importe qui, jusqu'à se rouler par terre.

Puis il se stoppa, baissa ses deux bras en ajouta de façon plus grave:

PATRICK - Rha... Non... Désolé, je ne fais pas équipe Feu Follet. C'est dommage, car t'aurais vraiment pu te fendre la poire. Bon, ben à la prochaine.

Il eut un léger geste pour lui serrer la main et en voyant l'état de celles de son interlocuteur, il se ravisa, préférant faire un signe de main en l'air. Il commença à partir à reculons.
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MessageSujet: Re: Humour noir. [Poulet jaune] Humour noir. [Poulet jaune] Icon_minitimeJeu 20 Oct - 20:43

Si ça avait fait mal, tant mieux. Mais il n’y avait personne en dessous, donc le seau se contenta d’un boucan du diable en se renversant dans l’herbe. Et le feu-follet, quant à lui, d’une folle déception due à son piège raté. Préparé au meilleur comme au pire, il s’apprêtait à prendre la fuite si la personne en face de lui s’avérait être un remake de Hulk en colère. Il avait bien l’habitude de fuir plutôt que de prendre des risques inutiles. Se battre contre un vilain bonhomme doté de pouvoirs surnaturels, c’était un risque que Paper ne courait pas. Il haussa les épaules l’air de dire ‘Ranafout’ même pas peur.’ Il détailla cette allure vagabonde et ce sourire contraire à un homme en colère. Voilà qui était plus rassurant, si la victime n’avait pas le visage d’un type massacreur de tête. Après l’avoir très méchamment insulté de rabat-joie, il retrouva un peu de sa bonne humeur en laissant quelques idées farfelues envahir son esprit. C’est drôle, parce qu’il était vraiment persuadé que l’autre accepterait ses plans si amusants. Il tendit le rein méconnaissable et sale à souhait à son interlocuteur, espérant que ce dernier se fasse pardonner en fourrant l’organe dans son froc. L’idée glauque et vraiment bizarre ne lui plut apparemment pas, et Jethro grogna comme un renfrogné qui venait de se faire chambrer par sa classe parce que son dessin était plus laid que celui des autres. Il laissa son bras pendre et le rein dégouliner par terre tandis qu’il affichait un air presque outré suite aux paroles de cet inconnu. « Manque pas d’air le papy ! » se dit-il en répliquant à son tour sur un ton presque hargneux.

« J'ai pas trop envie non... Ho et si tu veux m'attraper Feu Follet, tu peux te lever tôt. »

S’il y avait des figures à éviter avec le feu-follet, c’était les images. Il avait cette légère tendance à tout prendre au pied de la lettre. Et son incroyable talent de déduction lui affirma alors que cette personne en face devait être un éboueur. Quel métier incroyable, Jey avait toujours aimé les types joyeux et courageux qui ramassaient les déchets. Lui-même adorait les déchets. C’était donc le moment de poser sa fameuse question, celle qui le taraudait depuis si longtemps déjà et que personne n’avait pu lui répondre. Où vivait le croquemitaine qui dévorait les déchets que les éboueurs prenaient ? Où était ce monstre ? Jethro voulait absolument le voir, il était convaincu qu’il existait une créature à San Francisco qui devait faire plusieurs tonnes et qui bouffait tous les déchets que prenaient les éboueurs. Avec tout ça, il oublia de se demander comment l’autre pouvait savoir qu’il était de la race la plus magnifique qui soit.

