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Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!]

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Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Vide
MessageSujet: Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Icon_minitimeMar 29 Juin - 2:14

Cameron avait un peu bu. Un peu trop serait plus juste. Le jeune homme avait exagéré sur l'alcool et celui-ci l'avait empêché d'avoir la logique nécessaire pour appeler un taxi qui le ramènerait chez lui. En réalité, il n'avait même pas songé à retourner chez lui, car il savait que sa chère soeur remarquerait qu'il avait bu: elle n'était pas aveugle, elle était sourde! La soirée était encore jeune et Leyla devait être encore éveillée. Cameron avait donc décidé, dans sa logique de buveur qui ne s'assumait pas, d'attendre encore quelques heures avant de rentrer. Une fois sa soeur couchée, il pourrait tomber dans l'entrée, faire un tomber un vase et même échapper ses clefs en passant devant la chambre de la jeune femme, bref, tous ces trucs passionnants qui font qu'une personne éméchée se fait repérer à son entrée à la vaine intention d'être subtile. Leyla ne l'entendrait pas, ne le verrait pas, ne saurait pas à quelle heure il était revenu et, principalement, dans quel état. C'était un plan de rêve pour un jeune homme à la logique quelque peu engourdie par cinq ou six verres...de trop.

Pour passer le temps, à sa sortie du bar (dont il ne se rappelait maintenant que vaguement), Cameron avait arpenté les grandes rues, laissant son regard glisser sur les vitrines des boutiques sans vraiment s'accrocher sur l'une ou l'autre en particulier. On aurait presque crû qu'il regardait les vitres en elles-mêmes plutôt que les objets qui y étaient exposés. Quelques personnes qu'il avait croisées lui avaient souri; il les avait ignorées. Il ne comptait pas vraiment sur l'alcool et sur une promenade nocturne pour se faire des amis... L'idée de retourner au bar lui avait langoureusement caressé l'esprit, mais il s'était dit qu'un verre de plus noierait ce qui lui restait encore d'intelligence à ce stade de la soirée. Au fond, c'était surtout le fait qu'il n'avait pas retrouvé le bar qui l'avait incité à rester sage. À force de tourner en rond, il avait oublié d'où il était arrivé. Bien sûr, il avait vu d'autres bars, mais y entrer aurait été comme un échec, comme accepter qu'il s'était perdu dans sa propre ville. Un homme ne demande jamais son chemin... Cameron ne voulait pas d'une fausse destination d'arrivée. Il avait donc décidé de bouder les bars et il avait continué à marcher, sans trop savoir par où il allait.

Les rues finirent par l'ennuyer, au bout d'un moment, et le jeune homme tourna dans une ruelle assez sombre. La noirceur ne lui faisait pas peur. Après tout, son ami Owen vivait bien dans le noir toute la journée et il ne semblait aucunement terrorisé. Qu'y avait-il à craindre? Si quelqu'un venait s'en prendre à lui, il n'aurait qu'à lui faire un peu mal, avec son pouvoir, en essayant de le contrôler un minimum pour ne pas désintégrer l'essentiel de cette personne sous la force de la douleur. Et si l'opposant était plus fort que lui, il pourrait toujours fuir... ou mourir. L'idée de mourir au fond d'une ruelle, seulement parce qu'il n'avait pas voulu que sa soeur lui lance un regard qui le ferait sentir coupable, fit sourire le jeune homme un peu saoûl qui ne marchait pas tellement droit. Cela avait un petit quelque chose d'amusant, d'ironique... Crever bêtement pour une obsession stupide... C'était bien son genre.

Certaines personnes méritaient de mourir. Cameron se fit cette réflexion alors que l'horizon, sale et gris, basculait dans son champ de vision parce qu'un imbécile avait laissé traîner quelque chose à côté d'une poubelle plutôt que le mettre à l'intérieur de celle-ci. Le sol de cette ruelle était plutôt dur; c'était probablement le cas dans les autres ruelles mais, pour celle-là, Cameron pouvait en témoigner sans hésitation. Il se redressa un peu, maladroitement, et fusilla du regard la chose qui l'avait fait trébucher, comme si l'objet pouvait se sentir mal. Un air incrédule chassa la frustration de sur son visage et il attrapa la chose en question pour la voir de plus proche. Après l'avoir retourné plusieurs fois et considérée sur plusieurs angles, le jeune homme déduisit qu'on avait jeté l'objet parce qu'il était vieux et usé. Pourtant, c'était un excellent violon.

Cameron chercha autour de lui et trouva un archet, tout aussi usé, à moins d'un mètre de lui. Il resta immobile pendant plusieurs secondes, le violon dans une main et l'archet dans l'autre, l'air d'avoir oublié ce qui était en train de se passer, noyé dans le monde moelleux de sa consicence aux résonnaces alcoolisées. Le jeune homme émergea, au bout de quelques secondes, et il accorda l'instrument d'une main habile, étrangement adroite pour son état, avant de le fixer à nouveau, comme si l'objet allait lui sauter au visage.

Puis, une mélodie extrêmement belle, mais encore plus triste, vint danser avec le silence inquiétant d'une petite ruelle de San Francisco, jusqu'à ce que le jeune musicien s'arrête brusquement et relève la tête, persuadé d'avoir senti une présence.
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MessageSujet: Re: Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Icon_minitimeMar 29 Juin - 10:09



Tu joue vraiment très bien...
...Cameron





    Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Vrvv6d Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] 744252chat_noir




"Tu joues vraiment très bien...Cameron."

Une petite voix se fit entendre dans la ruelle, une voix douce, un peu aigu, cristalline, et pourtant si faible.
Le musicien fixa un coin de la rue avec inquiétude, des petits yeux bleus brillaient dans le noir, des yeux d'animal, des yeux...de chat. Dans la pénombre de la ruelle, on distinguait la petite et fine silhouette d'une jeune chatte noire, tranquillement assise dans un coin, son pelage sombre se fondait dans le noir, ses yeux bleus, si bien habitués à la nuit fixait l'homme et son violon, sa gueule ouverte dans un sourire dangereusement humain.
Très peu de personne aurait put savoir que en réalité, ce joli petit chat était en fait Angela, la femme-animale.

Elle s'approcha de Cameron, franchissant calmement l'espace qui les séparait, puis, elle se planta devant lui, toujours avec cet étrange sourire. Sa voix était étrangement joyeuse et détendue, comme si le musicien et l'animal se connaissait depuis lomgtemps.

"J'aime bien ce morceau, bien que je préfère l'Ave Maria au violon. Tu ne pense pas ? C'est un joli air non ? Beaucoup de personne l'apprécie, et moi j'aime beaucoup la sonorité de cet musique."

