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Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix]

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MessageSujet: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeLun 26 Avr - 16:46

Spoiler:

Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] 100426051618816700 Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] 100426070014772072
By White Rabbit & Eden Memories

    Journée splendide, endroit splendide, programme splendide, déroulement splendide, humeur splendide, état de santé splendide... On dit que la psychologie intervient beaucoup dans la façon de voir les choses. Et avec un soupçon de joie dans le caractère, on serait capable de voir la vie en rose. C'est le cas pour un sorcier du nom de Jared, qui exécute la danse de la victoire dans une salle sombre, dégoulinante et nauséabonde des enfers. Il s'agit là de la fameuse salle des tortures, dit le lieu préféré du méchant homme. Où une odeur de putréfaction sort des murs, du sang coule par les parois sans que l'on ne puisse savoir d'où il vienne et des cris retentissent toujours, venant des victimes attachées abandonnées ou justement en prise avec leurs bourreaux. Jared aimait inviter des personnes ici et s'exercer un peu avec tous les instruments qui s'y trouvaient, il y avait tellement de variétés et de divertissement qu'aucun endroit sur Terre ne saurait l'égaler ! S'il pouvait réussir à reproduire la même chose dans la chambre de sa villa, il ne sortirait quasiment plus de chez lui. Jared était en train de dégager plusieurs objets tranchants en les envoyant au loin. Il sifflotait paisiblement, tout son corps fanfaronnait de sa petite victoire ou plutôt de son piège, parce qu'il n'avait pas vraiment eu beaucoup de mérite. Quelques jours plus tôt, il était pour aller faire des combats avec ses ennemis en face à face, histoire de se défouler. Mais après s'être battu comme jamais contre Chris, ici même d'ailleurs, il éprouvait le besoin de torturer et de s'amuser d'une manière plus distraite. C'est pourquoi il se trouvait dans cette fameuse salle qui lui paraissait si agréable, mais accompagnée. L'homme portait sur ses épaules une personne inerte qui avait avalé un puissant somnifère.

    Félix de la Rocheclaire était un des souffre douleurs préférés de l'homme. Non, c'était même SON favori ! Avant, il lui rentrait dedans avec ses compères pour 'jouer' avec. Félix avait cet incroyable don d'agacer Jared par sa seule présence. Il pensait et réfléchissait tellement qu'un cerveau comme celui du mauvais sorcier, qui n'était pas aussi sur-développé, en avait la migraine. C'est pourquoi il se vengeait en quelques sortes en faisant quelques journées du bon sorcier un véritable cauchemar. Le maléfique riait intérieurement alors qu'il déposait brusquement le corps sur une table en bois. Il n'avait pas vraiment eu de mal à le porter, Jared pratiquait des sports, notamment de défense et de combat depuis tout jeune et toutes ses batailles se résumaient au corps à corps, n'ayant pas de magie offensive à distance. Du moins, il n'en avait pas depuis peu. Depuis, la salle de torture était recouverte d'un très puissant enchantement qui détruisait toute magie en son sein. Tous les pouvoirs étaient inutiles et inefficaces. Jared ignorait d'ailleurs si Félix était aussi intelligent lorsqu'il se trouvait dans la salle de torture, probablement pas, mais lui en tout cas n'avait plus son don de télépathie et donc, ne s'énervait plus après des pensées trop complexes laissées par son adversaire.

    Le strip teaseur se pencha au dessus de son invité. Il n'y avait plus qu'à attendre que ce dernier se réveille. Peut-être n'aurait-il pas du prendre un somnifère aussi gros ? C'était plus une potion qu'un somnifère, fabriqué par un nécromancien pour plus de sureté et pour que Félix ne repère pas le piège. Un breuvage qu'il avait glissé dans le verre du génie lorsque ce dernier était allé au Blondie. Une fois qu'il eut avalé tout le 'poison', Jared était venu vers lui, tout sourire, puis lui annoncer que d'ici peu de temps, Félix allait faire un long et gros sommeil. Quelques minutes plus tard, il téléportait l'homme inconscient aux enfers, et le portait pour pénétrer dans la salle de torture magique, puisqu'il ne pouvait pas y apparaître. Le maléfique soupira, il était prêt à attendre longtemps. Il y avait peu de monde autour, mais il savait qu'il suffisait qu'il s'en aille pour que des démons viennent tuer le chasseur endormi sur la table de torture. Tant que le chef des mauvais sorciers restait, les créatures n'osaient approcher et donc les laissaient tranquille. La dernière fois que des démons s'en était mêlés, Jared les avait poursuit les jours suivant pour les détruire.

    L'homme n'attacha pas son 'prisonnier'. Il ressentait l'envie de bouger, de s'activer et si Félix pouvait un peu lui résister, il en serait tout à fait ravi ! Voir ses proies se débattre et tenter de lutter ou de fuir était le pêché mignon du strip teaser. Et lorsqu'il en avait assez, il les attachait pour passer aux choses vraiment sérieuses. Ce sadique considérait ce genre de chose comme une simple passion. Certains font de l'équitation, lui torture des gens. Et puis l'avantage de ce genre de sport, c'est la collectivité, même si la personne en face est généralement moins joyeuse que lui...

    Jared s'étira en regardant autour de lui. C'est fou comme il appréciait beaucoup plus Félix lorsque ce dernier était endormi ! Tellement calme, chose dont n'avait pas l'habitude de mauvais garçon lorsqu'il entendait toutes ces pensées migraineuses sur Terre. C'est à cause de ce don que l'homme n'avait jamais cherché à recruter le génie dans le camp du mal. Il était voilé par sa télépathie, comme toujours, et plus que tout il cherchait à se débarrasser de cette faculté de lire dans les esprits. C'est ce pouvoir qui avait fait sombrer Jared dans la folie et dans le mal. Il ne pouvait plus réfléchir par lui même puisqu'il avait toujours accès aux raisonnements des autres. Toutes ces influences contre lesquelles il devait lutter. Le pouvoir pour lui n'est pas de lire dans un esprit, mais plutôt de ne pas l'écouter ! Et c'est si difficile qu'il est obligé de se replier seul lorsque sa tête est sur le point d'exploser. Cette folie douce et brusque à la fois le dévorait de l'intérieur sans qu'il ne s'en rende compte, il agissait comme un démon alors qu'un cœur et un sang purement humain se cachait là dessous.

    Au loin, le sorcier aperçut un démon qui était en train de noyer sa victime dans un bac d'eau. Il le regarda faire avec indifférence, comme le divertissement de seize heure. Puis, lorsque le démon eut terminé, Jared se dirigea vers lui en jetant de fréquents regards en arrière pour s'assurer que Félix n'était pas réveillé et qu'il ne tentait pas de se faire la malle dans cette immense salle de torture. Le strip teaseur prit le bac d'eau une fois qu'il eut servi puis revint. Il grimpa sur la table et se mit debout au dessus de sa victime. Il en avait marre d'attendre, alors il déversa violemment toute l'eau sur le visage de son invité, avant de laisser tomber en même temps le pot de pierre. Jared sauta sur le sol et donna une baffe, non pas une gifle mais une baffe, au génie.

    « Allez allez, debout là dedans ! Tu vas rater le spectacle et... ho ! Que vois-je ! Des yeux qui s'ouvrent ! »

    Il se pencha doucement au dessus du visage de Félix, un sourire narquois aux lèvres.

    « Salut beauté, bien dormi ? » - Il écarta les bras et se recula - « Je t'ai manqué ? »
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MessageSujet: Re: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeLun 26 Avr - 17:42

    De nombreux philosophes s’accordent à dire que la vie est régie par un drôle de déterminisme. Ce que les grecs percevaient comme le Destin, une fatalité inexorable particulièrement remarquable dans les tragédies où les Dieux ont souvent le dernier mot, mais que d’autres ont appelé Karma, et pour les plus sceptiques, il n’en n’est rien de plus qu’une succession hasardeuses de coïncidences interdépendantes. Il m’aurait plu, même si je n’aurais certainement pas été le premier à m’y perdre, d’avoir réussit à trouver un algorithme pouvant prédire l’avenir, ou du moins, annoncer ce genre de « successions hasardeuses de coïncidences interdépendantes » ce jour là.

    Une journée pour le moins habituelle, avec un levé aux aurores, une fiole énergétique en guise de petit déjeuner, et une mise en application de la théorie réfléchie quelques heures auparavant pour éradiquer une créature tellement hydrophile qu’elle ne pouvait résister aux pulsions d’absorption de l’eau chez des êtres humains qui n’avaient rien demandé. Vous connaissez ce fameux article très célèbre qui stipule que la liberté n’a de bornes que celles des autres ? J’étais un de ceux qui pouvaient le faire respecter, surtout quand un démon venait délibérément l’enfreindre.

    Je débarquais l’air de rien de la ruelle déserte où la sangsue à eau avait été localisée par mon pendule, m’étant autorisé un périmètre de recherche relatif au temps qu’il m’avait fallu pour le rejoindre, en tenant compte de la vitesse de déplacement moyenne de l’individu qui semblait qui plus est apprécier les canalisations pour effectuer ses trajets quotidien. Ne pouvait-il pas simplement y boire et laisser la vie aux pas toujours honnêtes gens de San Francisco ? Ce genre de raisonnement n’était pas applicable manifestement dans un esprit démoniaque …

    Après une petite rixe où je m’en tirais sans trop de mal (rien d’honorable à neutraliser un démon de niveau modeste), je me suis tout de même retrouvé pour le moins assoiffé et même désespérément nécessiteux de quelque chose à boire pour renouveler les 60% d’eau composant un corps humain, et ce de préférence avant que mes cellules n’expient toutes les unes après les autres. Mais quelle chance (ou pas) ! Le Blondie était là, tout juste en face de lui. L’homme, quand il doit satisfaire un besoin passé au plan figuratif, dans le jargon psychologique, se doit de tout mettre en œuvre pour atteindre l’homéostasie psychique. Bref, en clair, j’entrai dans le bar avec précipitation et commandait le premier jus de fruit possible, ne pouvant manifestement pas être satisfait d’un verre d’eau d’après le serveur.