« J’veux pas me faire bouffer par le croc-déchet ! » s’exclama-t-il sur le ton de l’horreur et de la surprise, croyant que l’autre voulait le livrer à son tout puissant chef ! Il le dévisagea d’autant plus. Qu’est-ce qu’un ramasseur de poubelles faisait dans les rues ? Ne s’agissait-il pas de créatures particulières qui vivaient dans le royaume des déchets et qui ne sortaient que pour aller chercher ceux des humains ? Un peu comme les lutins qui peuplent selon lui la forêt bordant San Francisco. Patrick voulait le piquer au vif avec la suite de ses paroles. Patrick le piqua au vif avec la suite de ses paroles. Jethro prit aussitôt la mouche et se redressa fièrement, lui lançant un regard noir. Ouh, comme il détestait que l’on mette en doute sa capacité à piéger les gens ! Il se fichait éperdument d’être bon ou non. Tout ce qu’il voulait c’était s’amuser. Il n’y avait que le jeu qui l’animait, la vie pour lui n’était qu’un jeu. Il était ce chien Boxer qui courait après la balle comme s’il répétait sans arrêt « jouer ! jouer ! jouer ! » Alors quelqu’un qui venait critiquer sa manière de faire et qui, en plus, se permettait de se juger comme meilleur, Jethro avait juste envie de hanter ses jours jusqu’à la fin. Et il en était capable, le feu-follet, de harceler quelqu’un jusqu’à le rendre fou. Ce n’était pas son jeu favori, mais il avait déjà réussi plusieurs fois. Il faut dire que c’était la spécialité de son peuple, il n’avait donc pas de mérite particulier à lui attribuer pour ce rôle.

« Déjà le mec qui m’a filé son caleçon, c’était pas un mioche ! » s’exclama-t-il sans avoir bien compris de quel môme parlait l’être des lumières en face. Selon lui, il parlait de la victime déshabillée. L’enfant de ce matin était un accident. La profession de Jethro est chirurgien, aussi fou que cela puisse paraître, et il avait réellement trouvé le moyen de confondre le rein qu’il devait greffer à un poumon, sur la table opératoire. Il ne prenait jamais d’assistants avec lui pour voler comme il voulait certaines choses dans le corps d’un autre sans que personne ne s’en rende compte. Il savait faire son travail, mais s’amusait volontairement à tout gâcher. Même s’il était frustré, il voulait plus que tout s’amuser. Il était donc énormément intrigué par ce que l’autre laissait sous-entendre par ses propos agaçants. Jethro espérait simplement que la blague se ferait à San Francisco. Il ne pouvait pas sortir de la ville, car il avait un certain périmètre à ne pas dépasser par rapport à son collier. Ce bijou, auquel il était relié comme un génie à sa lampe, était détenu par un maître qui n’accepterait probablement pas de venir avec eux pour que son « familier » puisse s’amuser à sa guise. Crétin de maître !

En moins de deux, il avait rattrapé l’inconnu qui lui tournait le dos. Il lui attrapa l’épaule de sa main libre, puis se débarrassa de son rein en le glissant très peu discrètement dans la poche de Patrick. Tant pis pour lui, mais l’enfant ne voulait plus s’encombrer alors papa allait devoir porter temporairement son jouet. Après avoir laissé de bien belles traces sur les vêtements de l’être des lumières, il l’interpella.

« Hé ho Boucle d’or ! M’en fiche que tu fasses pas équipe. Maintenant que t’as dit, je te suis jusqu’à ce que tu me montre ! » s’exclama-t-il en marchant pleinement dans le piège que lui tendait l’autre. Jethro était aussi bon pour organiser des pièges que pour tomber dedans. Pire, il se faisait avoir comme un bleu et ne retenait jamais la leçon ! Un vrai bouffon. Il s’arrêta et afficha une mine interrogative, venant de se rendre compte de quelque chose. « Pis comment tu sais ce que j’suis, hein ? Et toi t’es quoi papa ours ? »

Il ignorait totalement à qui il avait affaire mais était assez inconscient pour continuer de lui tenir fermement l’épaule, s’imaginant ainsi avoir la poigne assez ferme pour le garder sous la main. De près, il put le détailler avec beaucoup plus d’aisance. Cet homme avait l’air du parfait petit humain. Un sourire agaçant qui ressemblait fortement au sourire de Jethro se peignait sans arrêt sur son visage. Le feu-follet le détaillait comme s’il l’étudiait de près, son regard curieux passant du visage de cet homme jusqu’à sa gorge, ses épaules, ses bras, sa poitrine, son ventre, son bassin, son bassin, son bassin – Il pensait encore à son idée de voler les caleçons pour les collectionner – puis reprit ses esprits pour descendre aux cuisses, jambes et pieds. Il remonta ensuite au regard malicieux de son interlocuteur et tenta de lui faire un regard diabolique made in Jethro-kouillon.
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MessageSujet: Re: Humour noir. [Poulet jaune] Humour noir. [Poulet jaune] Icon_minitime

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