Elle sauta sur une poubelle toute proche, se mettant à la hauteur de Cameron. S'allongeant sur le couvercle, elle détailla l'homme du regard, grand, brun, à l'impression assez étrange, à l'air égarée. Avait-il but ? Il le semblait, tenant son violon avec beaucoup d'adresse pourtant, oui c'était bien Cameron, la femme-animal avec sondé son âme, sa personnalité et son caractère, il était timide, capable de beaucoup de choses, bonnes comme mauvaises, à l'esprit un peu dérangé, ou plutôt à l'esprit découragé.
Ce soir là, il devait avoir essayé de noyer ses soucis dans l'alcool, puis, il était partit, en plein milieu d'une bouteille, ayant peur de ne pas pouvoir rentrer chez lui ensuite, c'était assez courant dans ce genre de cas, les soulards, ils essaient juste d'oublier leurs ennuis un instant.
En tout cas, celui là, c'était un homme malheureux.

"J'imagine que tu as beaucoup bu, tu tiens à peine debout, et pourtant tu es encore capable de jouer de la musique. Ça ne m'étonne pas Cameron Evans, tu es un musicien, un mélomane, tu aimes la musique, tu aimes jouer et tu as un talent pour cela, très peu d'ivrogne peuvent jouer ainsi après avoir bu beaucoup, mais toi si...
Tu dois vraiment être malheureux, vraiment, pourtant tu as beaucoup de qualités, bien que tu sois timide, tu es capable de beaucoup de choses, tu es beau, tu sais bien mentir et tu as une grande intelligence. Mais tu dois être proie à la folie.
Je me trompe ?"


Calmement, la chatte noire avait analysé et étalé toute sa personnalité, sonder l'âme des gens, c'était un de ses dons, une chose qu'elle adorait faire, pour voir comment était vraiment les gens, elle voyait le vrai visage, pas le masque.
Pourtant, ce Cameron, il n'avait pas de masque, en apparence en tout cas, il avait son caractère et il ne le cachait pas, sauf en mentant évidemment, peut être qu'il lui mentirait ce soir, après tout, Angela n'était capable que de lire dans la personnalité et non dans les pensées, mais le mensonge se débusque vite, malgré sa facilité à tromper les gens, on découvre tôt ou tard que tout n'est qu'un ramassis d'idioties, les mensonges ne sont bons que pour ceux qui ne sont pas honnêtes et ce Cameron, lui, il était, dans un sens, il ne cachait pas, d'ailleurs, sa musique le montrait bien.

"Les chats sont de grands appréciateurs de musique, tu ne le savais pas ? En tout cas, la tienne est mélancolique, très mélancolique, malheureuse même, la musique et le musicien ne font qu'un, c'est le musicien qui choisit la musique, et la musique qui permet de découvrir le musicien...
Tu es triste, ta mélodie, ta façon de jouer...c'est tellement triste."


Et lui qui était complètement étonné, sans doute, de voir un chat qui parle, de voir un chat qui semblait le connaître et en plus connaissait son caractère. Un chat bien étrange, un chat qui parlait gentiment, doucement, calmement, un chat qui semblait si jeune et pourtant si vieux. Un démon ?? Non...une créature.

"Tu es malheureux Cameron Evans, pourquoi ?"
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MessageSujet: Re: Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Icon_minitimeJeu 1 Juil - 3:00

[HJ: On m'a réponduuuuuu!!!! Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] 11250 En plus, j'aime vraiment la réponse. :D: D'ailleurs, je me suis un peu laissée emporter par mon enthousiasme. ]

Cameron n'aurait pas pu faire carrière dans la musique, même si son talent pour la musique était difficile à nier. En effet, le jeune homme pouvait, après une seule écoute d'une mélodie au piano, réussir à jouer un parfait accompagnement au violon pour celle-ci. Il savait improviser des suites de notes astucieuses, des airs irréels comme des interprétations de grands classiques. Il était assez doué pour voler la vedette à des violonistes de carrière, mais ce type de vie n'était pas pour lui. Il ne voulait pas faire de la musique une routine, une habitude ordinaire qui ne servirait qu'à se faire de l'argent. Il avait besoin de cette espèce d'euphorie qui ne lui venait que lorsqu'il jouait après plusieurs jours à devoir s'en empêcher. Il ne pouvait envisager une autre manière d'aimer la musique que cette libération presque démente quand il pouvait s'assourdir, pendant des heures, à faire valser son âme au rythme de ce dont il avait envie. Cameron avait besoin de la musique à son état sauvage, pur, vrai, quand elle ne demande qu'à être jouée sur des battements de coeur, qu'à crier mélodieusement ce qui ne trouvera jamais de mots pour être exprimé.

-Tu joues vraiment très bien...Cameron.

Le musicien avait levé les yeux brusquement, chassant la magie de ce violon trouvé pour essayer de débusquer un quelconque intrus dont il devinait la présence. La voix semblait venir d'un peu plus loin, dans un coin plus sombre où luisaient deux iris d'un bleu envoûtant, mais ceux-ci n'étaient pas humains, pourtant. Ils semblaient félins, mais avec un éclair d'une intelligence qui était tout sauf animale. La créature sombre s'approcha et Cameron se demanda s'il avait rêvé. Les chats ne parlaient pas, non? Alors, celui-là ne pouvait pas lui avoir dit qu'il jouait bien. Et il ne pouvait pas connaître son nom. L'alcool, sûrement. Il s'imaginait des choses... Ce sourire, par exemple. Le chat ne pouvait pas être en train de sourire. Bientôt, il se l'imaginerait en train de disparaître, peu à peu, en terminant par le sourire, tiens. C'était fou ce que les contes pour enfants pouvaient perturber les gens, non?

-J'aime bien ce morceau, bien que je préfère l'Ave Maria au violon. Tu ne pense pas ? C'est un joli air non ? Beaucoup de personne l'apprécie, et moi j'aime beaucoup la sonorité de cet musique.

Soit il avait une imagination vraiment tenace, soit l'animal venait de parler à nouveau. Seulement, les simples mots « Ave Maria » avaient suffi à le rendre assez mal pour qu'il oublie d'être dérangé par le fait qu'un chat lui faisait la conversation. Féline ou pas, la créature avait abordé un suejt délicat et Cameron était assez paranoïaque pour la soupçonner de l'avoir fait exprès. Frapper ce chat à coups de violon ne lui parut cependant pas comme une solution: il aurait pu abîmer l'instrument de musique.

-Un chat noir qui aime la musique religieuse...Comique. Vous faire brûler par centaines ne vous a pas suffi à détester ce genre de trucs?