    C’est là que la prodigieuse machine infernale (mes excuses à Jean Cocteau) exposa ses rouages à mon esprit … bien trop tard. Le verre qu’en vue de ma tendance à jouer les justiciers avait été « améliorer » d’une substance que je ne me souvenais pas avoir commandé. Si bien qu’à peine eus-je le temps d’apercevoir un sourire narquois d’un homme qu’il me sembla reconnaître, je sombrais dans une de ces ténèbres que je n’affectionnais que trop peu …

    Et me réveillai bien plus tard, au fond d’une pièce infernale. Mon réveil fut pour le moins particulier. J’émergeais du sommeil, chose que je n’avais pas l’habitude de faire aussi lentement ce qui m’eut mit la puce à l’oreille. Je feignais d’être toujours endormis et m’autorisa une rapide introspection. Primo, le sol glacé, rugueux et chaud à la fois m’indiquait que je ne pouvais être qu’en enfer. Deuxio, il y avait de fortes chances pour qu’il y ait du Jared là-dessous. Un pauvre sorcier au complexe d’infériorité intellectuelle déclenchant manifestement des pulsions meurtrières sérieusement préoccupantes. Tercio, je me sentais étrangement lent d’esprit …

    Je m’efforçais de réfléchir à toute allure et ça, c’était mauvais signe. D’ordinaire, je luttais au contraire pour ralentir mon activité cérébrale au risque de me retrouver complètement décalé avec la réalité et les gens qui m’entourait, et également pour éviter le « plantage », comme un gigantesque ordinateur que les trente-mille tâches de fond simultanées pouvaient griller. Présentement, je n’étais pas capable de calculer la racine cubique de 1789 en une fraction de seconde, chose qu’il m’arrivai de faire dans mes temps d’ennuie. J’en déduisis donc que je me trouvais vraisemblablement dans une pièce qui bloquait sinon atténuait la magie … un peu comme mon pouvoir le plus récent quoi … 12,139574 . Bon, de toute évidence, le développement de mon cerveau avait été provoqué par la magie mais même sans elle, j’étais capable de bénéficier de mes capacités intellectuelles et mnémoniques extraordinaires. Cela dit, une certaine lenteur, certainement due à la réduction de la vitesses des potentiels d’action le long des axones de mes neurones, pouvait s’expliquer par un besoin de magie pour être aussi efficace qu’à l’ordinaire. J’expliquais tout cela par le fait que toute implication du système cérébrale implique la création de connexions synaptiques et que par conséquent, même sans la magie pour aider à établir ses connexions de façon accélérée, celles qui étaient déjà créées le restaient. Enfin, j’avais d’autres préoccupations que de déterminer des racines cubiques.

    Notamment, celle de trouver un moyen de m’extirper de ce calvaire … ARGH ! J’avais déjà pris ma douche, mais manifestement, je ne devais pas sentir très bon pour que Jared m’arrose si gentiment d’eau glacée. Une vive douleur se porta à ma joue gauche tandis que je demeurais inerte, mon corps ayant bien compris mon ordre de « faire le mort » … ou plutôt le dormeur. Sauf que la douleur, et les reflexes associés furent plus fort et j’ouvris les yeux. Tiens, une tête de Jared … et son poing aussi.

    Remarque : m’étant éveillé mentalement depuis un certain moment, les effets de somnolence du somnifère avaient eut la gentillesse de quitter mon corps. Merci bien. Deuxième remarque : j’avais du sang plein la bouche, mais puisqu’il me posait une question, il était de mon devoir de respecter la politesse qu’était de répondre à cet hôte qui m’avait si agréablement invité à passer du temps en sa compagnie. Alors, je lui crachais au visage, lui offrant un certain style de maquillage post-moderne.

    « Presque Jared, presque. Mais cela dit, je ne regrette pratiquement pas de te revoir : ce nouveau look, c’est la dernière mode en enfer ? Ca te va à ravir dis-moi ! »

    Je m’écartais, assurant une certaine distance de sécurité entre le sorcier et moi, réalisant par le même temps qu'une dose intense d'adrénaline était en train de s'en aller progressivement, me rendant la douleur qu'avais provoqué la chute du pot en pierre sur mon dos. Il était pourtant temps de faire appel aux compétences de combat physique : nulle télékinésie ne me sortirait de ce mauvais pas. En l’occurrence, il me fallait gagner quelques précieux instants pour découvrir une façon de me faire la malle … je n’appréciais pas tellement le rôle de la souris : après tout, je m’appelle Félix !


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MessageSujet: Re: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeLun 26 Avr - 18:56

Spoiler:

    Il bénissait cette salle pour le débarrasser de la télépathie face à Félix, mais regrettait déjà son don lorsqu'il ne put anticiper la réaction digne d'un rebelle. Jared ferma les yeux un court instant et lança un regard meurtrier à son ennemi. S'il s'attendait à quelques gestes de vandalisme, il n'appréciait guerre en revanche qu'on lui crache dessus ! Typique d'un intellect de toute façon, toutes leurs armes sortent de leur bouche ! Ce n'était pas tant le fait de recevoir du sang mêlé à de la salive sur la joue qui dérangeait le sadique, mais l'acte lui même qui intensifiait ses envies de frapper ce provocateur qu'il adorait tant. La raison pour laquelle il ne cherchait jamais à tuer Félix, ni même à lui cramer le cerveau, c'est parce que cette particularité d'agacer est devenue si habituelle chez lui que Jared sentait qu'il s'ennuierait ferme si son souffre douleur favori venait à quitter ce monde. Il l'aimait presque d'une tendresse démoniaque qui n'était pas à double sens, quel dommage.

    Le sorcier finit par essuyer le crachat avec sa manche, qu'il essuya ensuite à son pantalon. Il n'y avait pas de torchon, alors il fallait bien qu'il fasse avec ce qu'il avait ! Il se disait en même temps que la prochaine fois qu'il reprendrait un cracha dans la figure, il le torcherait cette fois avec ce bout de tissu qui servait de vêtement à son adversaire. Ce faux génie était si inconscient que Jared venait à croire qu'il aimait souffrir. Ça ne l'étonnerait même pas d'entendre une révélation de ce genre ! Il avait presque l'impression que l'attitude de recul du professeur était en vérité une invitation à aller vers lui, et que sa manière de le regarder lui disait 'Vas-y, fais moi mal !'. Et avec de telles offres, Jared n'allait tout de même pas refuser, il ne pouvait que satisfaire les envies de Félix. Ce dernier semblait reprendre du poil de la bête, lorsqu'il se releva assez rapidement et qu'il recula. Le maléfique comprit qu'il avait fait semblant de dormir et qu'il l'avait fait poireauté alors qu'en vérité il était déjà réveillé ! C'était la seule explication plausible, sinon Félix devrait être avachi par les effets à long terme du somnifère.

    « J'ai bien envie de te refaire la tronche moi aussi, histoire de te montrer réellement ce que tu appelles le look des enfers ! » s'écria Jared avec ironie en fixant Félix d'un œil mauvais et sournois.

    Si Félix voulait se battre, il allait être servi. Mais s'il comptait s'enfuir, il devrait comprendre assez rapidement que s'il s'éloignait un peu trop de Jared, il aurait probablement des démons sur le dos avant même qu'il n'ait trouvé une des portes cachées qui permettent de sortir de la salle. Et s'il changeait de main pour atterrir dans celles d'un colosse comme il était déjà arrivé à Jared de l'être, il pouvait toujours dire adieu à ce semblant de liberté et d'espoir que lui laissait le maléfique. Celui-ci savourait pleinement cette sensation d'avoir bloqué son préféré, au point que ce dernier n'ait plus d'issu possible.

    « Je serais toi, je ne t'éloignerais pas trop. Parce que tu es sous ma... 'protection'. » fit-il en articulant bien le dernier mot pour que Félix comprenne qu'il ne devait pas voir le sens premier. Que s'il sortait de sa protection, il entrerait dans le périmètre des autres, plus basés sur le meurtre que sur la torture et le jeu.

    Jared posa une main sur la table et se hissa dessus. Non pas pour contempler sa victime de haut, quoique cette situation lui paraissait pleinement jouissive, mais simplement pour sauter ensuite et se placer juste en face de Félix. Les muscles de l'homme chatouillaient ce dernier. Comme s'il ressentait des fourmis dans tous ses membres à chaque fois qu'il posait ses yeux sur le visage de Félix, il mourrait toujours d'envie de lui mettre son poing dans la figure. C'était plus fort que lui ! Une énergie 'd'enfer' s'emparait du sorcier maléfique, et toute l'adrénaline de la joie et surtout de l'excitation l'envahissait brutalement, au point de le rendre impatient de réagir. C'était comme un esprit démoniaque qui survolait la pièce et qui avait décidé d'entrer dans le corps de l'humain, chassant par la même occasion tout ce qui restait de la compassion et de la sensibilité. Non, en vérité, tous ses sentiments d'humain et était toujours là, mais bien tapis sous cette couche épaisse de folie meurtrière qui comblait le corps par des plaisirs charnels, non pas de sexe mais de violence.

    Ses abdominaux se contractaient et se durcissaient alors que l'homme s'avançait vers son adversaire en bombant fièrement le torse. Il ne s'imaginait pas déjà en train de le marteler de coups. Il ne pensait à ce genre de chose que lorsqu'il était en colère, lorsqu'il se laissait aller à penser plutôt qu'à agir. Des éclairs d'espièglerie traversaient sans cesse son regard, et il prenait son temps à s'avancer, quoiqu'il sentait Félix prêt à le recevoir. Mais bon, s'il pouvait faire durer ce court instant de plaisir encore un peu... Quoiqu'il sentait qu'il serait d'autant plus heureux lorsqu'il aura mis son adversaire par terre et qu'il se sera assis dessus pour l'écraser. Il avait passé toute son enfance à s'entraîner pour ce genre d'instant, bien qu'étant plus jeune, il se voyait surtout écraser des démons plutôt que des gens qu'il considérait autrefois comme ses alliés ! Il n'avait pratiqué que des sports de combat car il n'avait pas de don très offensif, et parce qu'avec la lévitation, il ne pouvait qu'être meilleur ! Il avait toujours été un des plus doués dans les championnats et gardait toutes ses heures d'entrainement au centre sportif pour son grand plaisir, et généralement en fin de journée pour écouler toutes ces heures de défoulement qu'il restait en lui. Quelqu'un qui le connaissait superficiellement pouvait affirmer que l'homme vivait pour les combats, la torture et le sexe. Éventuellement l'alcool et les cigarettes, et cette simple pensée lui donna envie de fumer, maintenant.
    « Ben voyons, comme s'il allait me laisser allumer ma clope. » pensa-t-il pour se convaincre de remettre sa dépendance à plus tard.

    « Bon écoute grosse tête. Si tu es sage, je ne t'attacherais pas. » déclara l'homme sur un ton moqueur et surtout provocateur.

    Il s'avança ensuite plus rapidement, l'excitation ne pouvant le faire patienter plus longtemps. Son premier acte fut d'essayer d'attraper le poings qui lui semblait le plus menaçant et de passer derrière Félix pour essayer de le lui tordre. (Je dis bien essayer, tout dépend des réaction de Félix). Ce dont il était sûr, c'est d'avoir attrapé le poignet de son ennemi, et il tentait maintenant de le lui tordre en passant dans son dos, tout en étant attentif aux autres membres de ce dernier. C'était une simple prise qu'il avait apprise beaucoup plus jeune et qui fonctionnait souvent sur ceux qui ne la connaissaient pas. En même temps, l'autre bras de l'homme tentait de s'enrouler autour de la gorge de Félix et dans ce cas, s'il arrivait à passer derrière lui et à lui tordre le bras, il pourrait lui donner un coup de pied dans les genoux et le faire tomber tout en le tenant. Jared savait qu'il était moins puissant sans son talent de lévitation pour accélérer et renforcer ses coups, mais il n'en restait pas moins redoutable au corps à corps.