C'était presque logique, pour les paroles d'un homme dont l'esprit était partiellement amorti par l'alcool. Avec un air presque moqueur, il fixait l'animal, maintenant installé sur la poubelle près de lui.

-J'imagine que tu as beaucoup bu, tu tiens à peine debout, et pourtant tu es encore capable de jouer de la musique.

Assis lamentablement sur le sol d'une ruelle, Cameron ne pouvait pas argumenter sur ce sujet...

-Ça ne m'étonne pas Cameron Evans, tu es un musicien, un mélomane, tu aimes la musique, tu aimes jouer et tu as un talent pour cela, très peu d'ivrogne peuvent jouer ainsi après avoir bu beaucoup, mais toi si... Tu dois vraiment être malheureux, vraiment, pourtant tu as beaucoup de qualités, bien que tu sois timide, tu es capable de beaucoup de choses, tu es beau, tu sais bien mentir et tu as une grande intelligence. Mais tu dois être proie à la folie.
Je me trompe ?


Mais d'où sortait cette boule de fourrure qui semblait en savoir plus sur Cameron que lui-même? Le jeune homme commençait à ressentir un certain malaise... Quelle était cette créature et, surtout, pourquoi lui débitait-elle toutes ces choses sur lui? Essayait-elle de le piéger? Voulait-elle lui faire du chantage, ou montrer qu'elle était la plus forte? Il ne vint pas à l'idée du musicien que les intentions de l'animal parlant puissent être bonnes. Les inconnus ne sont pas supposés vous connaître; et il ne connaissait pas ce chat. Alors, forcément, quelque chose clochait... quelque chose en dehors du fait qu'un petit félin noir discutait avec un humain.

-Si tu en parles, tu dois bien savoir si tu te trompes sans que j'aie à te répondre.

C'était une jolie réponse vide et sécuritaire, mais reflétant bien un système de défense basé sur un humour assez ironique.

-Les chats sont de grands appréciateurs de musique, tu ne le savais pas ? En tout cas, la tienne est mélancolique, très mélancolique, malheureuse même, la musique et le musicien ne font qu'un, c'est le musicien qui choisit la musique, et la musique qui permet de découvrir le musicien... Tu es triste, ta mélodie, ta façon de jouer...c'est tellement triste.

-La musique choisit le musicien, pas le contraire. C'est à lui de s'abandonner ou de refuser, je crois. Certains airs ne m'ont toujours pas choisi... Les plus tristes me reviennent souvent, comme si j'étais une des rares personnes à vraiment les accepter, à les aimer malgré tout. Je ne les appelle pas, ni rien, ils me viennent tous seuls, dès que je ferme les yeux.


Les paroles un peu poétiques et plutôt intenses de Cameron s'expliquaient, en grande partie, par tout cet alcool qui éteignait presque bien les limites qu'il avait l'habitude de se poser.

-Tu es malheureux Cameron Evans, pourquoi ?

Il eut bien envie de répondre, mais il lui aurait fallu au moins un verre de plus pour se laisser aller aussi facilement.

-Pourquoi je devrais en discuter avec un chat, qui plus est, un chat dont je ne connais même pas le nom? Et... pourquoi tu t'intéresses autant à moi? Un humain qui parle, c'est banal à côté de toi...
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MessageSujet: Re: Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Icon_minitimeJeu 1 Juil - 9:31



Au contraire Cameron
tu es tout simplement...
passionnant...





    Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Vrvv6d Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] 744252chat_noir




« J'aime bien ce morceau, bien que je préfère l'Ave Maria au violon. Tu ne pense pas ? C'est un joli air non ? Beaucoup de personne l'apprécie, et moi j'aime beaucoup la sonorité de cet musique.
- Un chat noir qui aime la musique religieuse...Comique. Vous faire brûler par centaines ne vous a pas suffi à détester ce genre de trucs ?
- Cameron voyons...les chats noirs peuvent apprécier la musique, religieuse ou non. Et puis, qui te dis que je suis vraiment un de ces chats de sorcières ? Tu ne pense pas que c'est des idées complètement ridicule ? J'aime la musique et pas seulement en qualité de chat ! »


Un petit rire sortit de la gorge de la jolie chatte noire, un rire moqueur, amusé, un rire qu'aucun animal ne pouvait produire, un rire vraiment étrange.
Les hommes avait de gros préjugés, mais Cameron n'était pas un simple homme, ni un simple ivrogne, il faisait partit du même monde que Angela, ce monde aux êtres étranges et même mystiques. C'est étrange comment c'était facile de deviner si oui ou non les gens faisaient partit de ce monde. Si facile...

« J'imagine que tu as beaucoup bu, tu tiens à peine debout, et pourtant tu es encore capable de jouer de la musique. Ça ne m'étonne pas Cameron Evans, tu es un musicien, un mélomane, tu aimes la musique, tu aimes jouer et tu as un talent pour cela, très peu d'ivrogne peuvent jouer ainsi après avoir bu beaucoup, mais toi si...
Tu dois vraiment être malheureux, vraiment, pourtant tu as beaucoup de qualités, bien que tu sois timide, tu es capable de beaucoup de choses, tu es beau, tu sais bien mentir et tu as une grande intelligence. Mais tu dois être proie à la folie.
Je me trompe ?
- Si tu en parles, tu dois bien savoir si tu te trompes sans que j'aie à te répondre.
- Tu ne réponds pas à la question...donc je ne me trompe pas. Mais le plus ironique c'est que tu te connais moinq que je te connais. »


Le pouvoir de la créature lui permettait facilement de connaître tout des gens, enfin, leurs capacités, leurs préférences (bien que elle ne soit pas toujours sûre dans cette catégorie), et surtout leur caractère, la suite...les pensées, les envies, les sentiments, elles ne les connaissait que en apprenant bien comment était la personne. Alors, ce n'était pas si difficile de "connaître", mais d'avoir la confiance était une autre chose.
Surtout avec ce cher Cameron qui croyait très certainement que tout ceci était dut à l'alcool.
D'ailleurs, cet alcool le rendait poète et philosophe, ce que n''était pas pour déplaire à l'animal, les tournures de phrases devenaient de plus en plus belles et surtout, de plus en plus intéressantes.

« Les chats sont de grands appréciateurs de musique, tu ne le savais pas ? En tout cas, la tienne est mélancolique, très mélancolique, malheureuse même, la musique et le musicien ne font qu'un, c'est le musicien qui choisit la musique, et la musique qui permet de découvrir le musicien... Tu es triste, ta mélodie, ta façon de jouer...c'est tellement triste.
- La musique choisit le musicien, pas le contraire. C'est à lui de s'abandonner ou de refuser, je crois. Certains airs ne m'ont toujours pas choisi... Les plus tristes me reviennent souvent, comme si j'étais une des rares personnes à vraiment les accepter, à les aimer malgré tout. Je ne les appelle pas, ni rien, ils me viennent tous seuls, dès que je ferme les yeux.
- C'est passionnant...tu t'y connais vraiment. Cette musique triste t'as donc choisie ? Peut-être parce qu'elle illustre ta vie ? »


Ainsi c'était ça être un vrai musicien ? Accepter la musique que venait à soi, et la faire partager aux autres ?
Montrer sa vision de la musique, sa vision du fabuleux ?

« Tu es malheureux Cameron Evans, pourquoi ?
- Pourquoi je devrais en discuter avec un chat, qui plus est, un chat dont je ne connais même pas le nom? Et... pourquoi tu t'intéresses autant à moi? Un humain qui parle, c'est banal à côté de toi...
- Au contraire Cameron tu es tout simplement...passionnant...Mais si cette forme d'animal te gène tant, je peux y remédier, pourrais-tu me passer ta veste. »


Il avait une veste, une veste en cuir, il était grand, il avait des muscles, cette vestes couvrirait le maximum. Sans attendre la réponse du musicien, la chatte noire bondit dans son dos, toutes griffes dehors. Posant ses deux pattes sur les épaules, elle accrocha la veste et tira vers le bas, de sorte à ce que la veste et elle arrivèrent au sol.
Elle avait la technique, les épaules de Cameron était intact et la veste n'était pas en charpie, juste un peu griffée, résistante !

La veste dans la gueule, le petit chat bondit dans un coin sombre, et tandis que le musicien se lançait à sa poursuite, une étrange transformation eut lieux.
Le corps de l'animal s'étira, les pattes avant devinrent des mains, les pattes arrières des pieds, les jambes et les bras s'étirèrent, le pelage noir disparu, un visage de jeune femme se forma, bientôt, plus de chat, seulement une femme, elle était assez petite et très fine, en enfilant la veste, celle-ci lui arrivait presque au genoux.
Elle sortit de l'ombre, des boucles blondes tombaient sur ses épaules, une peau blanche brillait sous la lune et surtout, les beaux yeux bleus du chat brillaient de malice. Une jolie voix pareille à celle de la chatte noire sortit de sa bouche.

« Je pense cette forme te convient mieux ! Désolée d'avoir emprunté ta veste mais je ne pense pas que tu aurais aimé me voir nue. C'est bien l'ennuie quand je me transforme, en tout cas, je te repaierais ta veste ne t'inquiète pas !
Au fait, je m'appelle Angela Lewis, enchantée Cameron Evans... »
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MessageSujet: Re: Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Icon_minitimeLun 5 Juil - 14:32

- Cameron voyons...les chats noirs peuvent apprécier la musique, religieuse ou non. Et puis, qui te dis que je suis vraiment un de ces chats de sorcières ? Tu ne pense pas que c'est des idées complètement ridicule ? J'aime la musique et pas seulement en qualité de chat !

Quelques heures auparavant, la simple idée qu'un chat puisse parler aurait été elle-même ridicule... Et cette créature ne semblait pas vraiment le réaliser. Il y avait plusieurs minutes qu'elle discutait avec Cameron, comme si c'était normal, comme si un animal parlant ne risquait pas de se faire enfermer et exposer au monde entier comme une bête de foire. Le jeune homme n'était pas de ce genre, mais beaucoup de gens, magiques ou non, auraient trouvé un moyen de profiter de la condition de la créature parlante.

Le rire du chat fit presque frissonner Cameron. Cet animal n'avait rien, mais rien, de banal. Son rire était trop étrange et trop vrai à la fois. Il ne pouvait pas être tout droit sorti d'un rêve, même si se dire qu'il était réel avait quelque chose de vraiment troublant. Si le rire était venu d'une personne, Cameron n'y aurait probablement pas porté attention, mais il venait d'un animal ou, du moins, de quelque chose qui en avait l'apparence. Perdu dans ses réflexions sur le rire de la créature, le jeune homme oublia même de répondre à ce qu'elle venait de dire.


- Tu ne réponds pas à la question...donc je ne me trompe pas. Mais le plus ironique c'est que tu te connais moins que je te connais.

-Probable. Et je peux savoir comment tu me connais si bien?


Cameron était au moins au courant qu'il faisait tout pour se fuir lui-même, pour se distancier de sa personne. Il ne voulait pas sentir à quel point il était perpétuellement au bord de la crise. Il se savait trop faible pour ne pas être bouleversé par tout ce qu'il sentait gronder sourdement au fond de lui. Il ne s'était jamais laissé allé à aimer, ou même à s'avouer qu'il était amoureux, alors qu'il avait très certainement rencontré des personnes qui avaient atteint son coeur. C'était trop difficile, trop effrayant. Il devait se contrôler, sur tout, pour ne pas perdre la carte et devenir comme sa mère. Il essayait donc de restreindre toutes ses relations, sauf avec Leyla, pour éviter de laisser à d'autres une trop grande importance qui lui ferait oublier de rester en contrôle de lui-même. C'était, jusqu'à présent, le meilleur moyen que le jeune homme ait trouvé pour repousser les crises de folie qui lui prenaient, parfois. Bien sûr, c'était difficile. Les gens voulaient parfois trop bien le connaître ou ils se montraient si compréhensifs sur tout le reste que Cameron avait envie de se rapprocher d'eux, comme avec Mike, par exemple. Avec Owen, c'était encore pire. Un jour, il devrait probablement s'éloigner d'eux, mais il préférait chercher une solution plus agréable que se retrouver seul au monde. Sans parler que Leyla ne le laisserait probablement pas faire.

- C'est passionnant...tu t'y connais vraiment. Cette musique triste t'as donc choisie ? Peut-être parce qu'elle illustre ta vie ?

Cameron eut un sourire étrangement vide de joie.

-On dit que les jumeaux sont reliés à un point encore inconnu aujourd'hui... Ma vie n'est pas si douloureuse, mais celle de ma jumelle est assez difficile.

Les gens obsessifs ont parfois ce qu'on appelle des idées fixes. Pour Cameron, c'était celle que sa soeur était totalement malheureuse à cause de ses handicaps, alors que ce n'était pas exactement le cas. Bien sûr, la jeune femme ne pouvait plus vraiment jouer du piano et elle en était malade mais, pour le reste, elle s'en tirait vraiment mieux que Cameron. Il croyait qu'elle était sa victime, alors qu'il l'était lui-même, d'une manière beaucoup plus pitoyable...

- Au contraire Cameron tu es tout simplement...passionnant...Mais si cette forme d'animal te gène tant, je peux y remédier, pourrais-tu me passer ta veste.