[Si jamais quelque chose ne va pas, dis le moi ;) ]
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MessageSujet: Re: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeJeu 29 Avr - 6:44

    Ses bavardages et approches tribales ne m’intéressaient nullement. S’il se voulait quelque peu impressionnant, le renfort de la psychologie et par un soupçon d’observations avisées me laissait de marbre face à ce spectacle désolant. L’énervement semblait être proportionnelle à son désir malsain que de me voir agonir en ces lieux. Il me fallait penser, réfléchir et songer, encore et encore, au moyen le plus a-même de me tirer de ce mauvais pas. Le premier enseignement à tirer était que même la soif la plus intense qui soit ne devait jamais, jamais se satisfaire dans les salles infestées d’alcools des bars jusqu’aux plus douteux. C’était peut être la chose la plus constructive de cette journée lamentable.

    L’analyse tridimensionnelle de la « pièce » où je me trouvais ne me permettait pas de déduire où se situait la porte de sortie. Cette caverne ressemblait davantage à une anfractuosité close dans un amas rocheux à des kilomètres de la surface terrestre. Cela dit, pour avoir pu y rentrer sans téléportation, c’était qu’il était possible de s’en extraire par le moyen du corps. Le tout était de savoir pas où se glisser, de quel côté chercher, où étaient les pièges, et comment les contourner sans risquer un de ces dangers que les démons de toute classe adoraient en spectacle. Si la disposition des torches sur les murs m’eut apporté un précieux indice dans d’autres circonstances, j’étais pour le moment incapable de m’en servir, conséquence de mon cerveau horriblement ralentit. J’avais le choix entre chercher un autre moyen de déduction, ou me risquer à me perdre dans une concentration qui, si elle était repérée par Jared, me coûterait cher …

    Justement, le fait de prendre en compte le facteur « Jared » dans mes calculs mentaux me fit m’accorder un certain moment d’évaluation de l’état de cet individu. Je remarquais sans mal son désir fou de sadique en manque, et ayant enfin trouvé une proie digne de ce nom, une cible qu’il cherchait à atteindre depuis longtemps déjà, tant que ses prunelles sombres et pourtant hantées des vestiges d’une humanité trop fragile étaient comme dilaté, à la façon d’un homme prêt à se lancer avec ardeur dans des plaisirs charnels. Il y avait dans ses gestes toute la sensualité du bourreau délicat, qui prenait son temps pour mieux jouir des supplices de sa victime. Son regard, entre vice et luxure, où mille espiègleries fusaient comme des éclairs, promettait une suite des plus excitantes pour cette âme ravagée. Ses pulsions qu’il semblait presque combattre, aurait mis le grand Freud en doute : s’agissait-il de pulsions de mort ou de pulsions sexuelles ? Un désir aussi puissant pouvait s’apparenter à des centaines de significations diverses …

    Et je n’eut pas le temps de progresser dans ma réflexion. Je constatai avec amertume que mon cerveau ralentit m’avait encore joué un tour, car je fus tant absorbé par mes méditations que je n’en sortis que lorsqu’une douleur aigue me traversa le poignet. Je réalisais alors que Jared avait comme profité de mon instant de replis dans ma propre pensée pour se lancer à l’attaque. Et comme un idiot, je m’étais laissé prendre, n’ayant plus de songes assez bref et vifs pour m’assurer une pleine réflexion sans que le temps n’en soit plus ou moins figé.

    Je réagis alors au reflexe, écrasant de mon pied l’un de ceux de Jared et me servant de l’appuie pour me jeter davantage contre lui, réduisant ainsi la douleur qu’il infligeait à mon bras et nous projetant contre une paroi de pierre. Emportés par un élan que j’étais incapable à l’instant de mesurer, nous tombâmes à même le sol. Et plutôt que de se relever en parfaits gentilhomme que nous n’étions plus, je lui adressais mes sincères excuses en lui envoyant un coup de poing à l’estomac. Cela dit, il m’aurait été préférable d’être gaucher, car employant le poignet droit qui venait de souffrir, je ne faisais qu’en raviver la douleur, ainsi grognais-je avant d’essayer de saisir mon adversaire pour le plaquer au sol et le rendre le plus inoffensif que j’étais capable. Cependant, tout était dans le fait d’essayer …

    « Si t’es gentil, peut-être que je serais sage, mais tu as été vilain Jared, méchant garçon ! »
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MessageSujet: Re: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeJeu 29 Avr - 10:45

    Il était parvenu à attraper le poignet de Félix avec une aisance qui l'étonna d'abord. Il n'avait tellement pas l'habitude de voir son adversaire aussi 'mou' et aussi réfléchi, qu'il eut le choix entre mettre ça sur le compte qu'il le regardait sans l'entendre ou bien que l'homme avait réellement le cerveau ramolli. Quoiqu'il en soit, Jared était passé derrière lui en lui pliant le bras dans l'intention de le faire chuter. Mais son adversaire lui écrasa le pied comme s'il chassait une vulgaire mouche bleue, et si la douleur aigüe grimpa jusqu'aux nerfs de l'homme, il sentit son mal se soulager aussitôt grâce à l'excitation et l'habitude. En se battant, il sentait toutes ses blessures pourtant guéries que Chris lui avait infligé, lors de leur bataille au même endroit, dans les mêmes conditions... Une poussée forte l'obligea à reculer et il ressentit la paroi du mur lui faire lâcher prise dans son dos. Jared contracta violemment ses muscles pour minimiser les dégâts, bien que le choc contre ses omoplates le fit chuter. Lorsqu'il leva brusquement la tête vers son ennemi pour l'attaquer sans lui laisser de repos, il se rendit compte que l'autre avait eu la même pensée, et se prit la preuve en plein estomac. Il avait toujours les abdomens contractés le plus fort possible, et cela l'empêcha d'avoir le souffle coupé. De plus, la douleur qui parcouru ses côtes le força à garder son corps dans le même état de crispation. Il avait refouler les douleurs, comme toujours, pour finalement tout laisser sortir lorsque le combat sera terminé. Il ferait semblant de ne rien avoir, mettant en pratique ce qu'il avait appris dans les séances d'entraînement de défense, c'est à dire continuer les efforts pour oublier les maux. Puis, lorsque la bataille se terminera, il savait pertinemment qu'il allait s'écrouler sur son lit, gémir durant une bonne demi heure et appeler ensuite un guérisseur magique. Il ne se soignait jamais tout de suite, il aimait voir combien de temps il tiendrait avec la douleur, il aimait se surpasser.

    Jared se releva en haletant. Ses jambes étaient légèrement pliées, prêtes à bondir, à reculer ou à avancer. Il gardait les poings serrés et sa concentration redoubla lorsqu'il put enfin apercevoir le génie. Il avait l'impression de voir tous les actions de ce dernier plus maladroits, à moins que ce ne soit la fierté qui lui offrent ce genre de visions réjouissantes. Le maléfique sentit l'autre l'agripper et accueilli tout son poids sans réagir. Il se laissa tomber, souriant intérieurement à ce qu'il était en train de vivre. Il ne pouvait pas s'en empêcher, à chaque fois qu'il se concentrait et qu'il réfléchissait à son adversaire, il éprouvait des sensations de bien être qui se mêlaient à son corps et rendait la douleur presque agréable. Plus il se prendrait de coups, plus il sera satisfait, mais plus il en donnera et plus il sera comblé ! Ce n'était plus un sorcier méchant ayant une infime part d'humanité coincée en lui à cause de son sang purement humain, c'était là un fou possédé par le démon qui le rongeait de l'intérieur et qui se laissait envahir pour accéder à des plaisirs charnels qui dépassaient tout ce qu'il avait vécu avant de rejoindre le mal ! Vingt-deux années d'existence sans connaître ce bonheur du combat, cette euphorie des coups et ce fanatisme de la torture. Il se sentait si bien maintenant, son corps était en parfaite harmonie avec lui même, et il voyait son pouvoir croître tellement il usait de sa puissance contre tout et n'importe quoi. Et s'il adorait autant ce genre de danger que le fait d'être au lit avec une femme, il devait bien admettre que ce genre de jouissance était bien au dessus de l'attirance sexuelle.

    Il replia les coudes en arrière et plia son dos pour chuter, comme on le lui avait bien appris. Il n'eut alors aucun mal à toucher le sol et avec ses jambes il poussa brusquement contre la terre. Il replia les genoux et se courba davantage pour faire rouler son adversaire au dessus avec lui. Ses genoux vinrent se cogner contre les jambes de son ennemi et ses deux poings partirent furieusement en direction de son visage. Ses poings n'étaient pas aussi fermés que d'habitude, il laissait simplement le dos de son majeur dépasser afin de frapper avec plus de violence. Quelque soit l'endroit qu'il toucha, s'il toucha son ennemi, ses jambes se replièrent davantage et il donna un coup de pieds joints dans le ventre de Félix afin de le repousser. Jared se redressa alors et observa un court moment le génie, simplement pour s'abreuver de son regard. Il avait l'impression qu'il lui fallait le regarder droit dans les yeux, comme pour lui dire 'Continue de te battre, ne te laisse pas faire, j'aime ça'. Il se sentait en même temps beaucoup plus fier et l'adrénaline qui coulait à flot dans ses veines le poussa à réagir aussitôt. L'homme ne pouvait plus parler, il savait que s'il disait quelques mots, ce ne serait que des provocations afin de mettre l'homme en colère ou de le forcer à se défendre avec plus de rigueur. Seulement, il connaissait assez bien son ennemi pour comprendre que des paroles de ce genre n'allaient pas le mettre en colère, mais plutôt susciter une réaction toute aussi orale et insolente. Les contacts brutaux et douloureux qu'ils s'échangeaient faisaient frémir la peau du combattant, qui ne se sentait réellement vivre que dans ce genre de moment. D'autant plus qu'il s'agissait de son souffre douleur favori, et que son désir de possession et de méchanceté l'obligeaient à penser que le moindre démon qui oserait faire du mal à cet homme subira un courroux bien plus grand encore ! C'est comme s'il était prêt à lancer à toute créature offensive : 'Je suis le seul à avoir le droit de le frapper !'. Au fond, n'était-ce pas là une forme d'affection innocente ?