...et l'animal lui enleva sa veste et s'enfuit avec sans que Cameron n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit. Le jeune homme eut le réflexe de se lever pour partir à sa suite, mais il retomba lourdement sur le sol, car l'alcool qui n'avait pas du tout disparu de son corps lui fit perdre l'équillibre. Lorsqu'il releva la tête pour chercher le chat, il avait complètement disparu, mais une jeune femme portant sa veste s'avançait vers lui.

-Je pense cette forme te convient mieux ! Désolée d'avoir emprunté ta veste mais je ne pense pas que tu aurais aimé me voir nue. C'est bien l'ennuie quand je me transforme, en tout cas, je te repaierais ta veste ne t'inquiète pas ! Au fait, je m'appelle Angela Lewis, enchantée Cameron Evans...

Alors, le chat, c'était elle? Il fallait avouer qu'elle était beaucoup plus jolie sous cette forme, même si sa quasi-nudité gênait un peu Cameron. D'ailleurs, les mots de la jeune femme, sur le sujet de la voir nue, le firent sourire. Était-elle naïve au point de vraiment croire qu'un homme allait préférer la voir habillée? Le jeune homme était toutefois trop fasciné par les yeux d'Angela pour avoir des pensées trop obscènes. Ils étaient d'un bleu qu'il ne parvenait pas à décrire ou identifier. Ils brillaient d'une charmante malice, comme deux joyaux d'un trésor interdit.

-Je...euh..enchanté aussi. Et c'est pas grave pour la veste.
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MessageSujet: Re: Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Icon_minitimeLun 12 Juil - 9:33



C'est drôle tu es
a moitié lucide





    Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Th_gwicons-2-15 Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Th_gemmawardicons-3-12




« Je...euh..enchanté aussi. Et c'est pas grave pour la veste.
- Tant mieux...»


Serrant un peu la veste la jeune femme s'avança vers lui, ses yeux bleus brillaient comme des petites pierres précieuses misent a la lumière, un sourire malicieux se formait sur ses lèvres, la nuit était un peu fraiche, elle tremblait un peu. Elle se planta devant le musicien, visiblement, ce dernier était gêné, sans doute a cause de la quasi-nudité de Angela.
Pourtant, la jeune femme ne comprenait pas se trouble, aurait-elle dut rester sous sa forme animale ?

Certaines femmes sont conscientes du charme ou plutôt de l'attirance qu'elles produisent une fois nue, bien sur Angela le savais mais la pudeur n'était pas comprise dans ses caractéristiques, vu que lorsque qu'elle prenait une forme non humaine, animale, elle était pratiquement toujours ainsi.
Pour elle, la gêné de l'homme correspondait plus a du dégout par rapport a la précédente forme qu'elle avait prise. Apres tout c'était comme une bête curieuse.
Intelligente mais malheureusement naïve a certains instants.

« Tu es gêné ? »

Un nouveau petit rire échappa de sa bouche.

« Je suis vraiment désolée, ça doit te paraitre un peu repoussant, je pensais que cette forme te plairait plus pour discuter, je me suis trompé. Malheureusement je ne peux pas me retransformer, pour cela il faudrait que je touche un animal.
J'espère que tu arriveras a supporter ! »


Elle se retourna et quelques secondes plus tard, elle était assise sur une poubelle, dévisagent curieusement Cameron. Avec un peu plus de hauteur elle pouvait le voir complètement, grand, très grand, assez mince, quoi que assez musclé, comme la majorité des hommes ici, les yeux gris-bleu, l'air plutôt grave mais assez gêné, une petite barbe naissante, qui partira sans doute bientôt sous un coup de rasoir, les cheveux allant du châtain au brun, en un seul mot il était beau.

« C'est drôle tu es a moitié lucide »

Si la jeune femme n'était pas aussi curieuse de savoir tout sur ce cher musicien, elle l'aurait trouvé a son gout.
Ou alors elle le trouvait, mais pour l'instant, une question la démangeais.

« Et qu'est ce que ta soeur a vaincu pour vous rendre si malheureux ? Elle aussi est une Evans ? Ce lien qui vous unis marche aussi sur elle ?
Je suis sure que toi aussi tu es malheureux, pour des raisons a toi. »


Un petit vent passa dans la ruelle, les yeux bleus de Angela fixant ceux de Cameron, sans ciller. Elle sauta de la poubelle, retournant se planter devant lui, le regardant plus curieusement que tout a l'heure.
Un regard brulant, un regard qui cherchait au fond des souvenirs, quand la jeune femme connaissait mieux la personne, elle arrivait, bien difficilement, a extirper un peu du passe des gens, les minutes passèrent, une expression d'horreur se fit sur son visage, bien vite remplacé par son éternel et beau sourire.

« Que caches-tu vraiment Cameron ? Tu as des choses a te repprocher ? Comme cette fois sur l'autel ou peut être étais-ce une table... avec l'Ave Maria ? »


Dernière édition par Angela V. Lewis le Jeu 22 Juil - 13:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Icon_minitimeLun 19 Juil - 20:16

Une fois passées les premières secondes à être fasciné par les yeux d'Angela, Cameron réalisa vraiment à quel point elle était peu habillée et il essaya de se concentrer sur autre chose. La lune brillait, tiens. C'était fou ce que c'était joli. Il devait la regarder...même si ses yeux n'arrêtaient pas de se fixer, par exemple, sur les magnifiques jambes de la jeune femme devant lui. Regarder la lune. Regarder les étoiles... tourner les yeux vers la peau d'Angela... Voilà, il devait avoir l'air d'un pervers.

Pourtant, Cameron était loin d'être ce genre de personne. Il n'avait jamais eu de relation sérieuse, mais il avait eu très peu d'aventures. Il était loin d'être un séducteur, malgré son physique assez charmant. S'il lui arrivait de sortir pour draguer, c'était plus pour s'amuser avec des amis que pour le réel plaisir de séduire. Il était très capable de voir les gens comme autre chose que des corps. Seulement, un corps presque nu, juste devant lui, c'était assez pour le troubler, puisqu'il était de nature assez timide, sans réellement l'avouer. Il n'avait pas l'habitude de voir autant de peau, surtout une peau qui semblait si douce... D'ailleurs, l'alcool ne l'aidait pas tellement à être lucide et à contrôler ses yeux ou ses pensées.


-Tu es gêné ?

Cameron fixa le sol pour toute réponse, sa gêne redoublant avec ce commentaire.

-Je suis vraiment désolée, ça doit te paraitre un peu repoussant, je pensais que cette forme te plairait plus pour discuter, je me suis trompé. Malheureusement je ne peux pas me retransformer, pour cela il faudrait que je touche un animal.
J'espère que tu arriveras a supporter !


Le jeune homme releva les yeux alors que son interlocutrice parlait, un air amusé s'étant approprié son visage. L'alcool diminuait un peu sa gêne, tout en augmentant sa tendance à dire et à faire n'importe quoi...

-Me paraître repoussant? Je ne sais pas si tu t'es déjà vue dans un miroir... Disons qu'il est assez agréable pour des yeux de supporter la vision de ton corps. Peut-être un peu trop pour que je sois vraiment à l'aise en te parlant.

En réalisant à moitié ce qu'il venait de dire, Cameron baissa à nouveau les yeux, les fixant sur le violon qui reposait désormais à côté de lui. Ses joues avaient un peu rougi, à la manière de celles d'un enfant qu'on venait de prendre à faire un dessin pour une petite fille de sa classe.

-C'est drôle tu es a moitié lucide.
-Seulement une petite moitié, je crois.


-Et qu'est ce que ta soeur a vaincu pour vous rendre si malheureux ? Elle aussi est une Evans ? Ce lien qui vous unis marche aussi sur elle ? Je suis sure que toi aussi tu es malheureux, pour des raisons a toi.

La bonne humeur teintée de gêne qui habitait le jeune homme fut soudainement chassée et ses yeux s'assombrirent.

-Un monstre l'a presque tuée. Depuis, elle est partiellement sourde et une de ses mains est paralysée. Je fais de mon mieux pour qu'elle se sente bien, et qu'elle ne s'en fasse pas pour moi. Je sais pas si c'est efficace...

Il n'en dit pas plus. C'était déjà beaucoup. La plupart des gens avait simplement le droit de savoir qu'elle avait eu un accident. Le fait que Leyla ait été attaquée était plus souvent qu'autrement passé sous silence.

-Que caches-tu vraiment Cameron ? Tu as des choses a te repprocher ? Comme cette fois sur l'autel ou peut être étais-ce une table... avec l'Ave Maria ?

Les yeux du jeune homme se voilèrent d'une rage sourde et froide qui se mit à gronder en lui au point qu'il avait du mal à retenir ses mains de trembler. Qui était cette fille qui en savait trop sur lui? Une chose était certaine: il ne lui en dirait pas plus.

-D'où tu sors tout ça? Tu lis dans les pensées peut-être?

Son ton était tranchant, vide de toute la chaleur qu'il avait eu, plus tôt dans la conversation.

-Dis-moi pourquoi tu sais autant de choses que tu ne devrais pas savoir.

Cameron s'était levé, tout en parlant, pour dire cette dernière phrase en se tenant debout devant la jeune femme, étrangement droit pour quelqu'un qui a bu autant, les yeux tout aussi vides de douceur. Ses pupilles ressemblaient à deux puits d'une violente noirceur n'attendant qu'être relâchée.
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MessageSujet: Re: Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Icon_minitimeJeu 22 Juil - 14:22



Excuse-moi, c'est
horriblement impoli
de ma part





    Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Th_gwicons-2-15 Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Th_gemmawardicons-3-12




    D'un ton assez doux et d'un regard plus gentil, il était passé au dur, au rude, au froid, glacial même, Angela pourtant ne se démonta pas, lui fit face, il était droit, grave, menaçant mais il avait peur malgré sa grande fureur, la jeune femme l'aurait été a sa place, sans doute.
    Elle ne cillait pas, gardant un calme olympien et un beau sourire.
    Elle leva sa main caressa la joue de l'homme qui lui faisait face. Ses yeux reflétait un air d'excuse, son sourire un air serein.
    Ne pas avoir peur est ma regle, ne jamais avoir peur.

    « Excuse-moi, c'est horriblement impoli de ma part. Calme-toi, je vais répondre a tes questions. »

    Réponses, questions, tout se bousculait, il est vrai que tout cela devait faire un peu peur, ou beaucoup, une personne normale se serait enfuie en courant, pas lui, étais-ce un masque ? Une personne connaissant autant de choses comme Angela pouvait peut-être être dangereuse, si elle en savait autant. Il était très courageux, mais il aurait du se méfier, heureusement que ce n'était que Angela Lewis, et non une personne qui lui aurait voulut du mal.
    Heureusement pour lui.
    Il devait avoir trop but, l'alcool rendait des personnes complètement inconsciente. Mais si il comptait sur ses dons, Angela risquerais de souffrir. La douleur, il avait ce pouvoir, elle le savait, d'ailleurs, elle craignait qu'il l'utilise.

    De la main qui avait caressé la joue de Cameron, elle leva le pouce.

    « Premierement saches que je ne suis pas une femme psycopate qui te suis depuis ta tendre enfance pour te tuer. »

    Elle leva un deuxième doigt.

    « Secondement saches aussi que je ne te veux aucun mal et que seule la curiosité ma pousse a te poser autant de questions et a t'inquiéter un peu. La seule chose que tu as a craindre c'est que tu ne puisses pas répondre a toutes les questions que j'aimerais te poser. »

    Elle leva un autre doigt.

    « Ensuite, comment je sais tout cela ? He bien tu as vu un de mes deux don, celui de me transformer en une espèce animale du moment que je la touche. J'en ai un autre, un peu plus compliqué et spécial. Je suis capable d'analyser et de voir "l'âme" des gens, quel est leur caractère, personnalité si tu préfères, leur préférence, comme certains aime plus le chocolat que la vanille, ou les films d'horreur au film romantique, en plus de cela, plus je "m'imprègne", plus je suis en présence de la personne, je peux plonger dans ses souvenir et en arracher une bribe. Je vis alors le souvenir, qu'il soit horrible, doux ou étrange, tu as sans doute remarque mon air horrifie tout a l'heure. C'est en voyant un de tes souvenirs, tout ce qu'il y a de plus affreux je te l'avoue, mais pour cela je dois plonger mon regard dans celui de la personne. Je peux aussi connaitre son histoire au fur et a mesure que je connais la personne. »


    Un sourire satisfait illumina le visage de la jeune femme.
    Pensait-elle avoir tout répondu ? Sans doute, elle avait été franche, directement, de plus, elle avait une grande confiance en la personne devant elle, elle lui avait tout dis, car maintenant si il connaissait de quoi Angela était capable, il connaissait aussi ses faiblesses. Pourtant, elle savait au'elle pouvait lui faire confiance, elle le voyait a son caractère.