    Sur le feu de l'action, et parce que l'excitation l'empêchait de réfléchir à ce qu'il devait faire, il se laissait à moitié guider par son instinct et par tout son apprentissage dans les sports. « Si votre ennemi est par terre, maintenez-y le. » Il faut avouer que le caractère fonceur de l'homme y était aussi pour beaucoup dans sa faculté d'improviser en bataille. Il se jeta au sens propre du terme sur Félix à coté de lui, et se servit de son propre poids pour le bousculer. Il ne recherchait pas la violence, ni la douceur non plus, il ne faut pas exagérer. Cette fois, il voulait le cogner assez fort pour que l'homme se retourne. Il suffisait que Félix se retrouve à un moment sur le ventre pour que Jared se mette dessus et lui maintienne les bras. Après, si l'homme tenait vraiment à se battre, le 'vilain Jared' pouvait l'attacher mais cela mettrait fin à la bataille, quel dommage. Tous les sens du strip teaseur étaient aux aguets, et son regard avait quitté les yeux de son adversaire pour se focaliser par balayages réguliers et rapides, sur ses bras et ses jambes. Il gardait toujours un avant bras ou un genou de libre pour se protéger au cas où Félix réussirait à ne pas être mis sur le ventre et contre-attaquerait. Si des réflexions telles que les différentes techniques de maîtrises ou de frappes trottaient dans l'esprit du fou, une autre partie de lui se focalisaient en même temps sur les sensations qu'il éprouvait à agir ainsi, et tous les pores de sa peau étaient parcourus de temps à autre de chairs de poules. Un sourire mauvais apparut sur le visage de l'homme.
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MessageSujet: Re: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeMar 6 Juil - 4:46

Spoiler:

Cette situation ne s’éterniserait pas. Tout d’abord, la limite des capacités physiques des nos corps finirait par mettre un terme au combat, et c’était probablement ce qui nous faisait tenir jusque là. Mais il s’avérait qu’aucun de nous deux n’était décidé à laisser les lois naturelles dicter le sort de cette lutte effrénée, frénétique, bestiale et plus encore. Sempiternels rivaux, adversaires continuels, nous étions au cœur de notre opposition, révélant nos haines particulières respectives comme deux amants se dévoilant leurs flammes. Oui, il y avait probablement quelque chose de l’ordre de l’affectif dans cette brutale altercation. Mais nous étions loin des câlins, bisous et autres amabilités de ce genre …

Dans un second temps, j’étais désormais décidé à mettre un terme à cet entretiens, au risque de briser le cœur de ma bien-aimée. Ce n’était pas que je m’ennuyais particulièrement, mais j’avais du mal à tolérer ses présents pour le moins … renversant. Au sens propre du terme, m’étant retrouvé propulsé contre le sol, puis écrasés par ma dulcinée qui semblait plus à l’aise dans l’emploi de ses poings que de sa langue, si bien que le coin de ma bouche dégoulinait du sang d’un petit vaisseau brisé par … l’émotion ? Ce jeu de jambes et de mains, de quoi étonner un quelconque démon passant par là sur les attirances de Jared, devait prendre fin : je n’étais pas de ceux qui couchaient dès le premier soir, désolé.

Le problème, c’était que mon partenaire n’était pas vraisemblablement de cet avis. Emporté par une passion pour le moins dévorante, il me dominait de tout son poids qui, même s’il était composé de plus de muscles que de bourrelets, était tout de même assez … étouffant. Cela dit, dans un couple, rien ne marchait très bien très longtemps s’il n’y avait pas de communication efficace. Le seul moyen de lui faire comprendre que je n’étais pas très disposé était de prendre des mesures radicales et … surprenantes. Seule la ruse pouvait me sortir de ce mauvais pas … Le tout était de lui donner une forme, le plus vite possible.

La bataille était toujours d’actualité, Jared en conquérant sur mon corps écrasé, moi jouant des pieds et des mains pour l’empêcher d’attraper quelques parties de moi, nos haleines se mêlant dans des souffles haletant, nos cœurs battant aux même rythme allegro qui caractérisait notre échange pour le moins intense. J’avais compris l’utilité d’une réflexion active, c’est-à-dire d’être capable de monologuer intérieurement tout en maintenant le combat pour éviter de rester mou comme une guimauve à encaisser les coups pendant que seul mon esprit s’activait. C’était plutôt rentable, même si la mécanique de l’esprit s’en trouvait ralentie.

Et ça fit « tilt ». C’était risqué, spécial et peut être complètement fou, mais ça avait l’avantage d’être original. Le potentiel secours de cette option était très satisfaisant, bien que l’action en elle-même demande des trippes et une mentalité de fer. Je me donnais, en une fraction de seconde, tout le courage nécessaire et me lançait, adressant une prière à tous les Dieux de ma connaissance pour que cela fonctionne. Ainsi, ma bouche rencontra celle de Jared et je nous coupais littéralement le souffle.

N’y voyez pas là un acte d’amour purement désintéressé. Pendant que je l’occupais de manière surprenante, je glissais ma main gauche le long de son corps qui, je devais le reconnaître, n’avait rien à envié au plus tumultueux des mannequins musclés. Glissant pas trop lentement, ni trop vite pour le réalisme sur ses abdominaux contractés, je descendais encore plus bras et attrapais sans délicatesse les bijoux de famille du sorcier, exerçant suffisamment de pression pour l’immobiliser, sans le castrer dans l’immédiat. Alors seulement, je retirais mes lèvres des siennes et le regardais droit dans les yeux.

« Si tu veux des enfants … ou pouvoir continuer à faire ce qu’il faut pour en avoir, tu te calmes tout de suite … » Fis-je, mi-menaçant, mi-moqueur en prenant une voix plus ou moins sensuelle. « Chéri » ajoutais-je, pour le cynisme.
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MessageSujet: Re: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeMar 6 Juil - 12:24

Spoiler:

    L’avantage tournait petit à petit pour s’immiscer du coté du maléfique. Jared sentait qu’il prenait le dessus lorsqu’il pu appuyer son poids sur celui de son adversaire. Si Félix n’était pas sur le ventre, il se faisait néanmoins de plus en plus immobilisé lorsque le strip teaseur attrapait ses bras et tentait de coincer ses jambes dans les siennes. Tant de contact et de chaleur le rendait plus fou encore, ne cessant de penser à tout ce qu’il pourrait faire subir à son souffre douleur préféré une fois qu’il lui aurait asséné un coup assez puissant pour prendre le temps de l’attacher de nouveau. C’est vrai qu’avec pieds et poings liés, la lutte était plus facile et moins passionnantes, mais la séance spéciale de torture pouvait enfin commencer. Le sorcier sentit le génie se calmer soudainement, comme si ce dernier avait l’intention de céder… Ou comme s’il réfléchissait plus sérieusement. Jared opta pour la seconde hypothèse, il connaissait assez bien son ennemi pour savoir qu’il n’abandonnait pas si facilement. Eh bien oui, en couple, si l’on veut être sûr de faire le maximum de plaisir à l’autre, il faut d’abord le connaître jusqu’au bout des doigts. Leurs visages étaient proches puisque Jared prenait le soin de fixer Félix, et ne cessait de bouger lorsque ce dernier se débattait. Il tenait maintenant ses poignets, plaqués contre le sol, et son sourire mauvais indiquait clairement sa satisfaction d’avoir mis par terre ce type. Sourire qui ne s’attarda pas, parce que Félix s’amusa à faire la plus belle connerie, dont Jared n’avait d’ailleurs jamais eu droit. Pas en de telles circonstances, du moins. Il sentit avec horreur les lèvres de sa victime se poser sur les siennes et son esprit entier se mit en alerte. Il écarquilla les yeux pour regarder Félix avec stupeur, une de ses mains lâcha un poignet de l’homme pour tenter de se dégager de ce voluptueux baiser. Bon sang mais qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Voilà, il avait donné trop de coup à Félix et ce dernier était devenu complètement barge. C’était la seule explication plausible qui traversait les pensées de Jared. Mais alors que sa main remontait jusqu’à la tête de Félix pour la dégager, il sentit le bras qu’il avait libéré se glisser le long de son corps. Bien qu’il affichait déjà un air surpris, c’était carrément un regard choqué qu’il lança à son adversaire. Ce dernier perdait totalement les pédales, et s’il y avait bien quelque chose capable de faire perdre tout contrôle à Jared…

    Le géni se dégagea du baiser tandis que le maléfique sentait une soudaine pression au niveau de son entrejambe. Son premier réflexe fut de cracher par mépris sur le sol, et de pousser un grognement de colère. Félix le regardait, et le strip teaseur était à la fois rouge de surprise et de rage. Ha ça, il ne s’y attendait surement pas ! Son autre main tenait toujours le poignet de l’homme, tandis que celle qu’il avait libérée était arrêtée, à mi chemin entre son visage et ses parties génitales. Il reçut les menaces de Félix comme une horreur, et son cœur s’enragea tellement qu’il crut perdre les pédales lui aussi. Il dut se contenir pour ne pas gigoter dans tous les sens et ne pas ruer de coups son interlocuteur. Jamais encore il ne s’était retrouvé dans une situation pareille, et il avait l’intention de le faire très amèrement payer à son ennemi. Il lui lança un regard meurtrier avant de laisser échapper le juron qui lui meurtrissait les dents.

    « BORDEL ! »

    Remonté comme jamais, il plaqua sa main sur la gorge de son adversaire mais n’appuya pas. C’était en quelques sortes sa menace, parce que lui avait bien trop de virilité pour s’attaquer aux parties gênantes d’un autre ! Faire ça à un homme, c’était tout bonnement inhumain, mais est-ce que Félix s’en rendait compte ? Non, probablement pas, c’est qu’il ne devait pas en profiter souvent, des siens ! Il ne savait plus s’il était encore maître de la situation ou non. Ce qu’il sentait, c’était qu’il tenait bien trop à ses petits bijoux pour prendre le risque de les perdre à jamais. C’est pourquoi il ne serrait pas sa prise au niveau de la nuque de Félix, craignant que ce dernier ne fasse de même avec ses coucougnettes. S’en prendre à la virilité d’un homme, c’est vraiment.

    « T’es si jaloux que ça de mon succès ? » pesta l’homme en fixant le géni de son même regard meurtrier, « Retires ta putain de main ou je te ferais bouffer les tiens ! »

    Il aurait bien joué à papa et maman lui aussi, s’il n’était pas autant en colère. Il restait toujours autant perplexe face à une telle réaction. Son corps toujours allongé sur celui de Félix, il n’osait bouger d’un poil de peur que… De peur que voilà, vous l’aurez tous très bien compris. Mais s’il sentait la moindre douleur survenir là où il ne fallait pas, il n’hésiterait pas à tuer son adversaire. C’était sa proie préférée, d’accord. Son souffre douleur adoré, okay, et il aimait profondément ce géni pour tous ces moments de plaisir qu’il procurait à Jared. Mais là, c’était une question de survie ! Et entre perdre le géni, et perdre sa fameuse machine à désir, y’a pas photo !
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MessageSujet: Re: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeMar 6 Juil - 22:30

    Je crois que si on m’avait demandé, un jour de décembre où les flocons viendraient doucement se déposer sur un sol tendrement glacé, comment j’imaginais mon premier baiser, je n’aurais jamais, même avec douze litre et demi d’alcool pur dans le sang et vingt-quatre doses aléatoires de substances illicites, pu décrire un pareil épisode. En premier lieu, je n’aurais jamais cru embrasser un homme, même si cela restait une possibilité potentielle : qui est à l’abri de la raison déraisonnable du cœur ? Par la suite, en vue de mes opinions politiques dirons-nous, au sein du monde magique, il m’aurait semblé aberrant que je partage mes lèvres à un être du « côté obscur ». Encore que Jared ne fut pas un démon, un mauvais sorcier tel que lui n’était pas bien loin de ce genre d’individus. Enfin, si j’avais su que mon premier baiser serait partagé avec un ennemi si particulier que lui, je crois que j’aurais attrapé la première fiole de poison … pour le forcer à la boire.