    « Des questions ? Si non, tu pourrais répondre a certaines des miennes. »
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MessageSujet: Re: Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Icon_minitimeMar 27 Juil - 20:23

Cameron avait une notion assez abstraite du danger. Comme il essayait de se faire très discret, il évitait les affrontements magiques et, même, les simples altercations dans les bars. Il fichait la paix aux gens et il s'attendait à une certaine réciprocité. Son pouvoir magique était encore mal contré et pas assez puissant pour qu'on le pourchasse trop résolument. Le jeune homme n'avait donc pas à combattre pour sauver sa vie, ce qui lui évitait de réaliser à quel point la vie pouvait devenir dangereuse. Alors, pour lui, qu'une simple inconnue sache ses secret était quelque chose d'effrayant. En même temps, peut-être craignait-il vraiment plus que le monstre qu'il était soit mis au grand jour plutôt que mourir. Presque tout le monde mourait, au fond, mais chaque personne ne cachait pas un meurtrier en dormance.

Le regard vide de douceur de Cameron ne perdit rien de sa froideur quand la jolie jeune femme caressa son visage, même si cet étrange bourdonnement, au fond de lui, diminua en intensité. Quand il se fâchait, il y avait ce grondement sourd dans sa tête, ou dans son coeur, cette envie qui grandissait de seconde en seconde, le besoin de laisser sortir la magie. La plupart du temps, il arrivait à y résister. La plupart du temps.


-Excuse-moi, c'est horriblement impoli de ma part. Calme-toi, je vais répondre a tes questions.

Une partie de lui avait envie de lui répliquer sèchement qu'il était déjà excessivement calme, du moins en apparence. Toutefois, la gentillesse de la jeune femme lui donna la force de combattre un peu plus son envie de lui faire mal avant même de la laisser s'expliquer et son regard s'adoudit légèrement.

-Je t'écoute.

Sa voix n'avait, cependant, aucune émotion, comme si Cameron voulait y cacher tout ce qui se bousculait en lui. Il fallait avouer que l'alcool ne l'aidait pas vraiment à y voir clair. Il boirait moins, à l'avenir...

-Premierement saches que je ne suis pas une femme psycopate qui te suis depuis ta tendre enfance pour te tuer.

C'était déjà un bon début. D'ailleurs, si Angela avait été de genre de personne, le fait que Cameron soit encore en vie après tout ce temps aurait révélé une grande incompétence. Le jeune homme continua à l'écouter sans rien dire, avec la vague pensée qu'une meurtrière à ses trousses ne l'inquiétait pas tellement. Dans l'état dans lequel il se trouvait, se défendre en utilisant son pouvoir ne le dérangeait pas du tout.

-Secondement saches aussi que je ne te veux aucun mal et que seule la curiosité ma pousse a te poser autant de questions et a t'inquiéter un peu. La seule chose que tu as a craindre c'est que tu ne puisses pas répondre a toutes les questions que j'aimerais te poser.

Cameron n'aimait pas vraiment la curiosité, car elle le forçait parfois à révéler des parties de ses secrets. Toutefois, il la préférait, et de loin, au jugement sans fondement et sans envie de comprendre. Il savait de quelles stupidités les humains étaient capables quand ils ne voulaient pas comprendre.

-Ensuite, comment je sais tout cela ? He bien tu as vu un de mes deux don, celui de me transformer en une espèce animale du moment que je la touche. J'en ai un autre, un peu plus compliqué et spécial. Je suis capable d'analyser et de voir "l'âme" des gens, quel est leur caractère, personnalité si tu préfères, leur préférence, comme certains aime plus le chocolat que la vanille, ou les films d'horreur au film romantique, en plus de cela, plus je "m'imprègne", plus je suis en présence de la personne, je peux plonger dans ses souvenir et en arracher une bribe. Je vis alors le souvenir, qu'il soit horrible, doux ou étrange, tu as sans doute remarque mon air horrifie tout a l'heure. C'est en voyant un de tes souvenirs, tout ce qu'il y a de plus affreux je te l'avoue, mais pour cela je dois plonger mon regard dans celui de la personne. Je peux aussi connaitre son histoire au fur et a mesure que je connais la personne.

Et c'est à ce moment que Cameron détourna le regard. Angela venait de lui fournir le moyen d'éviter d'être analysé et il ne réfléchit pas trop longtemps avant de décider qu'il n'avait pas envie qu'elle cherche encore plus loin. Il existait des choses que lui-même n'acceptait pas, des choses qu'il serait incapable d'entendre.

-Des questions ? Si non, tu pourrais répondre a certaines des miennes.

-Je crois que tu m'en as dit assez pour que je comprenne...Merci.


Le jeune homme s'éloigna un peu et s'appuya contre le mur d'un immeuble de la ruelle. S'il n'était pas aussi près d'Angela, peut-être aurait-il moins l'air de fuir son regard.

-Pour ce qui est des questions... Je crois que tu as deviné que c'est pas trop ce que je préfère dans la vie...Mais je peux essayer, un peu...

Après tout, la jolie demoiselle avait réussi à faire taire presque complètement l'envie de Cameron de se soumettre à son pouvoir. Elle méritait bien qu'il soit gentil avec elle.
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MessageSujet: Re: Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Icon_minitimeMer 4 Aoû - 16:48



Commençons par
le commencement tu ne vas pas ?





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    La première chose que Angela fit, ce fut d'éclater de rire, manifestation de joie claire et sonore, et le rire se poursuivit pendant un long moment, une fois son rire calmé, elle sourit, un sourire assez content.
    Cameron était gentil, elle le pensait, bien sûr gentil dans un sens, gentil tout de même.
    Elle ne pensait qu'il abandonnerait si vite, généralement peu laisse ainsi tomber avec quelque explications. Soi il était assez intelligent pour se dire que c'était inutile de ne rien dire, soi il avait pris peur, d'ailleurs, il fuyait son regard, c'était deux fois plus drôle, impossible de fuir le regard de la jeune femme, impossible, parce que les yeux bleus brillants qu'elle possédait attiraient le regard, que quelqu'un le veuille ou non, c'étaient comme des pierres précieuses, elles sont si belles, ou si spéciales que l'on veut les regarder.

    Pareil pour ses yeux.

    Elle sourit à Cameron, marcha calmement jusqu'à lui et s'assit sur une poubelle en face.


    « Commençons par le commencement tu ne veux pas ? »

    Peut être le pourquoi de sa présence ici, ou plutôt dans le bar à cotés où il avait tant bu.

    « Pourquoi tant d'alcool ? Tout seul en plus, si encore tu avais été avec des amis mais...tu noies un chagrin un malheur ou autre chose ? »

    Et puis ce souvenir de douleur, cette douleur, ce souvenir qu'elle lui avait puisé dans les yeux, ce souvenir si dur, ce souvenir qui lui glaçait encore le sang, il y avait une musique d'église, l'Ave Maria, mais avec elle, c'était une véritable torture, elle faisait mal à la tête, presque peur, une douleur dans le dos, des prière, un table au métal froid, une dame récitant des paroles divines, la peur...