    Décembre et ses flocons, son sol givré … me trouver dans un tel lieu aurait été une aubaine. Je n’aurais pas été obligé de tenter d’expliquer ces frissons étranges qui me parcouraient le corps, de ma tête à quelques centimètres de Jared, jusqu’à mes pieds à moitié sous son poids tout en passant par ma main gauche, fermement agrippée aux parties génitales du sorcier. Mon visage comme tout mon être extérieur formé à la comédie montrait suffisance, confiance et menace subtile, mais à l’intérieur, tout était plus confus. Si étrange et complexe que je me refusais à une analyse interne pour mieux jouir des possibilités d’actions qui m’étaient offerte … jouir, le terme était plutôt déplacé par ailleurs.

    La réaction de mon ennemi était tout à fait semblable à celle que je m’étais imaginée dans le meilleurs des scénarios. Je m’étais attendu à tout et n’importe quoi, mais cette version que je vivais était celle sur laquelle j’aurais misé ma vie, et je m’en tirais plutôt bien. Il me sembla un instant que je pourrais être très doué au poker avant de me rendre compte qu’entre bluffer sur un coup de cartes et attraper un adversaire masculin par sa virilité, il y avait une différence plutôt flagrante. Le magnifique juron que poussa Jared exclu de fait une poursuite de ces ébats fort particuliers. Je ravalais ma réplique « Un peu de politesse quand même ». La salive me manquait, non que j’en ai donné à Jared, mais plutôt que la situation rendait mes glandes salivaires plutôt inefficaces.

    De quoi avais-je l’air, la main fixée sur l’entrejambe du sorcier, tandis qu’il était à moitié crispé, craignant autant pour ce que je tenais que pour sa vie. Cela dit, il ne devait pas avoir l’air plus malin, lui, rouge de surprise et de … crainte ? A califourchon sur moi. Au sol même d’une caverne de l’enfer, dont la luminosité particulière avait des airs de lumière tamisée. Je réprimais un frémissement de dégout et hésitait à raffermir ma prise sur le paquet que Jared.

    Mais c’est alors qu’il fit mine de m’étrangler, ce qui m’obligea à agir, ma main s’emparant (un peu maladroitement certes, mais la position inhabituelle n’était pas facile) davantage de la fierté de Jared. Et tandis que Jared se rependait en remarques cinglantes, je l’observais de l’air le plus condescendant possible avant de rétorquer par un regard d’avertissement.

    « C’est pas vraiment ce que j’appelle se calmer, mon petit Jared ! » Fis-je en insistant bien de ma main sur mon otage qui lui était si précieux.

    Sauf qu’à moins de rester ainsi pour l’éternité, je ne voyais pas trop comment m’extirper de cette situation si … délicate. Car à moins que Jared eut des penchants que je ne soupçonnais pas, je ne désirais pas vraiment qu’il prenne mon tripotage involontaire (plus ou moins) pour des avances concrètes. Cela dit, rien que pour entretenir l’esprit hagard de Jared, je balançais un remarque faussement sérieuse et sensuelle :

    « Aller, fais pas cette tête, comme si tu n’appréciais pas depuis le temps que tu n’as plus vraiment eut de succès ! »

    Profitant de sa surprise, je me propulsais contre lui pour renverser nos positions : désormais, c’était lui qui se retrouvait en dessous, et je gardais une main bien ferme sur ses parties. Question épineuse désormais ; que faire maintenant ?
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MessageSujet: Re: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeMer 7 Juil - 7:24

    S’il fallait énumérer tous les jurons qui passaient dans la tête de l’homme, ce n’était pas fini. Pour tout et tout le monde, et de toutes les couleurs. Il repassait tout le dictionnaire des insultes dans son esprit, avec pour seul destinataire cet homme qu’il avait en face de lui. Jared voulu serrer sa prise autour de la gorge de Félix mais autre chose se serra dans son entrejambe et il préféra abandonner l’idée de continuer. Il se promettait que dès lors qu’il réussirait à dégager la main de son adversaire, il le tabasserait sans sommation et sans s’arrêter, jusqu’à ce qu’il se sente enfin soulagé. Ha ça oui, Félix allait gravement payer cet acte ! Plusieurs images de torture défilèrent dans sa tête, où il se voyait infliger divers supplices à son ennemi. Mais une douleur génitale lui rappela que pour le moment, il valait mieux songer à se sortir de ce pétrin avant de se retrouver privé de ce qu’il avait de plus précieux. Se calmer ? Ah il n’allait certainement pas se calmer ! Même s’il le voulait, il n’y arriverait pas, il était bien trop en colère. Jared serra les dents, il ne voyait pas quoi faire et de plus, il avait une main illicite qui se baladait dans son froc. Et il ne voyait pas ce qui pouvait lui paraître plus humiliant. Et il allait le sentir passer s’il continuait, parce que Félix semblait être prêt à aller plus loin…

    « Ferme là. » grommela l’homme devant la moquerie du géni.

    Mais bon sang, d’habitude c’est lui qui se moquait ! C’est lui qui riait à tout ! Et il ne faisait jamais de coups aussi bas, lui. Si c’était là la seule chance de survie que voyait Félix, Jared devait à tout prix lui faire comprendre qu’au contraire, cela aggravait d’autant plus ses chances de s’en sortir en un seul morceau. ‘Lâche moi que je te défonce !’ C’était exactement ça. Et il se doutait bien que s’il menaçait de lui faire vivre un calvaire dès lorsque Félix le relâcherait, ce dernier allait garder sa si belle prise. (hum). Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien lui passer par la tête à ce bougre d’âne ? Est-ce que sans son intelligence supérieure il devenait complètement barge ? Jared commença même à regretter les migraines. Parce qu’il est clair que s’il avait eu ses dons, il aurait pu se tirer de là. Mais c’était lui-même qui avait choisi les enfers pour sa supériorité physique avec l’homme. Alors maintenant, sa supériorité, il devait le prouver nom de diou ! Concentré sur le ‘comment faire lâcher prise un gros poisson’, il ne vit pas la nouvelle réaction de Félix. Jared se laissa tomber, de peur qu’en se débattant l’autre ne serre la mauvaise main. Quelques secondes plus tard, il était en dessous. Quel charmant tableau ! Sa main posée sur la gorge de Félix mais sans violence, comme une caresse, et ce dernier au dessus, une main dans le pantalon après avoir échangé son premier baiser. Il est clair qu’il allait un peu vite en besogne quand même. Si Jared se faisait repérer par n’importe quel démon qui pouvait le reconnaître, c’en était fini de sa réputation. Haa non non et non ! Il ne pouvait pas rester comme ça plus longtemps avec cette affreuse menace sur son entrejambe ! Félix ne semblait pas quoi faire lui non plus. Jared pouvait bien attendre un moment d’inattention mais là, c’était l’autre qui avait l’avantage et qui pouvait décider de resserrer ou desserrer sa prise dès qu’il le souhaitait. Il se creusait la tête, il devait absolument trouver un moyen de se dépêtrer de cette mauvaise situation. Son autre main tenait toujours le poignet de l’homme, afin de le limiter quand même dans son champ d’action. Une prise sur ses bijoux, mais pas deux ! Il songea à lui mettre un coup de boule mais la simple idée de devoir le toucher avec la tête l’écœurait maintenant… Ou lui faisait trop plaisir pour qu’il y cède. Il est clair que là, Félix venait de le traumatiser à vie. Avait-il donc si peu d’honneur et surtout si peu de virilité pour agir ainsi ? Ou pire encore, il était gay. Et une once d’effroi parcourut Jared. Ce n’était pas le fait de penser que Félix était gay, qui le fit frémir, mais le fait que ce dernier ait pu apprécier ce qu’il avait fait. Arracher un baiser à Jared ! Quelle ironie, lui qui était toujours le premier à tendre les lèvres d’ordinaire…. Mais avec des filles. Les garçons, il avait réservé ça pour sa crise d’adolescence et pour les vidéos à mettre sur internet. (Vidéos où il est bien torché). Mais là… mais là… Rien que le fait d’y penser le révoltait. Il se demanda ce que ça ferait si lui aussi embrassait Félix. Non pas pour recommencer, mais parce que ce dernier ne s’y attendrait probablement pas. Mais non non et non, Jared ne s’y résoudrait pas, et il chassa cette mauvaise idée.

    Sur le moment, il avait surtout envie de mordre quelque chose pour défouler sa douleur. Il se contenta du vide dans sa mâchoire, mais il aurait quand même bien mordu son ennemi, histoire de lui faire un peu mal aussi dans tout ça !

    « Bon ça suffit. Si t’aimes tellement mon contact, tu vas être servi ! »

    Et l’homme dirigea sa tête contre celle de Félix pour y cogner son front dans l’espoir de le faire chanceler et tomber sur le coté. Ouille le crâne, les coups de boule n’étaient pas vraiment une habitude mais on fait avec ce qu’on a. Sa main libre frappa avec violence le visage de son ennemi puis il commença à l’étrangler avec sa main autour de la gorge. Ca aurait été plus simple s’il avait au dessus, mais ne l’étant pas il devait se contenter d’y mettre simplement la main et de serrer le plus fort possible autour de la gorge de l’homme. À la guerre comme à la guerre, il sentit évidemment une énorme douleur au niveau de ses parties, et une petite plainte sortit de sa bouche, mais ça ne l’empêcha pas de proliférer une menace, lui aussi.

    « Lâche moi ou crève ! »

    Félix n'allait quand même pas sacrifier sa vie pour supprimer la virilité de Jared, soyons tout de même raisonnable... Enfin le maléfique l'espérait sincèrement parce que si la douleur s'intensifiait, il ne laissera pas la moindre chance de survie à son partenaire de jeux. Quel magnifique couple ils faisaient !
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MessageSujet: Re: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeMar 20 Juil - 0:43

Spoiler:

    Mourir ou … mourir ? Telle était la fameuse question qui demeurait figée dans mon esprit, esprit qui s’embourbait peu à peu dans des ténèbres d’asphyxie tandis que la main de Jared serrait mon coup de plus en plus fort. L’air commençait sérieusement à me manquer et ma parade déplorable m’avait finalement fait gagner aucune précieuse seconde comme je l’espérais. J’étais en panne d’inspiration, et si je n’y mettais pas fin très vite, alors ce serait Jared qui mettrait fin à mon existence. Voilà, le problème était posé, résoudre l’équation n’était cependant pas de mise dans l’immédiat.

    Avez-vous déjà essayé de vous fracasser le crâne contre le mur de votre salle de mathématique avant d’entrer dans un cours de niveau Math-Sup dans l’espoir de résoudre quoi que ce soit ? De façon plus probable, vous êtes vous déjà retrouvé à devoir répondre à une délicate question mathématique avec une migraine sournoise qui, à chaque tentative de réflexion logique, vous assomme de cette charmante douleur que vous affectionnez tant ? Pour ma part, ça m’étais déjà arrivé une ou deux fois et je n’étais parvenu à mon résultat uniquement grâce à la magie qui animait et dopait mon cerveau. Sauf que cette fois ci, dans la situation actuelle, je ne devais compter que sur ma propre tête qui connaissait bien les limites de l’humanité. Et je ne pouvais pas compter sur le second cerveau de Jared que j’hésitais à broyer entre mes doigts. Un cerveau qui n’avait pas pris d’ampleur consécutivement à notre position et nos mouvements … malencontreusement évocateurs ! Pas encore ?

    Impossible d’extirper de ma tête une solution. J’avais tout essayé, jusqu’au limite du raisonnable et de la logique. J’étais allé au-delà de toute borne et pourtant, l’acharnement de Jared s’était révélé plus tenace que mon esprit fatigué, étourdit par le choc et le manque d’air. Mais je ne voulais pas mourir tout de suite, pas encore alors que l’altercation avec mon ennemi venait à peine de commencer. De façon ouverte, dirons-nous, sans mauvaises pensées, si faciles d’accès en cet instant.

    Je resserrais ma prise sur les bijoux vénérés de Jared, dans l’espoir d’emporter quelque chose de lui dans l’issue du combat. Je relâchais un peu, malheureusement, et me débattait un instant pour aspirer un peu d’air et tentais à nouveau de le castrer. Je réitérais quatre ou cinq fois, puis, l’air me manquant atrocement, je me sentis arriver aux limites physiques de mes capacités. Je m’écroulais alors sur Jared, épuisé, étouffé, sentant la vie commencer à vouloir s’échapper de ma carcasse.

    Curieuse impression qu’être aux frontière de la mort. Cet instant où on attend, comme une libération, le moment où la douleur ne sera plus qu’un mauvais souvenir, où une chaleur maternelle envahira toute la totalité de notre univers et où le monde ne sera plus qu’une douce lumière tamisée, tiède et agréable. J’attendais et pourtant, une partie de moi, impatiente, insatisfaite, ne voulait pas se laisser aller dans cet au-delà trop beau pour être réel. Je survivais, par la force de ma volonté …

    Mais pour combien de temps encore ?

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MessageSujet: Re: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeMar 20 Juil - 10:04

Spoiler:

    Une nouvelle scène s’offrait dans la tête de Jared, empêchant ce dernier de se concentrer pleinement sur ce qu’il faisait. Il se voyait dans une telle colère que sa peau verdissait, ses bras enflaient et ses iris devenaient jaunes. Il doublait de volume, rugissait des mots incompréhensibles et se mettait à détruire tous les meubles qui l’entouraient. Il aurait fait un bien meilleur Huk que Bruce. Bref, il réussit tout de même à chasser son imagination avant de se rendre compte que penser à ce genre de choses lui permettait d’encaisser la douleur. Il poussa un petit cri et afficha un rictus, il s’apprêtait à céder. Pourvu que la douleur s’arrête, il aurait tout lâché et se serait raidit sur le sol sans un mot dans l’espoir que son ennemi relâche la pression. Et peu importe son honneur, il préférait mourir en homme que vivre en castrat ! Quoiqu’il ignorait s’il savait chanter en plus. Et pour ce qui était de la carrière dans les voies du seigneur, il ne fallait même pas y songer. Cependant, il trouvait du réconfort dans la foudroyante souffrance chez son adversaire. Le visage de ce dernier prenait des teintes rouges dues au manque d’air, et Jared planta ses yeux dans ceux de l’homme en espérant le plus fort possible qu’il allait craquer avant lui. Au bout d’un moment, il sentit la pression autour de ses parties génitales se libérer, et il poussa un soupir soudain de soulagement. La seconde d’après, le corps de Félix s’écroulait sur lui, à demi conscient. Jared garda sa prise sur la gorge de son ennemi, redoutant un piège, cependant il ne trouva pas la force de bouger tout de suite. Il faisait des grimaces en bougeant légèrement les cuisses, essayant de trouver dans quelle position il aurait moins mal. L’homme n’était pas doudouille normalement, mais comme tout garçon, une fois que l’on touche à ses bijoux de famille c’est une toute autre histoire. Il regarda Félix, immobile, avant d’être pris d’un accès de conscience. Il l’avait tué ? Jared desserra sa propre prise et poussa avec ses bras son ennemi à coté pour pouvoir se redresser. Il posa une main sur son entrejambe en poussant un juron et se pencha sur son adversaire. Il s’était défendu, il avait réussi à sauver Oscar et Jeremy ! Si le sorcier se sentait extrêmement soulagé et heureux d’avoir tiré ses parties privées d’affaire, une once de panique le prit dans la tête lorsqu’il posa ses yeux sur Félix. Ben quoi, ce n’était pas la première fois qu’il allait tuer un homme ! Surtout dans cette salle. Et puis c’était un ennemi alors à quoi bon ? Oui mais voilà, c’était SON ennemi. SON souffre douleur. Et même si le moment que venait de passer Jared resterait à gravé ancré dans sa mémoire comme l’un des pires instants de sa vie, et même s’il n’était pas sûr que ses testicules allaient se remettre de cette violente attaque… Il ne put s’empêcher de ravaler péniblement sa salive. Voir Félix à demi conscient, luttant contre l’asphyxie, c’était dur. L’esprit de Jared regorgeait de lunatisme, de sentiments contradictoires, de fantasmes et de désirs fous. Et si sa propre folie lui promettait un grand bonheur, elle lui faisait faire aussi les plus mauvaises choses. Le maléfique se sentit troublé et perdu, il ne pouvait pas détacher son regard de son ennemi et la tension du temps se faisait sentir de plus en plus. Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien lui prendre à hésiter ainsi ? Soit il devait laisser le génie là, à le regarder crever la bouche ouverte, soit il prenait un couteau et l’égorgeait, ce n’était pas si difficile que ça à faire et Jared l’avait déjà fait des centaines de fois. Le problème, c’est que si Félix mourrait… il n’y aurait plus de Félix.

    Jared donna un coup de poing dans la terre, envoyant valser du sable par la même occasion. Il se mit à genoux devant le professeur et le retourna un peu brusquement pour le mettre sur le dos. Pour un manque d’air il savait à peu près quoi faire et si ça se trouve, ça ne fonctionnerait pas. Il avala de nouveau sa salive et ouvrit la bouche de son adversaire. Bon sang mais qu’est-ce qu’il faisait ? Tout ça pour pouvoir continuer par la suite à le frapper. C’était soit un très haut degré de sadisme (Personne ne lui a jamais dit d’aller voir un psychologue d’un autre coté), soit il éprouvait quand même de l’affection pour son souffre douleur favori. Peut-être le petit moment d’intimité qu’ils avaient passé ensemble qui avait déclenché cet amour soudain ? Bref. Jared pencha sa tête au dessus de celle de Félix mais il s’interrompit. Horreur, il allait de nouveau l’embrasser ! Il ferma les yeux, prit une grande inspiration et se pencha davantage. D’accord, il posa ses lèvres sur celles de l’homme mais c’était simplement pour souffler dedans. Cette fois, il n’y avait aucune ambition mesquine. Lui tenant toujours le menton avec le pouce et l’index, l’autre main dans les cheveux de l’homme pour le maintenir, il répéta cette action plusieurs fois et lui fit du bouche à bouche pour le faire revenir. La douleur à ses parties était toujours aussi gênante et ses cuisses n’arrêtaient pas de bouger pour essayer de chasser l’affreuse pression qui était restée malgré l’absence de main.

    « Respire. » marmonna l’homme entre deux respiration avant d’arracher la chemise de son adversaire et d’appuyer soudainement entre ses côtes. Jared avait été présent aux cours de premiers secours. Il s’agissait de la première chose qu’on lui avait appris à faire tout petit, lorsqu’il a commencé les sports de combat. Ranimer une personne à terre. Et lui même l'apprenait aux jeunes sportifs qu'il entraînait. Il appuya deux, puis une troisième fois avant de tenir à nouveau les joues de Félix pour lui souffler de l’air. Il refit un massage cardiaque et.. etcetera. Il espérait dans tout ça que l’homme n’était pas mort et qu’il allait reprendre pleinement conscience. Mais nooon Félix avait une volonté d’acier en ce qui concernait plusieurs choses : Lutter contre la vie et emmerder le monde. D’autant plus qu’il avait l’occasion de faire les deux à la fois, il allait donc surement sortir de son état de demi conscient pour faire face à un nouvel état de folie incompréhensible de Jared. À chaque fois que ce dernier lui faisait du bouche à bouche, le strip teaseur se disait « putain, qu’est-ce que je fous ?! » Comment ? Fierté ? Honneur ? Humiliation ? Il allait s'en mordre les doigts à propos de ça. Mais ce genre de réactions instinctifs étaient bien plus imposants que les réflexions sur sa virilité. Et puis merde les principes !

    « Respire, fais pas chier ! » s'exclama-t-il entre deux souffles.
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MessageSujet: Re: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeMar 20 Juil - 12:48

    « Respires »

    L’ordre était donné d’une façon franche, cassante, énervée … non, il était si doux de se reposer dans cette ambiance détendue, où tout problème n’avait plus aucune raison d’être, où chaque équation trouvait simultanément sa résolution d’une façon presque instinctive, où chaque peine, chaque douleur se voyait dissipée, emportée loin parmi les émotions négatives, afin que ne subsiste dans ce paradis artificiel qu’un mélange de bonheur et de quiétude. Pourquoi chercher à y mettre fin en retournant subir la misère humaine ? Schopenhauer, théorie du renoncement … au moins un qui avait raison !

    Réfléchir … réfléchir … il était étrangement impossible de se livrer à une telle activité dans cet endroit mystique. Penser était délicat, car le corps ne semblait plus être et l’esprit vagabondait sans la moindre limite dans une lumière aveuglante. Où était la main qui obéissait si docilement aux ordres ? Où était l’enveloppe qui conservait les songes à l’abris d’une intimité, à première vue inviolable ? Où étaient les réponses à ses étranges questions que, étant pourtant dans un asile de paix, je continuais irrévocablement à me les poser ?

    Une étrange crainte se répandit dans ce qui restait de mon être comme un poison sournois aime à se glisser parmi les multiples tissus d’un corps désarmé. La lumière divine dont je sentais pourtant la chaleur ne parvenait pas à dissiper ce froid obscur qui me rongeait l’esprit. Je ne connaissais rien encore de la vie. Cette implacable vérité me saisit d’un coup sec, bien que j’eus essayé d’en retarder l’échéance. Mais c’était un fait, comme une logique irréfutable, le résultat imparable d’une démonstration strictement rigoureuse. J’étais débordant de connaissances, mais je n’avais encore rien « vécu ». Mon existence se résumait à des combats, un engorgement de savoirs, des vies à préserver et c’était tout. Était-ce cela la vie d’un homme ?