    « Cette femme...dans ton souvenir, elle te voulait du bien, mais elle te faisait du mal. Qui étais-ce ? »

    Elle le regarda de nouveau dans les yeux. Il essaya bien de lui échapper, il fuyait son regard, mais bientôt, elle réussit à le regardez bien en face, à plonger ses yeux au fond, dans un de ses souvenirs, il y avait une croix sur la main gauche, et cette femme était inquiète, elle semblait très familière, d'ailleurs, elle le tenait serré dans ses bras, et derrière une porte une petite voix s'élevait. La porte d'une cave ?

    Malheureusement Cameron avait réussit à échapper à son regard, il ne semblait pas très content d'avoir encore une fois été "lut", mais ce souvenir n'était qu'une petite bribe, c'était vraiment étrange, très étrange tout ça...cette femme était familière et pourtant elle lui avait fait subir une torture.
    Mais alors...ça ne pouvait pas ?


    « Et toi cette femme, tu l'aimais aussi non ? C'était...ta mère »

    La jeune femme croyait comprendre, c'était pour cela qu'il souffrait ? Pour cela ?
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MessageSujet: Re: Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Icon_minitimeSam 14 Aoû - 4:27

Cameron avait réussi à fixer le sol jusque là et il en était plutôt fier. Toutefois, lorsque la jeune femme parla, son regard se releva machinalement vers elle pour se planter dans le sien. Frappé une nouvelle fois par la beauté des yeux d'Angela, Cameron oublia d'écouter ce qu'elle lui disait. On aurait dit deux étoiles, mais beaucoup plus jolies que celles dans le ciel, parce qu'elles étaient colorées. Cameron trouvait ce bleu tellement merveilleux et il était juste assez atteint par l'alcool pour oublier de penser que c'était injuste. Avec le temps, il avait accepté que ses yeux soient étranges, sans vraiment être capable de les assumer. Seulement, il lui arrivait d'en vouloir aux gens qui avaient hérité d'iris magnifiques alors que lui s'acharnait à porter des lentilles souvent douloureuses pour obtenir une couleur franchement ordinaire. Il savait que c'était puéril, mais il ne pouvait pas s'en empêcher.

-Pourquoi tant d'alcool ? Tout seul en plus, si encore tu avais été avec des amis mais...tu noies un chagrin un malheur ou autre chose ?

L'entendre parler d'alcool donna envie à Cameron d'en boire encore, mais il n'était pas assez enlisé dans l'absorption de cette substance pour oublier qu'il avait décidé d'arrêter pour ce soir.

-J'en ai pas bu tellement... Bon, d'accord, oui j'en ai vraiment pris beaucoup, mais c'est pas une habitude. Et je sais pas pourquoi. Ça m'a juste pris, comme ça.

En réalité, le début de sa soirée était tellement flou qu'il peinait même à se souvenir de comment il était arrivé au bar. D'ailleurs, ce bar, il ne parviendrait probablement pas à le reconnaître le lendemain.

-Cette femme...dans ton souvenir, elle te voulait du bien, mais elle te faisait du mal. Qui étais-ce ?

Cameron se souvint alors qu'il avait envie de regarder le sol.

-C'est personne. Arrête.

Il se doutait bien qu'elle ne le lâcherait pas après cette réponse si vide et fausse, mais il ne savait plus comment réagir. Elle lui faisait peur et cette terreur faisait remonter en lui l'envie de lui faire mal pour qu'elle le laisse tranquille. Il ferma les yeux quelques secondes et, quand il les ouvrit de nouveau, il ne put s'empêcher de les plonger encore dans ceux d'Angela, même s'il avait de plus en plus envie de ne plus la voir devant lui.

-Et toi cette femme, tu l'aimais aussi non ?

-Je t'ai dit d'arrêter.


La voix du jeune homme tremblait légèrement. Il ne savait pas s'il avait chaud ou s'il avait froid, mais il se sentait terriblement mal. Il voulait qu'Angela se taise.

-C'était...ta mère

-ARRÊTE!


Sa voix s'était brisée au milieu du mot, mais il ne s'en était pas rendu compte. Tout ce qui comptait, c'était qu'Angela arrête de réveiller ses cauchemars. Ce fut plus fort que lui. Du fin fond de son être partit une forte décharge de douleur vers la jeune femme. Elle fut brêve, car Cameron reprit rapidement un contrôle sommaire de sa personne qui lui permit d'arrêter l'attaque. Glacé d'horreur, ayant reculé jusqu'à être presque écrasé contre le mur derrière lui, il fixait la jeune femme.

-Je...suis...désolé...
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MessageSujet: Re: Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Icon_minitimeMar 15 Fév - 9:54



As-tu peur de moi
Cameron Evans ?




Angie et Cam'


    Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Th_gwicons-2-15 Toutes les ruelles se ressemblent [Libre!] Th_gemmawardicons-3-12





    La douleur, je n'avais ressentis ça que... quoi ? Une deux fois dans ma vie. Une dose puissante de désespoir et de souffrance, cette souffrance, ma souffrance s'exprima en un gémissement. Il voulait que j'arrête... un vent glacé circulait dans la ruelle. Sensible aux sentiments des gens, j'ai toujours eut cette caractéristique, de ma vie d'humaine à ma vie présente. Cameron ? Les ombres de ton passé te font-elles encore peur ?
    Je lui offris un sourire.
    Douleur, ce mot connut de tous, douleur ce que j'avais ressentis.


    « Plus la douleur d'un être est grande, plus elle est dure. »


    Mes yeux le dévisageait, j'essayais de fouiller son esprit...
    Mais il me l'avait fermé à présent.


    « Tu essaye de vivre sans les démons du passé. Mais les démons demeurent. D'ailleurs tu essaye de le nier, mais tu en as peur. N'est ce pas ? »


    J'avais l'impression d'être son ennemi. Un instant plus tôt, une amitié invisible nous liait, une confiance, je ne voulais pourtant que l'aider. Je voulais pourtant le comprendre. Apprendre sa souffrance, laisser sortir les peurs, s'en débarrasser. Une méthode des plus efficaces.
    Tu as beau dire cela, tu es pareil ma belle...
    Oui peut être.
    Sans doute. J'essayais de cacher une réalité. Souffrances, peurs, tout voilé par un optimiste presque idiot, tout caché derrière un voile de mensonge.


    « As-tu peur de moi Cameron Evans? »


    Il avait peur.


    « Je vais alors te laisser. Ne bois pas trop Cameron, demain tu auras la migraine. »

    Je me levai, sautai de la poubelle et m'enfonça dans les pénombres des ruelles.



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