    Un frémissement amère m’anima. Le seul acte qui se rapprochait d’une vie normale sur terre était d’avoir embrassé quelqu’un. Et ce quelqu’un, en l’occurrence, était celui qui avait cherché à me tuer (en « légitime défense » j’étais presque prêt à le reconnaître). C’était le lot de consolation. Le genre de récompense après un jeu qui est bien loin de nous consoler, mais qui nous abat davantage. Et pourtant …

    Je se sentais soudain écrasé par le poids de ma propre ignorance. Comment pouvait-on être réputé savant en ne connaissant rien des choses les plus élémentaires, les plus importantes de la vie ? Etudier la biologie ne m’avais pas substitué ses connaissances, au contraire. Je n’avais fait que dresser des barrières et observer les phénomènes comme on regarde des Serpents au travers des vitres d’un vivarium. Et plus j’y pensais, et plus le poids grandissait.

    Je n’avais pas mené mon expérience de la magie noire. Drôle d’idée qui m’effleurait en cet instant. Otthran aurait pu m’ouvrir à cette voix, que j’explore la fascination ténébreuse dans le simple but de comprendre, pas de virer de bord. Je réalisais alors que ma vie était bornée d’une multiplicité de principes et que je n’avais peut être jamais vécu à cause d’eux. Servir, protéger, détruire le mal … Et moi dans tout ça ? Était-ce égoïste de vouloir maintenant une petite part de bonheur personnel ?

    «  Respires, fais pas chier ! »

    Oui chef ! C’est alors que je revenais à moi, et que je me demandais si j’étais pas plutôt en Enfers ou bien si le créateur du Paradis avait un peu abusé sur l’extasie. Jared m’embrassait. Je mis un sérieux instant à comprendre que non, il ne profitait pas de moi, mais qu’il était plutôt occupé à me réanimer. Et je tombais de bien haut. Jared, mon ennemi qui venait d’essayer de me tuer m’avait maintenant sauvé la vie. Là, toute logique s’estompa et je me retrouvais dans une totale incompréhension.

    Je m’écartais doucement de Jared, détachant nos lèvres sans chercher à savoir ce que j’en ressentais, et d’une façon qui laissait entendre que je n’allais pas profiter de cette instant pour reprendre l’avantage dans notre combat, mais qu’une pause s’imposait. Une trêve était plus que nécessaire, aussi agitais-je dans tous mes gestes le drapeau blanc. Restons calme …

    Je restais assis, pas loin de lui que je ne savais plus où ranger : amis, ennemi, sauveur, assassin … ? Je reprenais mon souffle, animais mes doigts, chassais mes courbatures, épongeais d’un revers de manche le filet de sang avant qu’il ne coagule sur mon menton. Ok. Ce n’est qu’un bout d’un long moment où je me rendis compte que j’étais incapable de comprendre que je levais le regard vers Jared.

    « Heu … Merci. Fais-en ce que t’en veux, mais je te fais mes remerciements les plus sincères … » Fis-je en un murmure parfaitement audible et me semblant bien étrange, la voix un peu rauque d’avoir manqué d’air.

    Et maintenant ? Je ne savais pas. Je m’attendais à ce qu’il reprenne son rôle de « méchant » et pourtant, j’avais comme l’impression que ce n’était pas tout à fait ce qu’il était au fond de lui. J’avais le sentiment de l’avoir comme … percé à jour, un peu comme si j’avais réveillé en lui une parcelle d’humanité. Il m’avait sauvé, tout de même. Il ne m’avait pas laissé crevé comme une merde sur le sol des enfers. Il y avait-il dans son geste un quelconque soupçon affection où n’était-ce que les manigances d’un esprit bien plus rusé que je ne le croyais ?
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MessageSujet: Re: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeMar 20 Juil - 18:50

    Étrangement, il savait que la honte de cette réaction lui pèserait toute sa vie durant. Du moins tant qu’un homme sera toujours là pour s’en souvenir. Si le sorcier sentait avoir fait une énorme bêtise, il se connaissait assez bien maintenant pour comprendre qu’il n’aurait pas pu se résoudre à laisser mourir son adversaire. Cependant, il avait été pris d’une telle colère lorsqu’il l’a étranglé, que s’il avait eu un objet tranchant dans la main il n’aurait pas hésité à l’égorger. Et là, il n’y avait aucune chance pour que Félix s’en sorte. Il était absolument certain de cette pensée et c’était probablement la vérité, mais le fait est qu’il s’était contenté d’asphyxier son ennemi, et de le ranimer ensuite… Félix n’aurait pas agi ainsi pour lui, et c’était Jared le méchant ! Il ne cessait de se dire que ce n’était pas son cœur qui avait dicté ses conduites. Il pensait que son sadisme était le seul responsable de ce revirement de situation mais si c’était vrai, alors pourquoi a-t-il éprouvé du soulagement lorsqu’il vit le génie remuer ? Jared s’attendait, ou plutôt espérait se prendre un coup de poing dans la figure. Ainsi, il aurait pu riposter et le combat aurait repris son cours en veillant convenablement à ce que son entrejambe reste libre. Au lieu de cela, le bénéfique se contenta de s’écarter pour reprendre de l’air et de ne montrer aucun signe d’agressivité. Pire encore, il fit quelques gestes de la main pour réclamer une trêve. Jared poussa un petit rire et s’avança, accroupi bien déterminé à ne laisser aucun repos à son ennemi. Est-ce que c’était marqué sainte nitouche sur son front ? D’accord, il venait de lui redonner de l’air mais ce n’était pour lui qu’un simple prétexte pour continuer de se battre ! Il s’approcha, les poings serrés, mais se figea lorsque Félix le remercia. Décidément, toutes les ruses étaient bonnes pour déstabiliser le maléfique ! Jared le fixa, espérant vainement que son ennemi allait attaquer derrière cette gratitude, que c’était un piège pour essayer de prendre le dessus mais… Rien.

    « J’en ai rien à faire. Garde ça pour l’idiote que tu auras payé pour te satisfaire après des années d’échec. » Maugréa-t-il sur un ton sec.

    Il se sentait mal à l’aise et ce qu’il ne voulait surtout pas, c’est que Félix croit qu’il y ait du bon en lui. Non, il ne pouvait pas y avoir un seul soupçon d’humanité dans cette âme perdue. Le strip teaseur était un monstre, un vrai salopard qui le reconnaissait lui-même et qui ne se faisait des relations que pour manipuler et faire souffrir son entourage. Même ses proches, il finissait par leur faire du mal, que ce soit volontaire ou non. Il ne pouvait pas laisser transparaître une seule de ses faiblesses. Il était tellement fier et soi disant ‘mystérieux’ qu’il était également trop bête pour se dévoiler à ceux qui comptaient pour lui. Il préférait les rembarrer que de leur dire quelque chose d’intime. Et s’il pensait regretter d’avoir ranimé son adversaire, il voulait en tout cas que Félix pense que ce n’était pas par une quelconque et ridicule sympathie qu’il avait agi ainsi. L’homme cracha sur le sol et s’essuya les lèvres. Il abandonna temporairement l’idée de sauter sur l’ennemi. Frapper un homme à terre, ce n’était pas si moche que ça, cependant il se sentait comme refroidi, et n’éprouvait plus tellement le désir de lever la main sur le génie. Non, en vérité, il en mourrait d’envie, mais une force inconnue l’en empêchait, comme une once de raison qui le retenait non pas parce que frapper quelqu’un c’est mal, mais parce qu’une part de lui-même ne le souhaitait pas. Et ça, ça le faisait enrager encore plus. Il ouvrit brusquement sa veste et en sortit un paquet de cigarettes bien écrasées. Miraculeusement, certaines avaient survécues et il put en prendre une qu’il mit dans sa bouche. L’homme l’alluma avec un briquet provenant de la boîte, et il jeta le tout aux pieds de Félix. Car oui, c’était une manie chez lui de proposer à boire ou du tabac à ceux avec qui il était. C’était comme pour accepter cette sorte de pause que l’autre voulait. Jared tourna furieusement la tête, se disant que s’il continuait de regarder son ennemi il allait presque lâcher des mots qu’il regretterait. Son regard croisa trois paires d’yeux qui le scrutaient avec curiosité. Trois démons qui s’étaient arrêtés pour voir le maléfique aider sa proie… Il est clair que ça pouvait paraître assez étrange mais de toute manière les méthodes de Jared avaient toujours paru bizarres aux créatures de ce monde. Le strip teaseur haussa les épaules, cependant il se sentait toujours observé. Ces démons n’allaient pas le lâcher ou quoi ? Ils avaient les yeux rivés sur Félix aussi. Ils devaient probablement se dire que si Jared ne le tuait pas, ils pourraient peut-être le faire ? Peut-être aussi connaissaient-ils le sorcier bénéfique, que ce soit par réputation ou pour avoir été confronté à lui. Le maléfique les fusilla du regard et, les voyant s’approcher, il ramassa une pierre avant de la jeter de toutes ses forces dans leur direction. Bon sang il se sentait tellement en colère qu’il avait envie de passer ses nerfs sur quelqu’un ! À la différence qu’ils étaient trois et que deux d’entre eux faisaient à peu près son gabarit. Qu’il n’y avait pas de possibilité d’utiliser ses dons ici. Cependant les démons s’arrêtèrent et continuèrent simplement de les regarder. Le sorcier se mit debout, cependant il garda les cuisses écartées en sentant une certaine gêne peser encore et toujours au niveau de ses parties. Il détestait cette sensation et aurait donné beaucoup pour une blessure plus grave mais sur une autre partie de son corps. Au moins, il se sentait rassuré par la diminution de la douleur par rapport au moment où il était encore sous la grosse tête. Il se tourna vers ce dernier et se posta face à lui, déterminé. Ces démons allaient s’approcher s’ils ne faisaient rien, alors Jared allait leur montrer qu’il s’occupait parfaitement de SA victime ! Il leur lança un regard noir puis balança son pied vers Félix pour tenter de lui asséner un coup de pied dans l’un de ses genoux.

    « Tu ne croyais quand même pas que j’allais te payer une bière, aussi ? » fit-il sur un ton moqueur en inspirant une grande bouffée de sa clope, puis en la jetant ensuite avec dédain sur le géni. Il recracha la fumée lentement, laissant échapper un petit filet au coin de sa bouche comme il aimait le faire car ça le détendait. Le fait d’abandonner sa cigarette alors qu’elle venait à peine d’être entamée le dérangeait, c’était stupide et imprévu. Cependant il préférait mettre fin à contre cœur à la trêve plutôt que de voir ces démons débouler et se mêler de ce qui ne les regardaient pas. Car comme il se l’était dit plutôt, Félix est avec lui, et seulement lui ! Personne d’autre n’avait intérêt à le toucher. Tout comme le strip teaseur espérait que le professeur le voit comme un sale type qui ne l’avait ranimé que pour le frapper ensuite, il espérait également que Félix ne fasse pas le rapprochement entre ce changement de comportement et la présence de ces autres tueurs autours. Jared se donnait un mal de chien pour préserver son caractère et ses envies les plus intimes, et s’il restait mal à l’aise et perturbé par ce qu’il venait de se passer, il espérait retrouver du plaisir à donner des coups à son adversaire. La méchanceté pour cacher la fragilité. C'était tellement connu, ça. Précisons que cette fois, ses mains se dirigèrent vers son pantalon et serrèrent la ceinture si fort qu'il commençait à avoir des marques rouges au niveau du bassin. Pour pas qu'une autre main puisse se glisser dedans...
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MessageSujet: Re: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeVen 23 Juil - 23:51

Sa remarque sèche ne me fit aucun effet. J’étais trop préoccupé par le fait de récupérer, et je ne m’attendais certainement pas à ce que Jared me saute dans les bras en pleurant « Tu es vivant ! ». Il n’empêche que mon trouble était intact : pourquoi cet homme m’avait-il sauvé ? Pourquoi ne m’avait-il pas laisser crever sur le sol de son putain de cachot infernal, comme il avait du en abattre pas mal de cette façon, quoique de manière plus … contrôlée et voulue.

Je le regardais cracher par terre et se relever, comme s’il venait de faire une tâche des plus habituelles et pourtant, la haine ou la rage se lisait avec une facilité déconcertante, effrayante sur son visage renfrogné. Je retrouvais péniblement mes esprits, le manque d’air à mon cerveau m’empêchant de bien réfléchir comme j’en avais l’habitude. C’est là qu’on comprends l’utilité de la distinction de l’homme d’action de l’homme de bureau. Le mixe entre les deux se révèle souvent délicat.

Jared me balança au pied des cigarettes. Je ne m’interrogeai pas sur le geste. Je ne voulais pas tirer de conclusion hâtives, mon état facilitant ce genre de déductions. J’hésitais à prendre une cigarette. Je n’avais jamais fumé. Mon adolescente plate et travailleuse m’apparu presque comme une honte personnelle, un secret de famille à cacher absolument. Qu’avais-je fait dans ma vie ? Rien. Rien de plus que de la sacrifier pour autrui. Voilà le mot qui résumait mon errance sur terre : sacrifice.

C’est alors que je perçu une des parois de la caverne s’ouvrir pour laisser entrer trois démons à l’air bien cons. Vulgaire oui, mais en l’état actuel des choses, j’avais des préoccupations sérieusement plus intéressante que la poésie pour le coup. Néanmoins, l’intervention des trois idiots avait eut un énorme intérêt : je savais désormais où était la sortie.

Règle d’or du combat : ne jamais croire que c’est terminé. Deuxième règle : ne jamais quitter son ennemi des yeux, même une seconde. Ma rotule aurait pu hurler de douleur si elle possédait des cordes vocales mais en l’occurrence, c’est moi qui grogna, comprenant que la pause était terminée. Je me raidit, prêt à me défendre en cas d’une nouvelle agression.

Mais Jared se contenta de me cracher à la figure sa fumée nauséabonde qui piquait les yeux. Je demeurais de marbre, autant que possible, subissant l’humiliation sans état d’âme : je venais de me rendre compte que mon existence ne valait rien, aussi n’avais-je plus vraiment d’amour propre à préserver. Je le vis serrer sa ceinture, mais je ne pu omettre de remarquer les rares mais furtifs regards de Jared envers les trois comparses qui se tenais, presque bien sages, un peu plus loin. Tu protèges ta proie Jared ?

« Gardes ta bière pour toi, mon chou » Lançais-je soudain.

Plus d’amour propre, ça voulait aussi dire, adieu le combat à la loyale. J’extirpais d’une de mes bottes un petit couteau d’argent, redouté par les démons. J’esquivai les coups de Jared et me précipitai vers les trois autres benêts. D’une habilité qui me surpris moi-même, la force du désespoir amplifiant mes capacités, je tranchai une gorge, poignardai en plein cœur et sectionnai une artère de chacun des protagonistes qui explosèrent dans une déflagration simultanée. Alors, je sorti de ce maudit endroit et récupérai soudain mes pouvoirs.

Là, dans le couloir de l’enfer, j’attrapais un couillon de démon qui venait d’apparaitre sournoisement. Je l’agrippais fermement par la gorge et le menaçait de ma lame encore arrosée de gouttelettes de sang démoniaques qui bouillaient.

« J’te conseille de téléporter sur Terre, à San Francisco, illico sinon je donne pas cher de ta peau … l’marcher est simple ; téléportes-moi, et j’te laisse partir, sinon … couic » Murmurai-je, comme possédé.

Il ne se fit pas prié, et je quittai Jared presque sans regrets …
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MessageSujet: Re: Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix] Icon_minitimeSam 24 Juil - 10:10

    Une petite bouffée de ce merveilleux poison, et tous les muscles se détendirent. Il aurait bien préféré un massage d’une belle demoiselle mais jamais aucune fille n’avait voulu l’accompagner dans ce genre d’endroit de son plein gré. Et puis lorsque Jared était en charmante compagnie, il aimait tout aussi bien la rapporter chez lui et en profiter d’une manière non douloureuse pour elles. Après tout il n’était pas si méchant que ça, puisqu’il n’avait jamais forcé une femme, et jamais abusé. Non pas par respect, mais parce qu’il ne retirait aucun mérite à commettre ce genre d’acte qui le répugnait lui-même. Une femme n’a pas à être forcée ! Jared serait prêt à défendre une inconnue contre ce genre de chose. Bon après, il est clair qu’il manipule toujours les belles créatures pour une nuit au paradis, et qu’il ne les rappelle jamais le lendemain. Cependant elles sont consentantes ! Bref, il sentit qu’il divaguait un peu du sujet grâce à la fumée qu’il respirait. Il regarda sa proie du moment, toujours sans comprendre ce qu’il lui était arrivé. Il venait de lui donner un coup de pied sur un coup de tête, afin de montrer à ces intrus que c’était lui le chef, et qu’ils n’avaient pas besoin d’intervenir. Il était certain qu’ils connaissaient Félix, à insister autant du regard. Cependant, s’ils s’approchaient, Jared était prêt à exploser et à passer sa colère sur eux, si tant est qu’il parvienne à les maîtriser tous les trois. En cet instant, il était dans cet état d’esprit un peu spécial où il haïssait le monde entier. Il avait envie de se frapper la tête contre le mur, de pousser un cri de rage comme Hulk, de courir partout en frappant toutes les créatures ou objets qu’il trouvait sur son chemin. Il serrait la mâchoire tellement fort qu’elle commençait à lui renvoyer quelques douleurs pour le faire revenir à la raison. Et si la clope qu’il venait de jeter sur son adversaire lui manquait, il regrettait de ne pas pouvoir tirer une dernière bouffée pour encaisser la remarque de Félix. Ce surnom idiot, qui le mettait hors de lui, ça valait bien un gros coup de poing dans sa tête, non ? Jared pouvait bien lui faire manger de la terre des enfers et tant pis s’il s’étouffe avec. Il s’imagina cette scène, seule solution que trouva son instinct pour se calmer. Le maléfique recula et se prépara à riposter lorsqu’il vit le couteau que son ennemi venait de sortir. Il s’apprêtait à riposter et surtout à ne pas se faire poignarder, mais il eut la surprise de voir que le géni n’en avait pas après lui. Allons bon ! Jared resta de marbre, regardant son adversaire foncer sur les démons. Alors il essayait de lui éviter une confrontation avec eux et voilà qu’il leur fonçait dessus comme un fou ! Jared savait ce qu’il visait, il y avait la sortie derrière et si Félix passait les démons, il pourra franchir la porte. Le maléfique s’approcha d’eux à grands pas, il se protégea les yeux pour ne pas recevoir de résidus d’explosion et regarda la sortie de Félix. Il l’entendit même menacer une pauvre créature innocente pour pouvoir sortir d’ici. Nul doute qu’il avait le feu aux fesses. Mais Jared ne fit absolument rien. Il ne sortit même pas de la salle et ne chercha pas à rattraper sa proie. À quoi bon ? Il n’en éprouvait pas tellement l’envie. Il l’insultait intérieurement de lâche, mais au fond il était soulagé que tout ça s’arrête. Il n’allait plus devoir se battre avec sa propre conscience pour obtenir le droit de lui faire du mal.

    L’homme finit par sortir dans le calme, il n’y avait plus grand monde maintenant. Il ferma la lourde porte derrière lui. De toute manière, les murs et les entrées ne cessaient de changer de place, c’était une des particularités des enfers : tout est vivant. Et c’est la raison pour laquelle il fallait toujours être bien conscient de l’endroit par où on y pénétrait. Il serra les poings. Il fallait absolument qu’il passe sa colère sur quelqu’un ou quelque chose ! L’homme se téléporta donc dans sa villa. Une fois arrivé dans le salon, il renversa quelques chaises, explosa un vase contre le mur et parvint même à exploser la petite table du salon en y abattant violemment une grosse chaise de bois. Il partit ensuite furieusement vers la salle de gym et termina son défoulement contre un punching ball au point de le décrocher plusieurs fois et de le raccrocher en râlant. Une fois qu’il se sentit mieux, il se laissa tomber sur un tapis bleu et posa ses mains sur son visage pour souffler. Le simple fait de penser à cet idiot de Félix l’enrageait, et s’il osait se souvenir de ce qu’il s’était passé, alors il serrait les poings et martelait le sol en dessous de lui. Allongé sur le dos, il regarda en sueur le plafond. D’accord, il avait sauvé sa proie, mais c’était simplement pour le frapper et pour continuer le combat ! Mais alors pourquoi n’avait-il pas réussi à le battre encore ? Pourquoi avait-il accepté cette pause alors qu’il mourrait d’envie de lui sauter dessus et de ne pas lui laisser le temps de se remettre de ses émotions ? Toutes ses pensées étaient floues, et il n’arrivait pas à chasser toute l’embrouille qui pesait sur lui. Et s’il était victime d’un sort ? Et s’il changeait encore et encore ? Qu’est-ce qu’il était en train de devenir ? Il avait l’impression que le monstre qui sommeillait en lui prenait plaisir à jouer avec ses nerfs. Sa propre folie jouait avec son humanité, la réduisant petit à petit pour y instaurer un comportement proche du démon à temps plein. Il voulu boire un grand verre d’alcool pour y noyer sa colère mais faisait en ce moment une pause avec cette boisson. Si avant, lorsqu’il était ivre, il savait se tenir et ne faisait rien de regrettable, maintenant il avait l’impression qu’à chaque fois qu’il était éméché il commettait des actes qu’il regretterait très amèrement le lendemain. Il avait même l’impression de perdre de plus en plus le contrôle de lui-même. En temps normal, jamais il n’aurait laissé passer sa colère sur des objets, il aurait su se retenir après tant d’années d’apprentissage et de pratique dans les sports de combat. Mais là, il avait totalement cédé sous la pression. Jared finit par relever et par soupirer, se sentant déjà mieux. Il se dirigea vers des haltères et commença à en soulever une pendant quelques temps afin de faire le vide en lui et de se dépenser. Voilà, Félix, c'est du passé. C'est oublié. C'est déjà loin. C'est... mais pourquoi il a fait ça ??
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Au chat et à la souris. Sauf que c'est la souris qui s'appelle Félix. [PV Félix]

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